Agenda ironique: novembre et décembre 2023

Pfiou! Ça se télescope un peu en cette fin d’année! 🙃

Les textes de l’AI de novembre sont à voir sur le blog de Carnets Paresseux  chez qui on ne vote pas cette fois. Je n’ai pas participé pour diverses raisons mais je ne peux que vous encourager à aller lire les très bons textes originaux de tous les participants que je félicite à nouveau 👏.

Et on embraye avec l’AI de décembre sur le blog de La Licorne.

Il s’agira tout simplement d’égrener, à notre guise, l’attente du jour « magique »… celui qui illumina notre enfance.

Il conviendra aussi de placer les mots suivants: Juliette, mètre, vespéralsurenchérir, péroreur, guipure et buissonnière

ainsi que cette phrase (empruntée à Georges Perros) :« La mémoire est comme le dessus d’une cheminée. Pleine de bibelots qu’il sied de ne pas casser, mais qu’on ne voit plus. »

Et bien sûr il conviendra d’y ajouter quelques petites « bulles » d’ironie 😉.

Si j’ai bien compris, on peut aussi s’inspirer de la photo ci-dessous et du titre du livre « Décembre ou les 24 jours de Juliette » d’Hélène Desputeaux.

Le lien vers notre texte peut être laissé dans les commentaires du blog ou envoyé à undeuxtrois4@orange.fr avant le 24 décembre à minuit.

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L’agenda ironique de novembre 2023: les consignes

Et voilà donc que l’AI d’octobre est terminé (voir les résultats ici) et que celui de Novembre piloté par Carnets Paresseux commence maintenant et se terminera le 26 novembre.

Et qu’est-ce qu’on doit donc faire? Le tout est très bien expliqué avec moults détails ici mais je vais essayer de résumer un peu les choses.

Le principe est donc 

  • rédiger un horoscope qui pourra se baser sur tout ce qu’on veut (la lecture des étoiles et des astres, de la marche de l’ombre des cailloux par terre, du vol des oiseaux ou du tarot ou tout ce que vous voulez)
  • celui-ci contiendra les mots chevalparapluiesouquenillepingouintubéreuse et Vierzon
  • il prendra la forme qu’on veut mais ne manquera pas d’ironie
  • et le lien vers le texte sera déposé avant le 26 novembre chez Carnets Paresseux.

A vos claviers!

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L’agenda ironique d’octobre 2023: le temps du vote

Juste un petit message au passage:

L’agenda ironique d’octobre s’est terminé hier et c’est à présent le temps des votes.

Je vous souhaite beaucoup de plaisir à la lecture des textes très différents comme d’habitude avant d’exprimer votre choix sur le blog de Laurence.

Le prochain AI sera hébergé par Carnets Paresseux et je vous communiquerai les consignes tout bientôt.

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L’agenda ironique d’octobre 2023: Mes heures perdues

L’AI de ce mois est hébergé chez Laurence où vous pouvez aller lire les nombreux textes déjà déposés. Je vous rappelle que j’ai communiqué les consignes  ici au début du mois 😉. 

Voilà à présent le texte que je propose mais comme nous n’avons pas encore changé d’heure je demande votre indulgence: je suis fatiguée 😉.

Mon heure perdue

Depuis avril dernier elle me manquait. Je l’avais cherchée partout et j’étais à présent très fatiguée. Quoi donc ?  Mais cette heure de soixante minutes qui m’avait été soustraite par l’obligation d’avancer les horloges depuis plus de quarante ans déjà !

Depuis, chaque jour, je faisais et refaisais les comptes. Alors j’aime autant vous dire que toutes les personnes qui me disaient « Je peux te distraire une minute ? » ou « Attends, j’en ai pour une minute et j’arrive » étaient bien mal reçues.

Je travaillais chez un notaire et des minutes il y en avait plein les armoires mais aucune qui puisse diminuer mon retard de sommeil hélas. Même celle qu’on appelait « la dame de onze heures » parce qu’elle faisait le tour des bureaux chaque jour à la même heure avec un chariot de tasses de café (et jamais de bouillon bien sûr) n’arrivait pas à me sortir de ma léthargie.

Chaque matin, en allant au boulot, les retards des transports en commun me mettaient dans une rage folle parce qu’ils me faisaient perdre davantage encore de ces minutes si précieuses pendant lesquelles j’aurais pu dormir.

Je me trainais lamentablement au long des journées avec toujours ce petit goût de trop peu. J’étais en manque de sommeil, na ! J’étais plutôt d’un naturel optimiste pourtant et je répétais souvent que j’étais capable de « voir le monde dans un grain de sable et le paradis dans une fleur sauvage… »

J’attendais octobre avec impatience pour enfin compléter mon quota de sommeil et, en général, je mettais mon réveil à trois heures du matin comme une idiote pour le reculer d’une heure et jouir à fond de cette heure enfin retrouvée. Je me prélassais dans mon lit mais j’arrivais rarement à me rendormir. Du coup, j’étais encore plus fatiguée ! Chaque année c’était pareil et pourtant je rêvais qu’elle dure une éternité cette heure retrouvée pour pouvoir enfin « tenir l’infini dans le creux de ma main et l’éternité dans une heure. »

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L’agenda ironique d’octobre 2023: les consignes

L’AI de septembre, hébergé par Sabri Na, est à présent terminé et  les textes sur le podium sont : à égalité parfaite, « Le pion » de Laurence Delis et « BTS » de Gibulene, suivis de près par « Disparu le silence de mon enfance » de la Licorne puis « PSAD » de Tiniak.

L’hébergement d’octobre est assuré par  Laurence Délis qui nous propose les consignes suivantes :

On est donc en octobre et ce mois-ci nous passons à l’heure d’hiver. C’est une heure qui nous rapproche de celle du soleil alors que les nuits se font plus longues. Une heure qui, dans une vie, peut paraître infinie ou brève. Cette heure, je l’aimerais à la frontière du rêve et de la réalité. Une heure où tout est possible.

Aussi je vous propose de jouer autour de cette heure-ci, où le temps se teinte d’extraordinaire plutôt que d’ordinaire. A cela il vous faudra placer les quatre vers tirés du poème Auguries of innocence de William Blake (1803) dans votre texte. Ces vers sont à ajouter où bon vous semble et sans ordre établi du moment que chacun d’eux trouve sa place dans votre récit :

« Voir le monde dans un grain de sable
Et le paradis dans une fleur sauvage
Tenir l’infini dans le creux de sa main
Et l’éternité dans une heure. »

Et comme ce thème aborde une idée d’heure, vous pouvez également ajouter l’expression suivante :« dame d’onze heures ». Comme de coutume, tous les styles d’écriture sont les bienvenus avec, si possible, un brin d’ironie 🙂.

Les textes participants sont à déposer chez Laurence avant le 27 octobre 2023.

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L’agenda ironique de septembre 2023: le temps des votes

L’édition de septembre est terminée depuis hier et l’heure est maintenant venue de voter pour vos trois textes préférés parmi les quinze proposés chez Sabri Na.

N’oubliez pas également de voter pour le prochain hébergement afin qu’on puisse continuer à s’amuser en rédigeant un texte qui respecte les consignes qui seront proposées pour octobre😉.

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L’agenda ironique de septembre 2023: mes souvenirs d’école

Les consignes de l’AI de ce mois hébergé par Sabri Na se trouvent ici.

Et voilà le texte qu’elles m’ont inspiré.

Mes souvenirs d’école sont déjà loin mais je me souviens en particulier d’une prof, Madame Carion qui était pourtant loin d’être une cloche. Elle courait toujours d’une école à l’autre vu qu’elle enseignait dans différentes Zones d’Etudiants Pataphysiciens et ne comptait plus ses Equivalents de Temps Perdu.

Elle était toujours de bonne humeur et ne nous mettait jamais d’heures de colle contrairement au pion, un paltoquet à tête de bouledogue mal luné.

Un jour elle nous apprenait à tracer des lignes brisées avec le côté plat du rapporteur et le lendemain elle nous parlait de son chagrin d’avoir brisé toutes ces lignes sans raison valable. Puis très vite elle reprenait le rythme de la leçon, sautant du coq à l’âne sans arrêt.

Bref, on se bousculait pour suivre ses cours un peu déjantés pendant lesquels elle nous parlait aussi avec passion de Wifi-génie ou de Légumes des jours (romans classiques revisités par Clémentine Mélois). Elle avait enseigné aux AA (Arts Absurdes) précédemment et à chaque cours elle saluait chacun de nous d’un « bonjour Untel, bonjour Unetelle,… ». Cela nous donnait le sentiment d’appartenir à une multitude à la fois statique et chatouilleuse. Un vrai bonheur !

Si l’exercice vous tente, il n’est pas trop tard, la date limite pour déposer le lien vers son texte chez Sabri Na est le 26 septembre 😉

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L’agenda ironique de septembre, les consignes

L’ AI de ce mois est hébergé par la championne toutes catégories de l’édition de juillet: Sabri Na.

Et kessekelleveukonfasse?

  • parler d’un souvenir d’école
  • incorporer quelques mots à retourner dans tous les sens : rapporteur / pion / colle / ligne / cour (ou cours ou court ou courre) et rythme
  • détourner au minimum un des fameux sigles qui composent le jargon académique
  • pour les plus téméraires, qui souhaitent du rab de devoirs, ajouter cette petite phrase extraite de « Personne n’a peur des gens qui sourient » de Véronique Ovaldé : « cela donnait le sentiment d’appartenir à une multitude à la fois statique et chatouilleuse».

Voilà, yapluka comme on dit et ce avant le 26 septembre.

Il va falloir activer nos neurones ramollis par les vacances…

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L’agenda ironique d’août 2023: le temps des votes

Pour le mois d’août, c’est fini. Gibulène a récolté 15 textes et les tableaux de votes (textes et future organisation) se trouvent chez Carnets paresseux ainsi que les liens vers les textes proposés.

Il y a, comme d’habitude, quelques pépites que je vous encourage à découvrir.

Vivement septembre, qu’on s’amuse une fois encore à suivre de nouvelles consignes amusantes ou étonnantes👍 

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L’agenda ironique d’août 2023: ma participation

C’est notre copine Gibulène qui pilote l’exercice de ce mois estival (enfin pour certains, chez moi il pleut beaucoup).

Ses souhaits sont les suivants:

Vous nous raconterez la conversation de deux cigales observant les vacanciers dans un camping. Elles commentent, bien sûr, avec ironie et causticité.

Les mots à caser : calinotade, patito, cabinets, et fada.

Il vous faudra glisser quelque part « l’homme de Cro-Magnon racontait des préhistoires à ses enfants » (citation empruntée à l’aphoriste Gaëtan Faucer).

Voici ce que ça m’a inspiré:

 

Commères dans la garrigue

  • Oh Cigaline, tu as vu les deux fadas qui viennent d’installer leur tente à l’orée du bois ?
  • Eh oui Cigalon, ils ne débitent que des calinotades à longueur de journée ceux-là. On a rarement des intellos dans le coin mais ceux-là c’est le pompon ! En plus le mec il est chaud comme une baraque à frites, il est tout patito quand sa belle se pavane devant lui dans son itsi bitsi tout petit bikini rouge et jaune à petits pois en faisant onduler son gros derrière qui déborde de partout. Les yeux lui sortent littéralement de la tête ziu! ziu! ziu!.
  • C’est vrai que quand tu le vois tu comprends directement qu’il est « gentil » mais pas très malin. D’ailleurs, je l’ai vu aller aux cabinets hier après la douche, il a laissé passer au moins dix personnes devant lui en serrant les fesses. Il est vraiment sur son petit nuage. Faut dire que c’est la première fois qu’il arrive à amener une fille avec lui ici le pauvre. C’est clair qu’il tient plus de « Franck Einstein » que de Franck Dubosc !
  • Et quand il raconte des blagues, tu l’as entendu ? Il est le seul à rire, personne ne comprend son humour très, très personnel.
  • Bah tu sais, l’homme de Cro-Magnon racontait bien des préhistoires à ses enfants et on n’a jamais su si ça les amusait dans le fond.
  • Tu as raison. Bon, je te laisse, j’ai mon cours de chant, kss, kss, à plus tard.

Je vous invite à lire les autres propositions chez Gibulène et vous souhaite une excellente fin de semaine.

Comme le suggère Eric en commentaire, je vous propose de terminer en chanson 🎶

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