Voyage, voyage: l’Albanie
Quand j’ai partagé les photos du site de Butrint, je me suis dit que c’était dommage de ne parler que de ruines en Albanie.
En fait, je n’ai pas vu grand chose de ce pays (on y allait essentiellement pour le site archéologique) et ce que j’y ai vu ne m’a pas vraiment donné envie d’y retourner…mais c‘est une excursion souvent proposée quand on est à Corfou vu que la distance entre les côtes grecque et albanaise est très faible.
Nous avons donc embarqué assez tôt le matin direction Saranda. Vous voyez, ci-dessous, le bateau que nous avons pris au port de Corfou. La traversée dure un peu plus d’une heure.
Il existe également des “fast ferries” impressionnants à voir qui font la traversée en 35 minutes seulement. C’est fascinant de les voir se déplacer, on a l’impression qu’ils “marchent” sur l’eau! Et dire que je me suis longtemps demandé, enfant, si les petits bateaux avaient des jambes
Premières vues de la côte albanaise: le pays est montagneux et a l’air peu construit.
En nous approchant, nous voyons quelques gros immeubles typiques d’un bord de mer et pas très harmonieux.
Il faut dire que la moitié de la population vit encore de l’agriculture. Le pays essaye de se relever des accidents de l’histoire et de son régime politique qui fut parmi les plus durs de la région. C’est un pays qui est en plein développement mais le tourisme peine à convaincre. Les infrastructures y sont de mauvaise qualité et la population locale est très pauvre.
Arrivés à Saranda on découvre qu’il y avait probablement un chemin plus court mais l’organisateur de l’excursion doit avoir ses raisons je suppose…
A peine débarqués, nous sommes sollicités par des femmes et des enfants qui veulent nous vendre des fruits. Quelqu’un leur demande le prix…qui est vraiment prohibitif! Comme souvent, les personnes pensent que les touristes sont millionnaires et donc qu’on peut leur demander n’importe quoi.
Tout le long du bord de mer, nous voyons des femmes qui vendent leurs ouvrages: napperons, chaussons (improbables!) pour bébés. La discussion est difficile, la barrière de la langue et la monnaie du pays, le lek, ne facilitent pas les choses.
En poursuivant la promenade au bord de la mer Ionienne, nous voyons de jolies sculptures en marbre qui ont l’air un peu incongrues vu le décor ambiant, un peu comme si elles avaient été posées là sans réflexion aucune… C’est joli mais par exemple il n’y a aucun transat, aucun banc pour s’asseoir sur la plage de gravier. On n’y trouve que ce qu’on y apporte apparemment.
S’il y a une chose que j’ai aimé dans ce pays, à part le site archéologique?
Oui, heureusement vu la chaleur ambiante