Je participe maintenant de manière hebdomadaire à l’atelier d’écriture en ligne Brick a book. Les textes sont envoyés en commentaires et commentés directement sur le post chez Alexandra.
La photo proposée pour ce 329ème atelier est celle ci-dessous.
Et voici l’histoire qu’elle m’a inspirée:
L’eau vive
A chaque fois qu’elle posait son doigt doucement à la surface de l’eau, des ronds concentriques se formaient et s’éloignaient tout aussitôt avec un effet un peu hypnotique…
Elle aimait sentir la fraîcheur de l’onde sur sa peau, le frisson qui se propageait le long de sa main et au-delà. Elle recommençait encore et encore, essayant de poser le plus petit bout de doigt possible, juste assez pour sentir l’eau sans créer de remous. Jamais elle n’y arrivait et cette victoire permanente des éléments sur sa propre volonté l’énervait au plus haut point. A l’eau, non mais à l’eau quoi pensait-elle avec rage. Elle n’avait pas encore compris que parfois impossible est bien français.
Et d’abord, pourquoi des ronds et pas autre chose? Son doigt n’était pas parfaitement rond que diable, il était même plutôt tordu. A tel point qu’elle cachait souvent ses mains et regrettait l’époque où les élégantes portaient des gants crochetés au coton blanc. Et donc pourquoi ne créait-elle que des encyclies alors qu’elle aurait tellement voulu se démarquer et faire des cœurs par exemple ou autre chose, à l’instar de ce qui décore parfois joliment la crème sur le café?
Elle en était là de ses réflexions quand d’un gros « splash » un poisson sauta dans la barque! Elle eut tellement peur qu’elle se redressa d’un bond, fit chavirer la légère embarcation et se retrouva dans l’eau entourée de nombreux et très grands cercles autour d’elle, comme autant d’éclats de rire moqueurs de la rivière. L’humidité la sortit de ses rêveries et, trouvant finalement la situation parfaitement ridicule, elle se senti prise d’un fou-rire irrépressible à son tour.
Et puis, parce que je ne peux pas m’en empêcher et que j’aime ça, je vous propose en partage une version féminine tout en légèreté et fort d’à propos des Moulins de mon coeur.
Un grand rond précédé d’ un 1 pour ce texte plein de légèreté et humour . A bientôt, Bernadette.
Merci Gene, à samedi
Encyclie, vous disiez ?
C’est cela oui :-D
C’est drôle, dans les commentaires sur le site Brick a Book, personne n’a fait de remarque à ce sujet…
Un texte agréable à lire avec des pointes d’humour juste ce qu’il faut…
Une belle idée sur cette photo…
Ah, et puis la version des « Moulins de mon coeur » que tu nous proposes est superbe ! ;)
Merci Jos et ravie de t’avoir fait découvrir cette version de la chanson