Pas de photos personnelles aujourd’hui je vous explique pourquoi ci-dessous.
En fait, le titre n’a jamais aussi bien correspondu à l’article qu’aujourd’hui et je regrette de n’avoir entendu parler de ce projet que hier aussi je m’empresse de partager l’info puisque je ne pourrai pas pour des raisons pratiques aller moi-même photographier l’endroit.
Recette pour préparer un “Remember souvenir” bluffant.
Durée: compter environ 95 jours
Nombre de personnes: un paquet en comptant les artistes invités et les visiteurs
Ingrédients:
- 1500 bombes de peinture
- trouver et pourvoir investir 5 immeubles sur 8 niveaux ( 25.000 m²) voués à la démolition: les immeubles Solvay à Bruxelles
- un artiste urbain typographe, Denis Meyers
- 150 carnets de dessins rédigés en 20 ans par cet artiste
Recette:
Bien homogénéiser le tout et se dépêcher d’aller voir l’expo avant le 26 juin, après ça risque d’être trop tard…
Toutes les infos sur Remember souvenir ici
Ce qu’en dit Denis Meyers:
C’est pas spécialement un délire égocentrique dans le sens : je vais faire la plus grande surface jamais peinte, explique l’artiste, ce n’est pas ça ma démarche.On m’offre un terrain de jeu complètement dingue, je me suis battu pour l’avoir, je me bats encore tous les jours pour que tout se passe bien avec les riverains et la commune. C’est quelque chose que je ne garde pas pour moi, je le propose aux gens. (source)
Les visites de l’expo ont commencé le 23 avril et se termineront probablement le 26 juin juste avant la démolition des bâtiments.
Il s’agit donc d’une exposition éphémère dont ne resteront que des photos dans le Collector Book.
Oscar Wilde disait “L’art est inutile”, qu’aurait-il donc pensé de ce gigantesque travail destiné à disparaître…
Je ne vais pas me lancer dans une analyse sociologique mais je pense que l’artiste a réalisé un rêve, il a transmis des messages, les visiteurs ont apprécié pendant un peu plus de 2 mois, il restera des traces visuelles sous forme de photos,… De mon avis, le bilan est très positif.Il y a tellement d’oeuvre d’art dans le monde dont nous ne verrons jamais que des photos alors pourquoi bouder l’art urbain si on aime ça?
Et puis si on ne faisait jamais que des choses utiles dans le vie, qu’est-ce qu’on s’ennuierait
Bonjour Photonanie. Je suis de retour et je reviens ” doucettement ” avec ce bel article au titre expressif bien que murmuré …
Oui, si on cherchait toujours la raison de l’art, son utilité, on serait nombreux à ne plus oser dire, à ne plus parler de telle ou telle oeuvre en disant son ressenti.
J’aime aussi l’art éphémère, tel celui des artistes illustrant sols et murs à la craie. Ainsi, la photo fait trace, après ” l’effacement ” (naturel ou non comme dans le cas des immeubles Solvay).
Merci Photonanie. Bonne fin de journée.
Merci beaucoup Midolu, c’est un plaisir de te voir de retour.
Je suis sincèrement ravie que cet article te plaise, je l’ai rédigé en laissant mon clavier exprimer ce que cette action m’inspirait.
J’espère que tes vacances se sont bien passées.
Bonne soirée et à bientôt .