Nous abandonnons les villes de la frontière franco-espagnole pour aller cette fois visiter la charmante petite ville de Salies de Béarn.
Selon la légende, Salies-de-Béarn aurait été découverte suite à une partie de chasse. Un sanglier traqué aurait échappé à ses poursuivants. La bête blessée aurait été retrouvée dans un marécage quelques jours plus tard en train d’agoniser, les soies couvertes de cristaux de sels. Dans un dernier souffle de vie, le sanglier leur aurait déclaré en béarnais « Si you nou eri mourt, arres n’y bibéré » : « Si je n’y étais pas mort, personne n’y vivrait. ». c’est ainsi que les hommes auraient découvert la présence de l’eau salée à Salies-de-Béarn et s’y seraient installés (source).
Il est important de se souvenir de la valeur du sel à l’époque. Sans sel, aucun moyen de garder les aliments. Celui qui possédait du sel en quantité était donc assuré d’une grande richesse. Savez-vous que le sel de Salies est un des 2 seuls qui puisse être utilisé pour la préparation du Jambon de Bayonne avec IGP (indication géographique protégée)?
Une dernière information encore, la Commission européenne a reconnu l’appellation « Sel de Salies de Béarn » comme IGP le 14 juin 2016.
Le bourg
Des maisons typiques de Salies
Une plaque apposée sur une façade nous rappelle la visite de Jeanne d’Albret à Salies au 17ème siècle.
Des vieux ponts enjambent le Saleys
Des maisons aux toits typiques de Salies
Un syndic de 40 part-prenants, tous descendants des premières familles installées sur les lieux, est élu tous les 5 ans et a la mainmise sur l’or blanc de Salies.
Si cette ville vous a plu et que vous souhaitez en savoir davantage sur son histoire, je vous invite à me suivre ici pour découvrir d’autres choses intéressantes.
Bonjour Bernadette !
Voila un article qui ne manque pas de sel ! Tu n’aurais pas une petite histoire salée à y ajouter… juste pour corser comme disait ma grand-mère ? C’est bien joli en tous cas !
Bon dimanche, bonne messe et bonne manif pour tous ! Que le sain d’esprit soit avec toi !
Pierre
Ah non, pas d’histoire salée aujourd’hui, je reste sage.
Bon dimanche.