En commençant ce blog, j’avais annoncé ne pas vouloir me dévoiler trop vite et en dire trop sur moi, vous suggérant de me découvrir petit à petit, pas tout de suite, pas trop viiiite… Vous le savez, j’aime la photo, l’humour, les échanges, les découvertes, l’apprentissage de nouvelles choses mais j’aime aussi beaucoup lire et même écrire.
Depuis maintenant plus de deux ans, je participe mensuellement à un atelier d’écriture créative dans ma commune et j’aime ça! Le nom de cette initiative: “Jetez l’encre”. Un espace Facebook propose régulièrement des infos je pense mais comme je suis un peu (beaucoup même!) rétive à Facebook…ben je ne sais jamais trop ce qui s’y passe , préférant les contacts humains “dans la vraie vie”.
Dernièrement, me laissant dériver dans le labyrinthe des blogs, je suis arrivée sur le site Bric à Book qui m’ a paru intéressant . Infos sur les sorties littéraires de différents genres et autres informations littéraires mais ce qui m’a surtout accrochée c’est l’atelier d’écriture en ligne.
Sur base d’une photo, chacun, chacune écrit ce qu’il souhaite (il n’y a apparemment pas vraiment de contraintes, à confirmer bien sûr) et le partage se fait en ligne une fois par mois.
Les écrits pour la première participation de l’année sont demandés pour le 7 janvier 2019 (oui, demain )
Je l’annonçais dès le titre de cet article, nouvelle année, nouveau défi. Je verrai dans le temps si j’ai suffisamment d’inspiration, de temps, d’envie tout simplement pour continuer mais je me lance modestement. Alors si ça peut déjà me faire plaisir au moins en ce début 2019, pourquoi me priver?
La photo proposée pour l’atelier n°322 est celle ci-dessous
Et voici les quelques lignes qu’elle m’a inspirée puisque, va savoir pourquoi, j’ai spontanément traduit par “café pour noirs”…et que je n’ai pas souhaité changer de cap
Black and white
Ils s’étaient assis distraitement en terrasse sans un regard pour l’enseigne de l’établissement. Personne n’avait osé faire de commentaire. La serveuse, magnifique noire élancée, s’était postée devant eux sans dire un mot. Elle ressentait leur présence comme une provocation. On disait que l’apartheid c’était du passé, que plus personne n’y pensait aujourd’hui mais à ce moment précis, elle ne pensait qu’à ça et aux humiliations vécues par ses aïeux.
Et puis l’homme a parlé, il a demandé la carte des boissons. Impressionné par la fierté silencieuse de la jeune femme, il était sans voix. Il se contenta de pointer du doigt ce qu’ils souhaitaient consommer en indiquant « deux » avec ses doigts. Il accroissait ainsi, sans le savoir et même sans le vouloir, l’agacement de la barmaid qui y vit plutôt un signe de victoire, un de plus de la part de ces blancs qu’elle haïssait viscéralement.
Et pourtant, ils n’avaient fait que commander deux petits blancs secs plutôt que deux cafés noirs…
Je vous invite à aller voir dès demain sur le site Brik a Book les autres participations, je sollicite votre indulgence à mon égard (sans fausse modestie, juré, craché!) et je vous souhaite un bon amusement.
Vas y, lâche toi !
Et comment donc!
Bonjour Bernadette,
C’ est une chouette initiative ! Et j’ apprécie ton texte ( sincèrement, sans flatterie, ni condescendance), mais je n’ ai pas trouvé les autres ! Les blogs ne sont pas vraiment ma spécialité, moins que Facebook en tout cas, pour lequel je peux éclairer ta lanterne. Bonne soirée.
Merci Gene. Normal que tu n’aies pas trouvé les autres, ils seront publiés demain. J’ai lu que c’était pour le 7 janvier mais je ne savais pas s’il fallait publier avant pour mettre le lien sur Bricabook le 7 ou pas… Quelques petites mises au point et ça devrait aller
J’irai aussi voir demain sur le site ce que d’autres ont écrit.
Bonne nuit.
Super !
Comme quoi il faut COMMUNIQUER pour dissiper les incompréhensions !
2 petits blancs secs contre 2 (grands) cafés noirs ne font pas le poids ! ;)
Jolie chute !
Merci
J’aime bien ces petits textes, ils sont comme de petits bonbons qu’on se pose sur la langue. Parfois, ils explosent, parfois ils fondent, mais ils sont toujours de belles surprises. C’est une pratique dans laquelle Alma et Dominique excellent aussi et je trouve ça génial d’en avoir de plus en plus sur les blogs.
Waouw, venant d’une autrice scribouillasse, c’est encourageant
Bonjour Bernadette !
Avec un café tenu par des amérindiens tu aurais pu te lancer dans ” Le Rouge et le Noir ” comme Stendhal ! Mais … j’aime bien ton approche !
Bonne journée,
Pierre
Merci Pierre mais je suis loin du style stendhalien et je n’ai même pas honte
Bonne journée.
Si ta traduction que tu as faite de l’enseigne n’est pas la bonne, et bien je dirais… Tant mieux puisqu’elle t’a judicieusement inspirée. C’est original, bien mené et la chute est efficace ;) Merci pour cette première lecture prometteuse !
En fait je n’ai pas essayé de traduire l’enseigne. En lisant, j’ai spontanément “compris” café pour noir(s)”.
Va savoir pourquoi…
Et merci pour ton passage.
De l’art de bien communiquer. Ton texte en est la parfaite illustration ! :)
Bienvenue à l’atelier ! ;)
Merci. Je pense que je vais me plaire dans ton atelier
Bel essai pour une première, agréable lecture !
Merci c’est encourageant.
On va voir ce que vaudra le deuxième texte