Matala, petit village de pêcheurs sur la côte sud de la Crête, est connu pour ses grottes aménagées et ses cavités creusées à la main. A l’époque du “Flower Power”, nombreux furent les hippies qui y formèrent une communauté sur la plage et dans les grottes. Bob Dylan, Cat Stevens et Joni Mitchell en étaient… Cette dernière a immortalisé Matala dans sa chanson Carey.
Chaque année au mois de juin (du 17 au 19 en 2016) a lieu un festival de musique rock seventies/reggae, le
Je vous invite à visiter ce site où vous en apprendrez davantage sur Matala et les peintures au sol.
Et puis, parce que c’est votre jour de chance et que c’est mieux quand c’est vivant je partage la petite vidéo ci-dessous
Et enfin, parce que c’est mon blog quand même, et oh! faudrait pas l’oublierje partage quelques-unes de mes propres photos. Quand je vous disais que c’était votre jour de chance…
Matala a fait sienne cette maxime:« La vie c’est aujourd’hui, demain n’arrive jamais. »
Le soleil se couche après une nouvelle journée de belles découvertes…
Aucune autre ville n’a conservé autant de traces de cette époque…ou bien le temps s’y est arrêté
Tour du château C’est ici que débuta l’histoire de Rothenburg, en effet, sur la Tauber “Ob der Tauber”, un château impérial fut construit en 1142 par le Roi Conrad III avant d’être rapidement abandonné à l’avantage du développement de la ville. Son histoire se termine avec le tremblement de terre de 1356 qui l’anéantit. Il ne reste aujourd’hui que la Chapelle Saint-Blaise, une salle de réception du roi et non une église à l’époque impériale.
Dans le fond, des escaliers menant au chemin de rondeUn ancien puits, en rue
Les Schneeballen sont une spécialité culinaire de la ville de Rothenburg. Ce dessert de Franconie, surnommé “nids de cigogne”, en forme de boule de neige, était dans la tradition préparé pour les grandes occasions comme les mariages ou les fêtes locales.
Il s’agit de boules de pâte brisée roulées et aromatisées à des parfums variés, qui sont en général fourrées au massepain (pâte d’amande) et saupoudrées de sucre glace pour leur donner l’aspect d’une boule de neige. A Rothenburg, les Schneeballen sont aussi parfumées au schnaps de cerise. Toutefois, elles sont désormais recouvertes de toutes sortes d’ingrédients allant du chocolat aux éclats de noisettes pour ne citer que les versions les plus courantes.
Retable du Saint-Sang dans l’église Saint-JacquesLe retable des 12 apôtres
Les sculptures du retable des « Douze Apôtres » ont été réalisées par des artistes souabes, tandis que les peinture sont des œuvres du peintre allemand Friedrich Herlin de Nördlingen réalisée en 1466.
À la gauche du retable des douze apôtres, il y a un tabernacle… tout aussi superbe et comportant des statues en pierre de la Trinité, avec le Christ Roi à droite
La Trinité représentée de manière originale
Vue sur la ville
A gauche, le petit pont de bois…
Le chemin de ronde
Le chemin de ronde est bien visible quand on arrive au sommet des 103 marches d’une tour
L’hôtel de ville Depuis la place avec son marché le mercredi et le samedi, vous voyez également le Ratstrinkstube (L’ancienne Auberge des Notables) et la Fontaine St. Georges, la plus connue des nombreuses fontaines Renaissance de Rothenburg. Cette dernière d’une profondeur de 8 mètres et d’une capacité de 100’000 litres date de 1608 et servait non seulement à l’approvisionnement en eau mais également comme réservoir en cas d’incendie.
L’ancienne Auberge des Notables où se trouve aujourd’hui l’office du Tourisme possède plusieurs horloges sur la façade donnant sur la Place du Marché, la plus grande date de 1683 et est accompagnée à droite et à gauche depuis 1910 par deux petites fenêtres qui s’ouvrent toutes les heures entre 11 et 15 heures et entre 20 et 22 heures. C’est de 1631 que date la fameuse histoire de la« Rasade du Bourgmestre – Meistertrunk», l’histoire est la suivante :
La ville protestante est prise par la Ligue Catholique qui voulait tuer tous les membres du Conseil de Rothenburg et saccager la ville. Pour adoucir l’humeur du Général Comte de Tilly, du vin fut servit dans une carafe de 3 litres ¼. Tilly offrit une dernière chance à la ville ; si quelqu’un a le courage de boire d’un trait le contenu de la carafe, alors la ville sera préservée. L’ancien Bourgmestre Nusch releva le défi et réussit cet exploit, sauvant ainsi Rothenburg.
Détail de la façade et l’horloge astronomiqueUne bien sympathique pharmacieLes façades sont joliment colorées
Nous quittons à regret Chicoutimi et nos très chouettes hôtes, Marie-Jo et Joseph, pour poursuivre nos vacances. Afin d’atteindre notre gîte suivant, nous empruntons le traversier à Forestville et, en l’attendant, nous nous instruisons sur la relance de l’industrie du bois. Nous voyons notre premier (et dernier à ce jour ;-)) arboriduc. Ce n’est pas parce qu’on est en vacances qu’on ne peut pas s’instruire
L’arboriduc
L’arboriduc, aussi connu sous le nom de “dalle humide” ou “floom” a été érigé en 1942 par la compagnie Anglo Canadien Pulp and Paper Milles ltd. Son rôle était d’acheminer les billots de bois vers le port pour être chargés sur les barges. Cet arboriduc se situe à l’embouchure de la rivière du Sault aux Cochons, d’où provenait le bois qui pouvait flotter sur plusieurs kilomètres. Les bûcherons coupaient leur bois dans les camps de la compagnie et on le plaçait dans la rivière. Étant donné que les camions étaient peu utilisés à cette époque. Le flottage de bois sur les rivières était le moyen le plus accessible et le plus performant. Des milliers de billes de bois parcouraient le trajet dessiné par la rivière du Sault aux Cochons sous la supervision des draveurs.
Avec l’arrivée de nouveaux moyens de transport et l’impact écologique qu’avait le flottage du bois, on a cessé toute activité à l’arboriduc et il est devenu un vestige relatant l’industrie du bois d’antan. (source)
Le traversier nous amène à Rimouski d’où nous nous dirigerons ensuite vers Matane.
A Matane, notre hôte, écrivain et amoureux de la nature, a participé au balisage d’une jolie balade dans les bois jalonnée par des panneaux didactiques fort intéressants pour nous.
Cette balade nous amène à la Grotte aux Fées et sa chute impressionnante
Quand nous demandons conseil à notre hôtesse pour choisir un resto dans le coin, elle nous répond d’aller du côté du Far West…enfin ça, c’est ce que nous comprenons alors qu’en fait elle nous parle du phare Ouest Il y a des fois comme ça où on se sent un peu bête
Nous quittons à regret cet endroit et ses copieux petits déjeunerspour Percé qui sera notre prochaine étape québécoise.
J’en entends déjà qui ricanent, qui se disent ça y est cette fois Photonanie divague et va nous parler d’une franche connerie! 😉
Que nenni mes braves gens, la Franconie ça existe pour de vrai et c’est une région allemande dans laquelle se trouve la ville très connue de Bayreuth mais cette fois je vais surtout vous faire visiter la ville de Bamberg (au nord de la Bavière). Si vous êtes bien sages je vous ferai également visiter Wurtzburg et Rothenburg ab der Tauber dans quelque temps.
Et croyez-moi, ça vaut le détour 👍
Une très jolie échauguette (vous ai-je déjà dit que j’apprécie beaucoup les échauguettes?)
L’ancien hôtel de ville se trouve sur une île entre deux pontsSculpture en bronze: le Centurion d’Igor MitorajPorte de l’ancien hôtel de ville de BambergLe magnifique mur décoré de l’hôtel de ville
La rue des Dominicains, où nous ne sommes pas par hasard……mais pour y trouver au n°6 la Brauerei (Brasserie)Schlenkerlaqui est réputée pour être la meilleure adresse pour déguster laRauchbier(bière fumée) spécialité de la ville.
Nous avons très bien mangé dans cette brasserie mais la bière fumée ne nous a pas spécialement emballés…
La partie restaurant de la Brasserie
Une spécialité de l’endroit; l’oignon farci avec une sauce à la bière fumée: excellent!
Place aux grues, ancien quartier des abattoirs, bâtisse des anciens abattoirs. La sculpture du bœuf sur la façade est l’oeuvre de l’artiste Johan Adam Nickel.
Et si vous voulez en savoir davantage sur Bamberg, vous pouvez consulterce site.
N’hésitez surtout pas à partir explorer l’Allemagne, il s’y trouve des merveilles insoupçonnées par la plupart des francophones…
Comme d’habitude, vous pouvez situer cet endroit en cliquant sur le smiley “suivez le guide” dans la colonne de droite 😉.
…ou l’impression d’être dans un lagon des mers du sud sans aller aussi loin!
Il paraît qu’en été c’est archi-bondé mais, comme vous le verrez ci-dessous, au mois de mai c’est un moment de bonheur absolu 😍
Elafonisi, ses plages immenses de teinte rosâtre, le soleil, les petites criques, la mer chaude, la traversée à pied d’un étroit bras de mer pour arriver sur une petite île qui est une réserve naturelle,…un avant-goût du paradis et celui-ci au moins je suis certaine qu’il existe 😎.
Pour vous détendre et vous mettre dans l’ambiance je vous propose de cliquericiet de laisser tourner en regardant les photos. Après ça vous serez totalement zen
Sur la route menant à ElafonisiDe quoi se restaurer agréablement avant d’aller au bord de merLes cactus sont plutôt sympas même s’ils ne manquent pas de piquants
Les morceaux de corail rose qui colorent le sableL’eau limpide et un poisson…limpide aussi, heureusement qu’il y a une ombre!
Un vendeur d’éponges naturelles……qu’il pêche lui-même pour les vendre
J’ai pensé qu’après ces derniers jours très arrosés, voire inondés pour certains, quelques photos pour rêver feraient du bien.
J’espère avoir eu raison…et je vous rappelle cet adage
On a fait couler tellement d’encre sur Venise qu’elle se noie (Sylvain Tesson)
Heureusement qu’ici j’utilise un clavier d’ordinateur et que je ne vais donc pas être accusée de précipiter l’engloutissement de cette ville mythique
Nous commençons notre balade par un très classique tour de ville, en bateau d’abord et à pied ensuite, les gondoles étant peut-être romantiques mais surtout attrape-touristes au niveau du prix. Et comme nous sommes un vieux couple, nous avons dépassé le cap des symboles, la durée de notre vie à deux les écrasant tous et de loin!
Nous n’avons pas non plus emprunté le vaporetto, même si nous étions là pour le car naval… C’était totalement inutile pour aller d’une rive à l’autre vu le nombre de ponts disponibles.
Le mur de la honte a été construit en août 1961 soi-disant comme protection contre les fascistes mais en réalité pour empêcher le passage des populations qui fuyaient d’Est en Ouest pour échapper au régime communiste.
Ce mur a été démoli en novembre 1989, ouvrant enfin la voie à la réunification de l’Allemagne.
Côté Ouest, le mur était couvert de graffitis dont de nombreux vestiges subsistent encore de nos jours permettant à notre mémoire de se maintenir en éveil…
Check Point Charlie, point de contrôle C permettant le passage aux étrangers.
De nombreuses personnes ont perdu la vie en tentant de traverser cette frontière, les gardes n’hésitant pas à tirer sur les fugitifs du haut de leur miradors…
Comment ne pas faire le parallèle avec l’album The Wall de Pink Floyd qui raconte l’histoire de Pink qui construit un mur autour de lui pour se protéger? Chaque traumatisme qu’il subit est une autre brique dans le mur (another brick in the “wall”).
Le 21 juillet 1990, Roger Waters met sur pied une gigantesque représentation de The Wall au Potsdamer Platz de Berlin pour commémorer le premier anniversaire de la chute du Mur de Berlin et pour financer le World War Memorial Fund for Disaster Relief (« Fondation commémorative de la Guerre mondiale pour la prévention des désastres »).
Regardons vers l’avenir mais sans pour autant oublier que le passé a été à la source de notre monde actuel…
Je vous invite aujourd’hui à me suivre en Bretagne, dans le Golfe du Morbihan et, plus précisément, à Vannes, ville close et fortifiée aux jolies façades médiévales.
N’oubliez jamais, et les fidèles le savent, que d’où que vous partiez en train, il y a six gares de là à Vannes
Bref, c’est une ville fort agréable à visiter sous le soleil toujours bien présent en Bretagne (en tout cas à chaque fois que j’y vais 🌞).
Vannes est jumelé avec Mons en Belgique où je vous emmènerai probablement un jour.
…comme disaient les Français il y a quelques années et puis…abracadabra , c’est leur Président qui s’appelle Hollande… pas de chance
Aujourd’hui nous partons donc vers le nord chez nos amis bataves
De nombreuses personnes, voulant parler des Pays-Bas, utilisent parfois le terme Hollande…c’est une erreur! En effet, la Hollande est constituée des deux provinces de Hollande Méridionale et Septentrionale alors que les Pays-Bas comportent en tout douze provinces.
Une brève histoire des Pays-Bas et de la Hollande
Entre 1588 et 1795, le territoire qui est maintenant les Pays-Bas, était la République néerlandaise des Sept États réunis. En 1795, le pays fut conquis par les troupes françaises et devint la République batave. Napoléon nomma son frère Louis Roi en 1806, et les Pays-Bas devinrent un royaume. Après la chute de Napoléon, les Pays-Bas restèrent un royaume. Le territoire de la Hollande contribuait le plus à cette époque à l’économie et à la prospérité de tout le pays. A l’étranger, la Hollande était donc devenu un nom commun pour l’ensemble du pays.
Nous commençons notre balade du côté de Kinderdijk. Une légende, rapportée lors de la tristement célèbre inondation du 18 au 19 novembre 1421, raconte qu’un chat, au milieu des vagues déchaînées, aurait réussi à maintenir en équilibre un bébé dans son berceau. La digue sur laquelle le berceau se serait échoué a été nommée Kinderdijk, la digue de l’enfant.
Nous poursuivons notre balade à Leyde, lieu de naissance de Rembrandt.
Et pour savoir d’où vient le vent, quoi de mieux qu’un moulin…à vent (après aussi d’ailleurs)