Balade automnale dans la Charmille
- Publication publiée :14 novembre 2016
- Post category:Nature/Paréidolie/Régions
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Aujourd’hui, profitant d’un timide soleil, je suis partie me balader dans les bois, pas trop loin de chez moi, dans un bel endroit appelé la Charmille.
C’est Simon des Marets, receveur général du prince-évêque de Liège, qui fit édifier un ensemble comprenant un château et des dépendances au début du 18ème siècle. La charmille fut érigée en 1885 par J. R. Nys, un ancien industriel devenu rentier.
L’endroit porte un nom bien de saison et nous met directement dans l’ambiance…
Il a bien plu les derniers jours et la pluie a laissé derrière elle des miroirs naturels reflétant joliment les arbres du chemin.
Ce très bel arbre, dans lequel une rechute de paréidolie me fait voir un personnage de profil avec un long nez fin, est bien mis en valeur par les deux piliers qui guident mon regard.
Un panneau, à l’entrée, nous explique que nous allons voir une charmille ne manquant pas de…charmes .
Impressionnante et jolie cette charmille, vous ne trouvez pas?
Un des charmes a tellement charmé une pièce métallique qu’il l’a engloutie et, du coup, le bois s’est déformé au point de ressembler (à mes yeux) à une partie de tête d’éléphant!
Plus loin, je rencontre des charmes enlacés ou fusionnés…serait-ce pour ça qu’on les appelle « charmes »?
Au bout de la charmille, on aperçoit à nouveau le ciel tout entier et cette croix de pierre dont l’emplacement m’ étonne avant la découverte de l’info ci-dessous…
Madame de Behr née Victoire
Épouse de monsieur le chevalier de Haut-Marais
Laquelle est décédée le 16 novembre 1819. C’est en effet, à cet endroit précisément, que dans la froidure de l’hiver, dame Victoire fut découverte inanimée, sortie de ses étriers.(source)
Dans le même coin, je croise deux étranges animaux ou plutôt des bouts de bois qui m’évoquent une tête de chien et un escargot géant et pourtant je vous assure que j’ai bien emprunté des chemins automnaux et pas aux tonneaux!
Pour quitter l’emplacement de la charmille, j’emprunte une rue portant le nom de Vert Buisson (certainement davantage d’actualité au printemps à mon avis parce qu’il n’y a pas grand chose de vert en cette saison…)
La dernière photo de l’endroit, c’est ce pignon de maison où l’on trouve une croix avec cette inscription « O Crux ave, spes unica » ainsi que la date de construction et un blason, probablement celui du premier propriétaire.
Comme quoi, on ne doit pas forcément s’éloigner beaucoup de son domicile pour découvrir des endroits…pleins de charme(s)!