Nous avons profité de notre récent séjour au Pays Basque pour participer à une balade guidée par un accompagnateur de Mendi Gaiak.
Celui-ci, très compétent, a attiré notre attention sur diverses choses rencontrées en chemin (animaux, plantes, mines de fer,…). La balade a été fort agréable et instructive même si le démarrage, tout en montée sous un soleil de plomb, m’a paru un peu pénible 😅.
Le thème du jour était d’aller à la rencontre des vautours fauves sur le massif de Larla qui surplombe la vallée de la Nive au dessus de Saint-Martin-d’Arrossa (Arrosa). En chemin nous avons vu des mines de fer qui nous ont rappelé celles de Banca déjà découvertes précédemment.
Notre guide nous a appris que:
- Le vautour fauve a une taille d’environ 1 mètre, une envergure d’environ 2,80 mètres, vit entre 30 et 40 ans et a un plumage de couleur roux-orangé.
- Les vautours volent en rond et sont très grégaires: si un vautour plonge sur une proie, les autres le suivront.
- Il a une vue jusqu’à 2 ou 3 kilomètres.
- Les vautours ne migrent pas vraiment. Les jeunes vautours se déplacent parfois pendant 3 ou 4 ans en Espagne puis reviennent s’installer sur leur lieu de naissance.
- Les rapaces se reconnaissent par leurs silhouettes, essentiellement la forme de la queue et du bout des ailes:
Je n’y peux rien mais dès qu’on parle de vautour c’est immédiatement celui de Lucky Luke qui me vient à l’esprit.
Et on n’est pas loin de la réalité puisque les vautours sont nécrophages, c’est-à-dire qu’ils mangent surtout des animaux morts (muscles et viscères).
Pour découvrir plus en profondeur
- le massif de Larla (5’16” de pure évasion)
- les rapaces des Pyrénées
- la balade en groupe (non ce n’est pas mon groupe 😉) comme si vous y étiez.
Bon, vous vous doutez bien qu’il y a quelques photos personnelles de cette balade, je vous invite à les regarder ci-dessous.
J’espère que vous aurez pris plaisir à m’accompagner pour cette balade, hors des sentiers battus.
Coucou j’adore les rapaces et ton film est magnifique un grand merci bonne journée
Merci Francine. Ravie que ça te plaise. Bonne journée.
Belle région sur un ancien site industriel ( je l’ ignorais ! ). Les vautours et rapaces me fascinent . Je crous qu’ ils ne peuvent laisser beaucoup de monde indifférent !
C’est vrai qu’ils sont majestueux et bien utiles pour nettoyer la nature des carcasses d’animaux morts. On a adoré cette activité en tout petit groupe dans un décor époustouflant :grin:
Super ton reportage ! Les chevaux en liberté étaient peut-être des pottoks !
C’est beau là-bas, vous en avez pris plein les mirettes !!
Bonne journée,
Régis
Probablement que c’en était. Nous avons découvert la Maison du pottok en 2002. C’était un très chouette endroit.
Oh oui que c’est beau, et que j’aime le Pays Basque si cher à mon coeur!
J’ai encore d’autres découvertes à partager
Bonne fin de journée
Chouette, j’aurai plaisir à les lire. J’aime beaucoup aussi le pays basque.
J’ai déjà proposé pas mal d’articles sur cette région, en essayant de dépasser les gros clichés, c’est à trouver dans le nuage d’étiquettes
J’irai voir. Merci.
Bonjour,
La réputation des vautours est sans doute injustifiée… On les traite de nécrophages, ce qui sonne mal, mais ne le sommes nous pas aussi (sauf quand nous mangeons des huîtres… ) ?
Bonne journée à toi,
Mo
On les représente souvent comme des fossoyeurs alors qu’en fait ils ne tuent apparemment pas mais nettoient les carcasses, ce qui est très utile dans la nature. Ce sont des équarrisseurs naturels Ta réflexion est intéressante, je ne m’étais jamais considérée comme nécrophage…
Bonne journée.
Une sortie fort intéressante , instructive où le côté culturel se marie avec le côté sportif.
Ce sont pour nous les meilleures occupations en vacance 8-) . Loin des plages bondées et des rassemblements de touristes…surtout en cette année si spéciale.
Bonjour Bernadette !
Des vautours qui valent le détour !
Bonne journée !
Pierre
Copié-collé :
Beaucoup de retard sur les blogs : voir mon billet de ce matin !
A coup sûr! Bonnes vacances à toi.
Très agréable, ta vidéo…
Il y a quelques années, je me suis trouvé dans un village des Pyrénées ariégeoises après qu’un incendie avait ravagé des hectares de bois à proximité immédiate, et c’était une nuée de vautours qui tournait au-dessus des lieux. Belles bêtes.