Le temps est venu de partager le texte que j’ai écrit pour cette édition de l’agenda ironique de mai.
Je ne sais pas si c’est pareil pour les autres organisateurs mais ma participation, en ayant moi-même fixé les contraintes, m’a paru un peu plus difficile.
Bref, voilà mon texte:
Mon voyage au Nunavik
J’en avais tellement rêvé et maintenant j’y étais enfin!
Enfin…j’y étais, c’est vite dit, il me restait la partie la plus difficile du voyage à faire.
Faire toutes les formalités m’avait pris trois longues semaines. On m’avait baladée d’une administration à l’autre, c’est que ce n’est pas commun d’aller au Nunavik.
Nunavik, rien que le nom me transportait déjà avec bonheur en pensée dans le grand Nord…
Nord, Lapons, Inuits, des mots qui vont si bien ensemble et qui tournaient en boucle dans ma tête depuis que j’avais lu ce roman.
Ce roman, je l’avais découvert par hasard à la librairie voisine et, bien que je ne lise jamais rien, ma syllogomanie m’avait poussée immédiatement à l’acheter.
Acheter sans nécessité pour le seul plaisir d’accumuler des choses souvent sans intérêt, voilà bien, aux yeux de mes proches, un des problèmes de ma vie.
Vie que je passe à chercher mes chats adorés parmi les montagnes d’objets qui encombrent les dix pièces de mon domicile…
Mon domicile je l’ai quitté il y a déjà deux jours, une fois ma valise bouclée, en confiant les soins de mes matous à une voisine aussi ailurophile que moi, c’est dire ! J’ai vraiment beaucoup de chance qu’elle soit là.
Là où je suis en transit actuellement, il aurait été insensé d’emmener mes douze compagnons, les pauvres auraient été malheureux dans leurs cages de transport sans compter qu’ils auraient risqué d’avoir les pattes gelées et que j’aurais à coup sûr été cataloguée de bec à foin !
Foin de tracasseries administratives ! Il semble que je puisse enfin entrer sur le territoire après avoir dû écouter les douaniers énumérer toutes leurs coquecigrues.
Grues, ou plutôt oies sauvages à ce qu’il paraît, que je vais rencontrer dans cette région qui a hanté mes nuits de façon totalement inouïe.
Inouïe comme les Inuits souriants qui m’accueillent déjà à bras ouverts…
NB : Le point de départ de ce voyage est le magnifique roman « Nirliit » de Juliana Léveillé-Trudel.
J’espère vous avoir emmené avec moi et je rappelle que la date limite pour m’envoyer les textes est le mercredi 25 mai. N’hésitez pas, j’attends les retardataires 😊. Ensuite nous voterons jusqu’au 1er juin inclus.
D’ici là, je vous souhaite d’excellentes journées.
Bonjour Bernadette,
Tu dis avoir eu du mal mais je trouve que tu as réalisé une belle performance. Le style du texte est prenant et fluide.
Bon après-midi
Mo
Merci Mo, tu es trop bonne avec moi
Bonne fin de journée.
Peux-tu croire que je ne suis jamais allé au Nunavik ? Il s’agit de la région la plus nordique du Québec (à ne pas confondre avec le Nunavut, qui est aussi un territoire du Grand-Nord, mais celui-là du Grand-Nord du Canada) et ce n’est pas facile d’accès, et c’est aussi très cher. La plus grande “ville” du Nunavik est Kuujjuaq (anciennement Fort-Chimo) et un billet d’avion de Montréal à cette petite municipalité nordique est plus cher qu’un vol Montréal-Paris. Le choix est vite fait pour moi !
Mais bon, je te souhaite de pouvoir y aller un jour, si c’est là un de tes rêves. 
J’ai adoré le roman que je cite, le reste n’est que fiction pour l’agenda ironique (tu sais que je n’ai pas 12 chats voyons)
Par contre j’aimerais chanter et vivre “je reviendrai à Montréal…”
Je n’ai pas l’impression que tu as eu du mal à écrire ton texte.
Je l’ai lu sans problème.
Oui je sais c’est plus facile à lire qu’à écrire.
Bonne soirée
Gros bisous
Merci MéméYoYo, tout le monde est si gentil avec moi
Bonne soirée également.
Chouette ton texte.
Merci Isabelle-Marie (tu n’aurais pas un diminutif par hasard
)
Bonne fin de soirée.
J’ai aimé ce voyage dépaysant. Bravo pour l’anadiplose. Il en va sans doute de l’écriture comme de la cuisine. Enoncer une consigne et la réaliser peut sembler plus difficile ( ce qui ne me paraît pas avoir été ton cas) comme déguster un plat que l’on a concocté, n’a pas la même saveur pour soi que pour nos invités :)
Je pense que tu as parfaitement mis le doigt sur le problème Mijoroy, j’ai simplement choisi des mots que j’utilise parfois et qui me plaisent bien puis il a fallu les mettre en musique un peu comme si j’avais choisi mes légumes préférés avant de chercher la recette pour les associer
Bonjour Bernadette !
1) J’ai toujours cru que la syllogomanie était la manie de collectionner les stylos !
2) Ta voisine, celle qui garde tes chats, c’est toujours Marguerite ?
3) C’est inuit comme tu voyages loin dans ta tête !
Bon mardi et bonne semaine chez toi ou ailleurs !
Pierre
Et bien tu t’es trompé Pierre pour la syllogomanie. Quant à ma voisine ailurophile, oui c’est toujours Marguerite mais je n’ai qu’un seul chat
Oui je sais je voyage aussi dans ma tête mais pas que
Bonne journée à toi.
Je ne connaissais absolument pas ce texte non plus. A mon tour, merci pour la découverte.
Je ne suis pas sûre de te comprendre (mise à part l’évocation à La Fontaine) mais merci et bonne journée à toi
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Je viens de découvrir ton texte, il me plait beaucoup. Tu nous emmène dans ton voyage tout en intégrant avec beaucoup de naturel tes contraintes. Bravo !
Merci beaucoup John, bonne journée
Sympa ton voyage au Nunavik, Bernadette.
Bonne journée.
Merci à toi de m’y avoir accompagnée
Eh bien, je la trouve très réussie ta propre consigne :) !!! Bravo pour ce texte dynamique ! Ta proposition aura donné du fil à retordre aux participants qui s’en sont donné à coeur joie ! (De mon côté j’ai appris un nouveau mot ailurophile mais quand je ne connais pas, je ne regarde pas avant d’écrire pour voir ce que m’inspire la sonorité du mot hihi !). Belle journée à toi !
Merci Sabrina, le principal est de prendre du plaisir à écrire.
Bon week-end.
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