Le lundi est le jour où je laisse voguer mon imagination pour rédiger une histoire déclenchée par une photo proposée sur le blog Brick a book.
Cette semaine, il s’agit de la photo ci-dessous.
Et voici les mots qu’elle m’a inspirés:
Depuis qu’on vivait dans ce pays qui nous avait accueillies, Maman était beaucoup plus cool avec moi. Elle avait bien un peu crié quand elle avait vu mon tatouage mais, comprenant que c’était trop tard, elle n’avait plus rien dit.
Elle avait aussi accepté de me payer un smartphone pour que je sois comme tous mes copains même si pour ça on avait dû manger des pâtes au beurre pendant un mois…
La vie n’était pas simple, même si ma mère trouvait des petits boulots de ci de là pour grossir un peu la maigre allocation qui nous permettait tout juste de survivre depuis que Papa nous avait quittées.
Alors même si je craignais que quelqu’un nous surprenne et que dans ce cas je ressentirais une honte pas possible, je la laissais faire quand elle voulait tresser mes cheveux comme à une petite fille. Je savais que c’était sa manière à elle de se rassurer, de se dire que j’étais toujours son bébé et que j’avais besoin d’elle. Il me suffirait de passer la main dans mes cheveux pour les ébouriffer une fois le coin de la rue tourné. Mais ce petit moment entre nous je savais qu’elle y tenait et le moins que je puisse faire était de le lui accorder.
Pour continuer la lecture, je vous invite à parcourir les textes des autres participant(e)s sur Brick a book.
Bonne semaine à tout le monde 😊.
C’est un texte charmant, Photonanie, j’aime beaucoup la tendresse de cette fille qui se laisse tresser les cheveux pour faire plaisir à sa mère.
Merci à toi marina, nous nous sommes penchées toutes les deux sur les cheveux
Oui
Hello PhotoNanie
Des pâtes au beurre, j’adore ça !
L’idée conductrice nous mène à quelques différences de pensées mais l’image parlait d’elle-même :lol:
Une autre façon plus douce de décrire la scène.
Bises
Merci Soene, belle journée d’automne.
C’est fou, en quelques jours, les feuilles des arbres sur la place en face ont jauni et elles meurent déjà :roll:
De chez moi je vois les arbres que j’ai mis en entête, c’est beau quand il y a un peu de soleil.
Tout est mieux avec le soleil, la misère est moins triste comme dit la chanson :lol:
Il me semblait avoir répondu à ton commentaire :roll:
Les feuilles étaient belles et d’un coup, elles sont toutes sèches et bien moches.
Le temps est gris, le couvre-feu est mort, enfin non, pas encore, à minuit :roll:
Hauts les coeurs !
On l’aura ce virus de merde…
Gros bisous
Bonjour Bernadette !
Des tresses sans détresse remplies de tendresse ! C’est très chouette !
Bonne journée et bonne semaine !
Pierre
Oui et elle ne chante pas « ne touche pas à mes tresses »
Bonne semaine à toi aussi Pierre.
Et, à ton avis, Maman va ensuite tirer une petite taffe sur le joint que vient de préparer sa fifille ? ;)
Ce n’est pas impossible
Petit texte très touchant et sensible ! Merci !
Merci Maïté, bon après-midi.
Bonjour,
Donc la fille tripoterait un smartphone tandis que maman s’occupe de ses cheveux?
J’aime bien ton interprétation de la photo.
Bonne journée à toi,
Mo
Non son smartphone est à terre, elle tripote un joint et un briquet comme l’a fait remarquer Géhèm
Merci d’être passée Mo
Ces deux femmes qui tressent le fil de leur vie du mieux possible dans le respect mutuel, c’est touchant !
Merci Gene.
Que de bons sentiments pour sa mère a ton personnage! Bravo photonanie!
Merci beaucoup Kroum.