La Gaume est une sous-région de la Wallonie en Belgique, dans l’extrême Sud de la province de Luxembourg, à la frontière franco-belge.
On ne quitte pas encore tout à fait la région puisque à un peu plus de 20 km de Montmédy se trouve la petite Provence belge où j’ai passé quelques jours et, un peu plus au nord, le site de Montauban-Buzenol où j’ai vu une oeuvre qui en a interloqué plus d’un(e) quand j’ai partagé cette photo.
Cette oeuvre se trouve sur le site classé de Montauban-sous-Buzenol où des expositions et des interventions artistiques, en intérieur ou en extérieur, sont programmées par le Centre d’Art Contemporain du Luxembourg Belge (CACLB) installé dans l’espace René Greisch.
Voici les informations et la fiche que j’ai obtenues du CACLB: “Créée sur place en 2018, à partir de branches ramassées dans les bois avoisinants, elle était initialement installée à côté des halles à charbon et a été déplacée en 2020 dans la zone située le long de la route“.
Ce n’est évidemment pas la seule curiosité du site où se mélangent vestiges du passé et oeuvres contemporaines à commencer par l’espace René Greisch (architecte belge ayant participé aux calculs du viaduc de Millau dont je vous ai déjà parlé ici).
Ces conteneurs rappellent le passé industriel du site tout en étant très contemporains et cette photo, due à J.-P. Ruelle, vous montre bien le style du bâtiment.
L’intérieur accueille diverses expositions. Par exemple, ces colonnes d’ardoises superposées séparées par de petits intervales ont été créées par Anne-Marie Klenes et appelées Résonnances.
A l’extérieur, dans les ruines de l’ancienne halle au charbon, on trouve des paraboles acoustiques en acier de 2,5 m de diamètre également d’Anne-Marie Klénès. Grâce aux calculs de l’ULiège, chaque miroir parabolique a la capacité de servir d’émetteur et de reflecteur d’ondes sonores, faibles murmures des visiteurs par exemple… Nous avons essayé, c’est impressionnant!
Et quand on prend un peu de hauteur dans le bois en vis-à-vis, on découvre un lieu archéologique fort intéressant ainsi qu’un musée lapidaire implanté en pleine forêt et accessible à tout le monde gratuitement.
Par exemple, cette pièce (108 x 42 cm) en calcaire à grains fins, datée vers 180-185, représentant des griffons qui illustrent un thème très fréquent dans l’art funéraire.
Voilà, mon partage s’arrête ici et j’espère vous avoir fait découvrir un endroit étonnant niché dans la nature et qui nous offre généreusement de fort belles choses du passé et du présent.
Un endroit très curieux et intéressant à la fois, une belle découverte pour vous (et pour nous aussi).
Merci Donald. C’est vrai que ce petit coin de notre pays nous était presque totalement inconnu. Nous n’avions jamais pris le temps de le visiter, à tort
Bonjour Bernadette,
Cette œuvre en branches torturées tu nous l’vais déjà montrée en effet.
Quant au bâtiment, avec quelques cubes de plus, on aurait un tesseract …
Bonne soirée,
Mo
Et bien tu viens de m’apprendre le mot tesseract que je n’avais jamais entendu (ou lu)
Bonne soirée.
Petite Provence, Montauban, voilà des termes bien de chez moi. Cette sculpture est impressionnante, j’y vois des corps qui souffrent. . Ton post m’enrichit. Je te souhaite une agréable soirée.
Merci de ton appréciation Chinou.
Bonne fin de soirée.
Merci pour la visite
J’espère que tu ne t’es pas ennuyée…
Merci pour cette découverte… Je viens de faire le tour du site : sous l’ensemble de ses aspects, c’est tout à fait intéressant.
Il y a toujours des découvertes à faire partout pour qui se montre un peu curieux (se)