La ville deSarlatest probablement la plus connue du Périgord. Cette très belle cité médiévale, qui a vu naître Etienne de La Boétie, est charmante à découvrir avec ses bâtiments aux teintes ocres.
Je vous invite à m’accompagner dans la visite de cette ville, âgée de plus de 1000 ans et, si ça vous intéresse, de lire quelques mots sur sonhistoire .
La maison de La BoétiePlace de la LibertéLes oies, oeuvre de François-Xavier Lalanne, devant le manoir de Gisson
Le badaud de Sarlat, oeuvre de Gérard Auliac
Chuttt! On nous a à l’œil!
Une visite guidée organisée par l’Office du tourisme permet d’appréhender différemment la ville. Celle que nous avions choisie commençait à 22 heures et permettait de voir les constructions sous l’éclairage au gaz mis en place grâce à la loi Malraux. En 1991, Jacques Rouveyrollis a mis en scène l’éclairage au gaz et au sol, ce qui nous fait baigner dans une atmosphère magique pendant les presque deux heures de la visite nocturne.
La Fontaine Sainte-Marie
J’espère que cette visite guidée de jour et de nuit (ou presque) vous aura donné envie d’aller voir sur place…
Et je ne vous ai pas parlé de la gastronomie de l’endroit!
Le Périgord Noir se situe au sud est du département de la Dordogne. Avec les Périgords vert, blanc et pourpre, il constitue une des quatre entités de cette région touristique. Il est connu pour ses châteaux, ses sites préhistoriques, ses villages médiévaux et ses paysages. (source)
Le petit village de Beynac en Périgord, l’un des plus beaux villages de France, s’accroche au rocher percé de cavernes, l’entourant de ses ruelles hantées par un passé millénaire. Il faut aller chercher dans le silence de ses pierres les réponses aux questions que l’on se pose quant à nos racines et découvrir le temps ou les paysans, tisserands et vanniers, pêcheurs et gabarriers, animaient la vie des campagnes et des bords du fleuve Dordogne.
Rivière, village et château : tel est le trio magique de la rencontre de Beynac, depuis ses origines jusqu’à nos jours. La forteresse médiévale a succédé aux civilisations qui ont habité le plateau calcaire, situation unique pour surveiller et contrôler cet axe de circulation et d’invasions. (source)
Nous avions choisi d’effectuer la visite de l’endroit en compagnie d’une guide qualifiée. Grand bien nous en a pris puisque, non seulement nous avons appris bien des choses sur l’endroit et son histoire mais encore nous avons pu accéder à l’église dont seuls les guides, ou presque, ont la clé
Le château, vu du basC’est que ça grimpe pour aller vers le château……mais qu’est-ce que c’est beau ces vieilles pierres!Chuttt! On nous observe
Dans l’église de Beynac, fermée à clé depuis que des malfaiteurs ont scié et emporté le support du jubé!
En redescendant nous voyons une gabarre sur la DordogneUn dernier regard d’en bas avant de quitter ce charmant village
Pour en (sa)voir davantage je vous invite à visionner le petit reportage ci-dessous
Qui ne connaît pas le Bonhomme Michelin? On peut dire que l’idée de réaliser ce personnage fut brillante puisqu’elle est toujours l’image de la marque.
Michelin : place au Bibendum Nous sommes en 1894 lors de l’Exposition universelle et coloniale de Lyon. Edouard et André Michelin, précurseurs dans le domaine du pneu de vélo démontable, se rendent sur le stand de leur revendeur. Celui-ci, dans l’espoir d’attirer les badauds, a empilé des pneus avant de les recouvrir de papier blanc. Face au monticule, Edouard déclare qu'”en y ajoutant des bras et des jambes, ça ferait un bonhomme.” L’idée fait son chemin dans la tête d’André jusqu’en 1898, date à laquelle il fait la connaissance de Marius Rossillon, illustrateur humoriste et aquarelliste plus connu sous le nom d’O’Galop. Celui-ci présente aux frères Michelin une caricature refusée par une brasserie munichoise sur laquelle on peut voir un géant brandir une chope de bière en s’écriant “Nunc est bibendum” (C’est maintenant qu’il faut boire). Quelques coups de crayons plus tard, le gros homme cède sa place à un autre, tout aussi imposant et formé à partir d’une pile de pneus. La pinte de bière devient une coupe garnie de tessons de bouteilles et de clous, tandis que la locution latine se voit traduite par “A votre santé, le pneu Michelin boit l’obstacle”.
Durant des décennies, cet angle d’attaque, qui sous-entend que les pneus Michelin résistent à toutes les situations sans perdre de leur résistance, sera au coeur de la plupart des campagnes mettant en scène le bonhomme Michelin, dont l’appellation “Bibendum” est le fruit du hasard. Un mois après sa création, le coureur cycliste Léon Théry lance à André Michelin qu’il voit arriver : “Tiens, voilà Bibendum !”. Cette trouvaille séduit immédiatement les frères Michelin qui décident de conserver ce nom pour leur personnage : Bibendum était né.
En 1902, O’Galop en propose une version en pied à l’occasion de la promotion de l’exerciseur, un appareil de musculation Michelin. Après l’ajout d’une bouche et d’un menton (1914), Hautot en redessine la silhouette afin de correspondre aux produits maisons. Son torse passe de onze à quatre pneus, et ses bras réduisent de moitié. Au final sa physionomie est plus équilibrée puisque chaque membre est composé de quatre éléments. La disparition du cigare (qui reviendra de façon ponctuelle) date de 1929, et fait écho aux efforts entrepris par Michelin pour lutter contre la tuberculose qui décime ses employés. En 1969, Bibendum subit ses ultimes modifications physiques pour aboutir à son apparence actuelle composée de 26 pneus.
A l’aube du 21e siècle, Bibendum, en vieux routard centenaire, est plus un symbole qu’un produit marketing. On le retrouve héros d’une série de BD écologiste (2002), parodié au cinéma (SOS Fantômes), parcourant le globe pour s’associer à diverses causes, et surtout obnubilant des générations de collectionneurs qui s’arrachent les milliers d’objets à son effigie.
O’Galop n’a évidemment pas dessiné que le bonhomme Michelin 😎.
Plaque apposée sur une maison où résida Marius RossillonMaison appartenant à la famille Rossillon (“Nous sommes de Beynac et nous n’avons pas peur”)Détail (Bibendum)Détail (Bibendum)
Marius Rossillon est décédé en 1946 à Carsac Aillac. C’est son petit fils, Kléber Rossillon l’actuel propriétaire du patrimoine familial en Périgord !
Bon, vous pouvez ralentir l’allure et vous remettre au pas, ou pas… 😉