Lors de mon (tout récent 😎) séjour au Pays Basque, j’ai croisé partout ces drôles de grosses têtes noires rigolotes avec des yeux et des bouches de toutes les couleurs. Elles servent bien sûr au tri sélectif des déchets mais elles m’ont interpellée en ces temps où on parle beaucoup de racisme et de décolonisation.
Elles m’ont aussi rappelé cette ancienne chanson que j’écoutais dans ma jeunesse et qui me semblait bien coller à ce que je ressentais, du coup, j’ai eu envie de la partager ici. Peut-être ne la connaissez-vous pas.
Avec des crayons et du papier
Il m’a dit je veux dessiner un homme en couleur
Dis-moi comment le colorier
Libre, très fort et heureux
Faut-il le peindre en bleu, en noir ou en blanc
Pour qu’il soit comme je le veux
Il ne te ressemblera guère
Si tu le peins en rouge, fils
On viendra lui voler sa terre
Si tu le peins en jaune mon fils
Il aura faim toute sa pauvre vie
Si tu le peins en noir fils
Plus de liberté pour lui
Avec son beau cahier sous le bras
Il a essayé de dessiner toute la nuit
Mais il n’y arriva pas
Il ne te ressemblera guère
Si tu le peins en rouge, fils
On viendra lui voler sa terre
Si tu le peins en jaune mon fils
Il aura faim toute sa pauvre vie
Si tu le peins en noir, fils
Plus de liberté pour lui
C’est assez facile en somme
Il suffit de dire à tous les petits garçons
Que la couleur ne fait pas l’homme
J’ai mis le texte pour que vous puissiez mieux vous en imprégner. Bien sûr les paroles datent un peu et ne sont plus tout à fait pertinentes mais j’aime quand même beaucoup la conclusion qui, elle, est toujours bien d’actualité, même si ce n’est pas le cas pour tout le monde…😑
Je suis rentrée hier de vacances et quand j’aurai sorti la tête des lessives et du rangement, je vais pouvoir reprendre petit à petit mon rythme habituel et passer visiter les blogs que j’ai laissés un peu sur le bord de la route en raison de conditions informatiques elles aussi en vacances 😏
Voir du racisme dans des bennes à recyclage, franchement c’est assez bizarre !
Je n’y ai pas vu du racisme au sens premier, j’y ai vu des personnages de couleur et, de là, ma pensée a glissé vers les discriminations dues à toutes sortes de choses et en particulier à la couleur
Un regard juste, ouvert sur notre temps. Le pays basque ? on ne le raconte pas; il se vit, vibre en nous. J’ai hâte d’en voir ta perception. Merci de ton passage et à tout bientôt.
J’ai eu le plaisir de recevoir, en cadeau de la part de notre hôtesse habituelle, un magnifique livre sur Bidache avec une dédicace qui m’a touchée » à la plus Basque des Belges ». C’est dire si cette région est dans mon coeur et que je n’hésite pas à le proclamer haut et fort. Il y a (dans la colonne de droite) une étiquette « Pays Basque » où tu peux retrouver ce que j’ai déjà présenté sur cette formidable région, si ça te dit bien sûr.
Je trouve la première photo révoltante.
…Comme s’il ne leur suffisait pas d’avoir le handicap d’être noires, il faut en plus qu’à l’évidence 2 sur 3 de ces malheureuses soient sourdes. ;)
Elles n’ont peut-être pas été assez approvisionnées. En effet ne dit-on pas que ventre affamé n’a point d’oreilles
Bonjour Bernadette !
Allez les verres, allez les verres !
C’est un billet original !
Je me souviens bien de la chanson, qu’il convient d’écouter bien au frais !
Bonne journée … au frais ou pas … ugh !
Pierre
Côté frais je suis gâtée…la température est bien différente de ce que j’ai connu ces quinze derniers jours
Mais ça n’atteindra pas mon moral Ugh!
Bonne journée itou
maintenant ça m’revient …et i chante toujours dans la même tonalité le Vieux .Comment t’as trouvé Euskadi c’t’année ?
Je l’ai vu sur scène à Liège il y a 4 ans: pas changé d’un poil « le Vieux ». Quant à Euskadi, toujours dans mon coeur, toujours tellement à offrir, je ne m’en lasse pas