La petite ville ardennaise de Saint-Hubert se trouve dans le sud-est de la Belgique, dans la province du Luxembourg.
Elle porte le titre de « Capitale européenne de la chasse et de la nature » depuis 1991. Je n’entrerai pas ici dans le débat du pour ou contre la chasse, ce n’est pas le but. Sachez cependant que la chasse et tout le cérémonial qui l’entoure font partie intégrante de la renommée de la ville qui est également la capitale internationale de la trompe de chasse.
Dès qu’on met un pied à l’office du tourisme, on comprend que l’attachement au cerf a perduré depuis que Hubert, simple chasseur, se serait converti lorsque un cerf portant une croix sur la tête lui serait apparu.
Son culte se répand dès le 13ème siècle, de la mer du Nord aux Alpes, du Rhin à la Loire. Hubert qui fut évêque du diocèse de Tongres-Maastricht au 8ème siècle est rapidement devenu un saint, 16 ans après sa mort. Puis la légende en fait un chasseur converti et un guérisseur de la rage. Son corps est transféré au 9ème siècle, de Liège jusqu’à la forêt d’Ardenne, au monastère d’Andage (la future ville de Saint-Hubert).
C’est là que ses reliques seront vénérées par des milliers de pèlerins. De telle sorte que, grâce aux offrandes des fidèles, le monastère devient un centre religieux, intellectuel et artistique renommé. Au 12ème siècle, Andage perd son nom au profit de Saint-Hubert. Et bien que les reliques du saint disparaissent lors du saccage de l’abbaye par les Huguenots français en 1568, le monde de la chasse reste fasciné par ce héros. (source)
Parmi les édifices intéressants à voir dans la ville, j’ai choisi de commencer par l’abbaye bénédictine et la basilique abbatiale qui se trouvent toutes les deux sur la grande place du marché, en centre ville.
L’abbaye de Saint-Hubert
La basilique
L’hôtel de ville
Inscrit au patrimoine civil public de Wallonie, cet immeuble communal “dessiné”, tranchant très nettement avec les volumes traditionnels qu’il côtoie, est inspiré du néoclassicisme. Il a été construit entre 1864 et 1873 sur les plans de l’architecte Bouvrie. La façade a été réalisée en pierre de taille granitique d’Ecaussines. Il est flanqué d’un impressionnant escalier à double volée qui a remplacé le perron monumental.(source)
La plaque commémorative, que nous voyons ci-dessous, est apposée sur le soubassement de l’hôtel de ville et rappelle aux jeunes générations qu’ici a eu lieu la bataille des Ardennes.
Restons encore un peu dans le souvenir…
à Saint Hubert évidemment ça tire dans tous les coins
Tout à fait, et on entend partout le son du cor quand il trompe
Bonjour Bernadette !
Il y a des cors et des cornes partout … il y a-t-il plus de cocus qu’ailleurs ?
Mieux vaut fêter la Saint Hubert que la Saint Tubard !
Bonne journée !
Pierre
Je ne connais pas tous les secrets des Borquins* mais je sais que pour les cerfs on parle de bois plutôt que de cornes…
Bonne journée
*: Borquin, c’est le surnom donné aux habitants de Saint-Hubert. En règle générale, les Borquins sont fiers de l’être et ont le caractère très ardennais !
Plus têtu que ça tu meurs …
Bonjour.
Très beau petit reportage sur “ma” ville et que je viens de découvrir un peu par hasard. Très belles photographies. J’ai partagé votre article sur ma page facebook https://www.facebook.com/sainthubert.be
Cordialement – Léon.
Bonjour, Léon
Avez-vous vu le 2ème article sur le même sujet?
C’est aussi “ma” ville puisque j’y suis née (rue Saint-Michel) et j’y ai passé beaucoup de temps dans ma jeunesse
J’avais envie de replonger (un peu) dans mes souvenirs…
PS: ce ne sont pas des cartes postales, ce sont des photos personnelles (comme toutes les photos de mon blog) que j’ai mises en page
Bonsoir.
Non, je n’ai pas vu ! J’y vais de ce pas.
Si vous êtes de Saint-Hubert, puis-je vous suggérer la visite de mon site https://www.sainthubert.be , ça devrait vous rappeler des souvenirs !
Bien à vous . Léon
Effectivement ça me rappelle des souvenirs. Je viens de regarder la section relative au Fays. (J’allais aux myrtilles dans le bois sur lequel donnait le jardin de mes grands-parents ;-))
Je cherche depuis longtemps une représentation du lavoir qui s’y trouvait mais je n’en ai pas vu chez vous (je n’ai peut-être pas bien regardé).
L’endroit qu’on appelait “le tram” me parle également.
Je possède aussi le premier livre (d’Emile Pêcheur) présenté dans votre biblio. Je l’ai trouvé après le décès de ma maman.
http://www.sainthubert.be/avenue-nestor-martin-le-quartier-de-la-gare-la-maladrerie-mart20-jpg.html
Elle n’est pas bien située dans ma collection, erreur que je vais bientôt corrigée .
Le lavoir dont j’ai le souvenir, celui du Fays, ne ressemblait pas à ça…
C’est pourtant celui-là .