Brick a book 360 ✍🏻

C’est la photo ci-dessous qui sert de déclencheur d’écriture dans le cadre de l’atelier d’écriture du blog Brick a book.

Le principe? On regarde la photo et on laisse dériver notre imagination pour rédiger une histoire en quelques lignes. Parfois une contrainte est ajoutée à la photo mais ce n’est pas le cas ce lundi.

©Steven Roe/ www.instagram.com/steveroe_

Mon histoire se trouve ci-dessous…

Un vrai cauchemar! Je m’étais réveillé sur ce palier à l’ambiance apocalyptique sans savoir où je me trouvais. J’avais fait la fête la veille au soir avec deux asiatiques rencontrés dans un bar et on avait pas mal picolé il faut le reconnaître. Le Nihonshu (日本酒) ne me réussissait pas vraiment si j’en jugeais par les coups de marteau-piqueur qui résonnaient dans mon crâne.

J’étais en déplacement professionnel au Japon et, après une journée bien remplie de réunions assez tendues, j’avais eu envie de me plonger dans l’ambiance de cette ville afin de découvrir autre chose que les salles de conférence climatisées qui se ressemblaient toutes, quel que soit le continent. J’avais erré dans les rues animées et bruyantes, essayant d’éviter les nombreuses motos qui bourdonnaient tout autour de moi puis, lassé de zigzaguer, j’étais entré dans le premier bar qui me paraissait moins louche que les autres.

C’est là que mes deux compagnons de beuverie m’avaient approché, entamant la conversation dans un anglais approximatif. Nous avions sympathisé rapidement, l’alcool ayant fait tomber toutes mes inhibitions, et passé plusieurs heures à échanger des idées qui devraient nous permettre de refaire le monde afin qu’il devienne parfait à nos yeux.

Après, c’est le trou noir, l’amnésie complète jusqu’à mon douloureux réveil, couché à même le sol peu ragoûtant et sous ces néons rouge sang. La porte de l’ascenseur était ouverte et semblait bloquée ainsi que je pus le confirmer en me traînant jusque là.

Mes poches étaient anormalement plates, tous mes papiers et mon argent ayant été subtilisés de même que mon téléphone portable.

Impossible d’appeler qui que ce soit à l’aide, d’autant plus que ma voix de rogomme aurait immédiatement indiqué à mon interlocuteur à quoi j’avais passé la soirée.

En me retournant, j’aperçus une porte qui conduisait à des escaliers. Je me faufilai afin de sortir de ce cauchemar et de regagner mon hôtel où j’essayerais d’entrer discrètement. Je n’avais plus vraiment l’allure du jeune cadre dynamique un brin condescendant avec le personnel qui était arrivé avant-hier.

Honteux et confus, je me jurai, mais un peu tard comme le corbeau, qu’on ne m’y prendrait plus!

J’espère que ce texte vous aura plu et je vous invite à découvrir les textes produits par les autres participant(e)s chez Brick a book.

Je vous souhaite de passer une excellente semaine.

Cet article a 2 commentaires

  1. Geneviève Hubinon

    Je pensais bien qu’ il fallait être prudent en Chine . Tu nous en donnes encore la preuve. . Quel cauchemar bien ficelé ! Bonne soirée, Bernadette.

    1. Photonanie

      C’est au Japon mais c’est à peu près pareil ;-)

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