Ce mois-ci, la photo proposée par l’atelier d’écriture en ligne Bric a Book est celle ci-dessous. Vous trouverez à la suite le texte que j’ai imaginé en voyant cette photo.
Bonne lecture et, comme d’habitude, j’aimerais avoir vos avis, critiques, commentaires,…
Et pour voir ce que cette photo a inspiré aux autres participants, c’est ici que ça se passe.
Le vélo de Léo
Léo avait rangé son tricycle bien comme il faut, pile entre les deux lignes blanches. Il savait bien que Maman faisait une manœuvre pour mieux se garer quand, par hasard, un pneu de la voiture familiale chevauchait une ligne de parking. Et, comme il devenait grand, il tenait à tout bien faire. Il devenait d’ailleurs tellement grand qu’il avait décidé d’abandonner son tricycle. Ses copains se moquaient de lui et le traitaient de bébé quand il voulait faire la course avec eux. Il faut dire qu’eux roulaient déjà sur des vrais vélos ! Oh certes, ils avaient des stabilisateurs mais bientôt ils pourraient s’en passer. Léo avait demandé au Père Noël de lui apporter un nouveau vélo mais Maman lui avait dit que ce n’était pas un jouet d’hiver et qu’il ferait mieux de demander autre chose. Il avait quand même gardé son idée et chuchoté au vieux barbu du supermarché que, lui, ce qu’il voulait c’était une belle bicyclette verte mais il faut croire que ce dernier était sourd puisque, au matin de Noël Léo avait trouvé un robot miniature et des jeux de société.
Pâques approchait et il espérait que cette fois le lapin de Pâques, bien plus jeune et plus agile que le Père Noël, penserait à lui apporter ce qu’il souhaitait plus que tout au monde en plus des habituels œufs en chocolat. Léo était perdu dans ses rêves quand soudain un grand bruit dans la rue l’effraya. Il se précipita à la fenêtre du salon avec curiosité et vit un petit tas de ferraille sur la chaussée. Juste à côté, un monsieur avait l’air bien embêté en regardant le tricycle, car c’était bien lui, réduit en un genre de sculpture métallique qu’on aurait facilement pu prendre pour une œuvre abstraite !
Il faut dire que les deux lignes blanches n’avaient été tracées que la veille par des ouvriers qui préparaient une intervention au milieu de la voirie…
Le conducteur regardait de tous les côtés quand la maman de Léo sortit de chez la voisine et, en un regard, comprit ce qui venait d’arriver. Après avoir discuté un moment, l’homme admit qu’il avait été distrait une seconde et que l’accident aurait pu avoir des conséquences bien plus graves. Soulagé, il proposa, pour se faire pardonner, de rembourser le jouet. Léo, qui avait suivi les échanges depuis son poste d’observation, comprit directement le marché. C’est sûr, il faudrait bien maintenant que Maman l’emmène chez le marchand et pas question de tricycle de bébé cette fois !
La vie donnant parfois un bien pour un mal, le moment était enfin venu, pour Léo, de recevoir le vélo de ses rêves!
Souvenirs … Souvenirs ! Belle piste pour l’ écriture. Bonne journée à toi.
Merci Gene, belle journée à toi et à vendredi probablement dans une autre ambiance d’écriture
Je serais contente de te voir , si tu as l’ opportunité de venir . Amitiés.
Bonjour Bernadette !
En tricycle ou en vélo: ça roule toujours pour toi !
Pas de bobo et en perspective un beau vélo ! … C’est une affaire qui roule aussi pour Léo !
Bonne journée !
Pierre
Et moi, contrairement à Ti Suisse, je n’ai pas un petit vélo dans la tête
Bonne journée.
C’est ben vrai ça ! Il a du faire une sévère chute de vélo dans sa jeunesse !
Bonne journée !
PS: ça rame un peu sur ton blog pour accéder aux commentaires ! Avant cela allait beaucoup plus vite !
A toute chose malheur est bon!
C’est ce qu’on dit et je crois que cela satisfait pleinement Léo .
Je pense aussi que Léo est content…
Bonne journée.
Belle histoire, comment le destin parfois répare les injustices.
Dommage que ce soit parfois seulement
Bonne journée.
C’est plein d’enfance et de rêves d’absolu! J’aime l’évocation de ces souvenirs, avec cette pointe de sentiment d’injustice au coeur de beaucoup de jeux d’enfants!
C’est vrai que petit on se sent souvent incompris…
Le problème c’est que parfois en grandissant ce sentiment persiste
Tu n’as pas parlé que du tricycle, mais aussi des deux lignes blanches ! Bravo .
Je me suis appliquée
Ah j’adore que tu te serves des deux lignes pour créer ton texte, entre le créneau et l’imitation de la mère, et le message final, car finalement on a beau se mettre entre deux lignes droites, la vie nous fait toujours dévier. ;)
Bien vu.
Merci beaucoup pour ce commentaire sympathique
Belle utilisation de ces deux lignes qui apparaissent sur la photo et dont très peu parmi nous se sont servis dans leur texte. Je me suis très vite immergée dans l’histoire et j’ai bien cru un instant que je m’appelais Léo. ;) Merci pour l’agréable lecture.
Mais c’est avec plaisir
Pour moi les deux lignes apparaissaient comme une évidence dès le départ, le tricycle n’était pas rangé au milieu par hasard…
Le Hasard fait souvent bien les choses, PhotoNanie :wink:
Léo a eu un allié de choix, pour une fois !
Une histoire très mignonne qui finit bien :lol:
Gros bisous
Merci Soene. Bonne fin de journée