On se doute que l’hiver n’a pas dit son dernier mot mais, comme on dit, ce qui est pris est pris et les températures dignes d’un très beau printemps que nous connaissons depuis quelques jours invitent à la promenade dans différents coins de notre beau pays.
Ce village, dont l’existence est prouvée depuis 1230, deviendra très vite une seigneurie de type médiéval.
Notre balade commence sur la place de la Halle où ce que nous remarquons en premier est l’hôtel de ville si particulier.
On dit souvent que « les Clermontois se marient sur la rue » parce que l’hôtel de ville d’origine enjambait déjà la chaussée. Cette particularité a été maintenue lors de la reconstruction en 1888. C’est à ce moment qu’a été ajoutée la tour en poivrière.
En face de l’hôtel de ville se trouve l’église Saint-Jacques le Majeur (17ème siècle). Implantée en hauteur, elle domine le village auquel elle semble tourner le dos en raison de l’absence de parvis et de l’entrée latérale.
A partir du 17ème siècle, les constructions en bois ont progressivement laissé la place à des construction en pierre de style Renaissance Mosane. C’est le cas de la Maison Pirenne située à droite de l’église.
Juste à côté de l’église, se trouve logiquement la maison du curé. On y découvre un chronogramme gravé sur les pierres de taille qui entourent l’entrée.
D’autres photos prises à proximité:
Ci-dessus on voit « le bac » ou « fontaine Saint-Jean » qui a servi de lavoir pendant plusieurs siècles. Les habitants du village viennent encore parfois s’y approvisionner en eau. Cette source servait surtout à alimenter le ruisseau qui faisait tourner le moulin du seigneur. Elle ravitaillait également les douves du premier château disparu de nos jours.
C’est ici que nous quittons Clermont sur une dernière vue prise d’un peu plus haut au retour de la promenade à travers champs.