Certains se sont réjouis de la victoire de Napoléon à Iena mais l’histoire est remplie d’évènements parfois très différents…
Pour répondre à Géhèm qui proclame qu’il fait toujours un temps de chien à Waterloo et que donc, en tant que minuet, il n’est pas intéressé, j’ai décidé de partager quelques photos de Waterloo où nous avons participé à une visite guidée fort intéressante l’été passé. 😉.
Un peu d’histoire, 15 ans avant la création de la Belgique…
Un panneau sur le champ de bataille nous dit que:
C’est sur ce site que le dimanche 18 juin 1815 près de 200.000 hommes s’affrontèrent pendant plus de 10 heures avec 35.000 chevaux et sous le feu de 500 canons.
A partir de 16 heures et venant du sud, 7 à 8 charges de 8000 cavaliers français menées par le Maréchal Ney, déferlèrent durant 2 heures sous le feu des tirailleurs alliés sans toutefois parvenir à écraser les carrés de défense anglaises. Chacun de ces carrés étaient composés d’environ 600 hommes sur 3 rangs, épaule contre épaule et pointant tous mousquets et baïonnettes vers l’extérieur.
Les installations du souvenir
Erigée entre 1824 et 1826, la Butte du Lion est le symbole le plus reconnu du champ de bataille de Waterloo. Retour sur son histoire et sur la place qu’elle occupe au cœur du paysage brainois.
À la demande du souverain du royaume des Pays-Bas, Guillaume Ier (1772-1843), la Butte a été bâtie à l’endroit présumé où son fils, le jeune prince d’Orange, fut blessé le 18 juin 1815. Touché à l’épaule et transporté à la ferme de Mont-Saint-Jean, l’héritier du trône commandait les troupes hollando-belges sous les ordres du duc de Wellington. Neuf ans après les affrontements, le royaume cherche à commémorer cet épisode de l’ultime bataille de Napoléon – la Belgique était un territoire néerlandais jusqu’à son indépendance en 1830. Au début de l’année 1820, l’architecte du pouvoir, Charles Vander Straeten est choisi pour son projet de tumulus, alors que d’autres proposaient une pyramide ou un obélisque. Il est décidé qu’il soit surmonté d’un lion, symbole principal du régime. Ce Leo belgicus (Lion Belgique) est composé de neuf morceaux en fonte de fer coulés à Seraing. Son poids et ses dimensions sont impressionnants : 28 tonnes pour 4,5 mètres de longueur sur 4,45 de hauteur, de sa tête jusqu’à ses pieds.
Le monticule sur lequel il trône est visible à plusieurs kilomètres à la ronde, du haut de ses 41 mètres de hauteur et de ses 169 de diamètre. En son centre, une colonne de briques soutient le poids du lion. Tourné vers la France, l’animal a la patte posée sur un globe terrestre, annonçant la paix européenne retrouvée. Le 28 octobre 1826, il est hissé et posé sur son piédestal. L’escalier de 227 marches n’est ajouté qu’en 1863-1864 – il en manque aujourd’hui une, suite à l’affaissement de la butte à la fin du XXe siècle. Son ascension offre une vue panoramique sur les différentes zones du champ de bataille, de la Haie-Sainte à la forêt de Soignes. De nombreuses personnalités ont gravi ce monument devenu iconique en Belgique, de l’empereur du Japon à Buffalo Bill… (Source)
La rotonde
Ci-dessous, la Rotonde (édifice peint en blanc, d’un diamètre extérieur de 35 mètres et d’une hauteur de 15 mètres) de style néo-classique très pur, qui abrite le Panorama, une gigantesque peinture panoramique de la bataille de Waterloo.
Le panorama proprement dit est un dispositif « comprenant un vaste tableau cylindrique embrassant les murs d’une rotonde que le spectateur découvre à partir d’une plate-forme érigée au centre de l’édifice ». La plate-forme de 9 m de diamètre se situe à 5 m du sol, ce qui place l’œil du spectateur à la hauteur de la ligne d’horizon.
La toile circulaire de 12 m de haut et de 110 m de long réalisée par le peintre français Louis-Jules Dumoulin est « précédée d’un faux terrain, de manière à dissimuler son bord inférieur et à renforcer l’effet d’illusion ». Ce faux terrain recouvert de sable et de végétation séchée est agrémenté d’objets réels (barrières, fusils, charrues) ainsi que de soldats et de chevaux gisant sur le sol et réalisés en papier mâché.
Elle décrit l’une des grandes charges de la cavalerie française menées par le maréchal d’Empire Michel Ney contre les lignes anglo-alliées. (Source)
On est en Belgique quand même donc on termine par la visite de la brasserie…
avec dégustation bien sûr 😋.
A bientôt pour d’autres découvertes 😊.
belles, les découvertes ! Merci Bernadette
A ta santé Gibu
Moi qui en était restée à “Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !…”.
Il faut croire que Victor Hugo n’avait pas toujours raison?
Bon après-midi,
Mo
Tout à fait Mo Et comme j’ai partagé mes photos d’Iena juste avant, ça rétablit un peu l’équilibre
Et si ça avait été une morne plaine, il n’est pas dit que Napoléon n’aurait pas gagné…
Bonne fin de journée
Merci pour cette pique de rappel de l’histoire. Bisous bonne fin de journée
Bah, ça semblait logique après Iena de parler de Waterloo vu que je suis Belge
Bonne soirée.
M’enfin !!!
Oui, Gaston c’est toi?
C’est une belle leçon d’histoire ! (mais ne me demande pas de tout répéter… lol ). Et puis Waterloo me fait penser à un certain chanteur français (je me demande bien lequel ! ). Merci Bernadette, et bonne soirée !
Bien sûr Donald, on pense au même alors que nombreux doivent être ceux qui pensent à ABBA
Bonne soirée itou (même si tu en es encore loin dans la belle province)
Eh bien merci ! Tu m’as conduit à faire montre d’une curiosité de chat.
Belle boucherie, je n’aurais eu que l’embarras du choix pour mon mou. Et cette bière, alors ?
Très bonne
Une belle histoire belge !
Pas forcément drôle