Quelques adaptations bien compréhensibles ont été apportées sur le blog Brick a book qui essaye de continuer à nous divertir en ces temps si particuliers.
Voici les mots d’Alexandra sur cette nouvelle mouture:
Après quelques essais d’un texte en mode « cadavre exquis » où chacun mettait sa petite touche personnelle, je sais que certains n’y trouvent pas leur compte, aussi voilà ce que je vous propose : le mardi et le vendredi, je poste une photo, et vous écrivez chacun votre texte (que vous postez dans les commentaires.) Il s’agit des règles habituelles de l’atelier d’écriture, sauf que là, sa fréquence est doublée (d’une fois par semaine, nous passons à deux.), puis le mercredi et dimanche, je posterai le début d’un texte et ce sera à vous de le poursuivre en participant chacun votre tour.
Vous trouverez ci-dessous la photo proposée pour ce premier vendredi d’écriture suivant la nouvelle organisation et, juste en-dessous, le texte qu’elle m’a inspiré.
Mais qu’est-ce qui m’avait pris de l’écouter! Mon amie Martine m’avait raconté qu’elle avait été faire une visite insolite au Musée de la Boverie à Liège: le sujet de l’expo semblait intéressant mais la particularité était surtout que, lors de cette séance, les visiteurs étaient nus comme des vers.
Cette expérience l’avait tellement enthousiasmée qu’elle m’avait invitée à faire partie du groupe qui organisait une visite du Paris souterrain dans le même accoutrement ou plus exactement sans accoutrement. Et moi, comme une idiote, par bravade peut-être, j’avais répondu « pourquoi pas? »
L’entrée se faisait par la descente vers les toilettes publiques et de là un portillon nous donnait accès au Paris souterrain.
Afin de nous mettre « dans l’ambiance » nous avions commencé à nous dévêtir dès le départ. Nos grosses vestes avaient été déposées sur la rambarde qui surplombait les escaliers qui conduisaient au ventre de Paris. Je croisai discrètement les doigts en espérant retrouver la mienne à la sortie parce qu’un petit vent frisquet m’avait déjà fait frissonner.
Arrivés au sous-sol, nous envoyions tous valser tous les textiles que nous portions et, un peu gênés quand même, nous nous préparions à l’aventure sous les yeux amusés de Monsieur Pipi.
Notre progression commença en silence et puis un rire s’échappa, puis un autre, puis un soupir, puis quelques remarques fusèrent. L’ambiance se dégelait peu à peu entre nous. Mais il n’y avait qu’elle parce qu’un méchant courant d’air nous entourait désagréablement. J’espérais ne pas m’enrhumer en plus.
Heureusement la visite ne dura pas trop longtemps et nous reprîmes bien vite le chemin des toilettes par où nous étions arrivés.
Jamais plus je ne me laisserais embarquer dans pareille aventure, Martine l’avait bien compris qui m’offrit d’aller boire un chocolat chaud pour me réconforter et accrocher à nouveau un sourire à mes lèvres presque gercées.
Voilà, c’était ma participation à ce projet bihebdomadaire. Je verrai si je tiens le rythme mais, quoi qu’il en soit, je vous encourage à aller lire les textes nés de cette photo. Certains sont drôles, d’autres émouvants et ils se trouvent juste ici.
Bonjour Bernadette !
Et par les temps qui courent, tu n’avais même pas gardé ton masque ? C’est dangereux ça !
Bon samedi !
Pierre
Ceci est une fiction Pierre :-D Toute ressemblance avec des personnages…
Où sont ils tous partis ? Se laver les mains ?
Ou chercher leurs masques, va savoir… :-D