On est donc en octobre et ce mois-ci nous passons à l’heure d’hiver. C’est une heure qui nous rapproche de celle du soleil alors que les nuits se font plus longues. Une heure qui, dans une vie, peut paraître infinie ou brève. Cette heure, je l’aimerais à la frontière du rêve et de la réalité. Une heure où tout est possible.
Aussi je vous propose de jouer autour de cette heure-ci, où le temps se teinte d’extraordinaire plutôt que d’ordinaire. A cela il vous faudra placer les quatre vers tirés du poème Auguries of innocence de William Blake (1803) dans votre texte. Ces vers sont à ajouter où bon vous semble et sans ordre établi du moment que chacun d’eux trouve sa place dans votre récit :
« Voir le monde dans un grain de sable
Et le paradis dans une fleur sauvage
Tenir l’infini dans le creux de sa main
Et l’éternité dans une heure. »
Et comme ce thème aborde une idée d’heure, vous pouvez également ajouter l’expression suivante :« dame d’onze heures ». Comme de coutume, tous les styles d’écriture sont les bienvenus avec, si possible, un brin d’ironie 🙂.