Alexandra nous propose à nouveau de laisser courir notre imagination et nos doigts sur le clavier sur base d’une photo de Fred Hedin.
Comme d’habitude, la photo est celle ci-dessous et mon texte se trouve à la suite. N’oubliez pas que c’est bientôt le 8 mars 😉.
Je vous invite à passer sur le blog Bric a book pour lire les autres participations initiées par la même photo.
Libérée, délivrée
J’étais là, en pleine nuit, debout sur la chaussée humide, hésitante.
J’étais sortie de chez moi en courant directement après son appel puis, brusquement, je m’étais arrêtée. Et s’il se moquait encore une fois de moi à mon arrivée? Et s’il me disait encore que j’étais comme un chien qui accourt dès qu’on le siffle? Et si j’essayais de résister, de reconstruire ma vie sans lui et le jeu malsain dominant-dominé qu’il avait instauré entre nous? Et si…et si…
Bien sûr je n’étais pas cycliste et de la manière, peut-être pas innocente, dont j’étais placée (le hasard est farceur), mes yeux ne voyaient que la flêche qui me suggérait de continuer ma route.
Oui mais la continuer signifiait aller le retrouver et recommencer encore et encore. J’étais fatiguée d’attendre ses appels qu’il prenait un malin plaisir à espacer ou à faire de nuit quand il savait que je dormais profondément pour être en forme au boulot le matin. Je supportais de moins en moins ses ricanements quand j’entrais chez lui pour le trouver ivre mort avec ses partenaires de poker. Je me sentais alors si minable.
Cette fois c’en était trop, je devais résister. La flêche au sol ne signifiait pas d’aller vers chez lui mais plutôt d’avancer dans ma vie, librement, j’en étais sûre.
Je me préparais à faire demi-tour, sortant déjà les clés de mon appartement quand j’ai vu l’enseigne “Chapeaux” 
. J’ai voulu y voir un signe d’admiration et c’est subitement, comme allégée, que je suis rentrée me glisser dans la chaleur de mon lit à peine refroidi…juste après avoir bloqué son numéro sur mon portable!
“Des comme moi il n’y en a pas deux” qu’il disait, c’était ce que je souhaitais de toutes mes forces en tombant dans les bras de Morphée.
Demain serait un autre jour, plein d’espoir!
ah! c’est bien d’y avoir intégré ce clin d’oeil du magasin de chapeaux!
Merci Adrienne, je suis toujours gourmande avec ce qu’on me propose
Tellement dur de se détacher de la perversité de certaines personnes. Chapeau à elle!!
Merci de ton passage Valérie.
Bonjour Bernadette,
il y a des addictions dont il est bon de se délivrer!
Bon après-midi,
Mo
A part celle au chocolat, je pense qu’il est bon de se délivrer de toutes les addictions
Bonne fin de dimanche.
Il est sûr que ce n’est pas bien de jouer au poker en étant bourré, ça altère le jugement.
Ah oui, ce n’est pas le sujet !
Elle a les boules la pauvre, c’est clair, elle est même debout au dessus, tout un symbole !
Ceci dit , je ne suis pas convaincu de la fermeté de sa décision …
Je ne suis pas toubib mais ne devrait-il pas envisager de prendre des antidépresseurs Mr Fred Hedin ?
Je suis assez d’accord avec toi concernant le type de photos. Il est d’ailleurs à remarquer que moins de personnes ont participé vu la monotonie du type de photos proposées…plutôt déprimantes à mes yeux. Mais un challenge est un challenge et je ne renonce pas pour si peu
Oui, Photonanie, pour bien aimer, il faut d’abord s’aimer soi-même. En évitant de se précipiter chez lui, elle fait un pas dans la bonne direction.
Je suis entièrement d’accord avec toi.
Elle a besoin d’être un peu égayée, cette photo ! Genre catherinette en quête de coiffe, avec pour légende : “Suivez-moi, jeune-homme”.
Voilà une idée qu’elle est bonne! Si la prochaine proposition est du même tonneau je pense que je vais passer mon tour…ou alors carrément détourner ou retourner l’histoire.
Bonjour Bernadette !
Voila une sage et ferme décision !
Marre des machos !
Épicétout !
Bonne fin de journée !
Pierre
Surtout à l’approche du 8 mars. Tu viens défiler avec nous chez Géhèm?