Du côté de chez Ma

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Le samedi j’essaye de relever le défi de Ma en illustrant en photo(s) le(s) mot(s) proposé(s).

Cette semaine il s’agit du mot “bibliothèque“.

Et que trouve-t-on dans une bibliothèque? Mais des livres bien sûr, vous voyez de quoi je veux parler je suppose, sinon je vous propose une explication ci-dessous 😊.

Bref, j’aurais pu prendre une photo d’une de mes bibliothèques vu que j’ai tendance à accumuler les ouvrages de tout type mais j’ai préféré fouiller dans mes archives pour partager une photo de la bibliothèque royale de Belgique, familièrement appelée l’Albertine.

C’est à Philippe Le Bon, duc de Bourgogne que l’on doit notre bibliothèque royale. Bibliophile acharné, il réunit plus de 900 manuscrits, ce qui était énorme pour l’époque. La bibliothèque est installée au Mont des Arts (Bruxelles) dans une imposante édification du 20ème siècle érigée entre 1954 et 1969.  Les collections sont stockées dans une tour de 17 étages dont 6 en sous-sol, 150 km de rayonnage de livres et documents hautement sécurisés pour protéger les 7 millions d’ouvrage du feu mais aussi de l’humidité et des éventuels dégâts dus également aux fluctuations de température.(source)

Elle gère un patrimoine culturel important, acquiert, notamment par dépôt légal, et gère les publications parues en Belgique et celles des auteurs belges parues à l’étranger. (source)

Sur cette photo on ne voit qu’un petit bout de la bibliothèque qui fait partie d’un très bel ensemble souligné par le carillon du Mont des Arts.

Et puis, si vous suivez un peu mes publications, vous savez que j’aime terminer par une note d’humour et je n’ai pas boudé mon plaisir en vous offrant la vidéo ci-dessous tout à fait d’actualité 😉.

Si ce style d’humour vous plaît, courez vite chez Tartie d’où vous ne ressortirez pas morose, c’est promis 😉.

Et bien sûr allez également voir chez Ma les autres illustrations du mot de la semaine.

Je vous souhaite un excellent week-end

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Découverte nature: Het Vinne (B)

Continuant d’explorer mes photos d’archives, je vous emmène aujourd’hui dans un domaine provincial dont le nom  Het Vinne fait référence à un fen (un étang naturel, une tourbière). Ce lieu de détente, balade et observation de la nature est constitué d’une zone de 100 ha asséchée par l’industrie et l’agriculture.

Situation

Jusqu’en 1841, la réserve naturelle provinciale Het Vinne était le seul lac naturel de Flandre. Depuis le Moyen Âge, la tourbe était extraite au bord de l’eau comme combustible et, jusqu’au 19e siècle, la fosse de 4 mètres de profondeur était constamment sous l’eau. Le «lac» se figeait chaque hiver et était ensuite transformé en une véritable foire avec des stands de glace, de boissons et de nourriture. En été, il était possible de pêcher ou de nager, et des bateaux faisaient traverser les visiteurs.(source)

Pour mieux vous rendre compte de la configuration des lieux, je vous propose de regarder le plan ci-dessous.

La balade à laquelle je vous invite a été faite en novembre. C’est un bel endroit où des aménagements permettent d’observer les oiseaux de manière fort agréable.

Selon les endroits, on marche sur la terre ou … sur l’eau 😉 en toute sécurité.

Faites défiler les photos ci-dessous grâce aux flèches blanches.

La bestiole ci-dessous se trouve dans la plaine de jeu à l’entrée du domaine.  Heureusement que j’ai osé l’approcher sans crainte, malgré sa taille exceptionnelle de plus d’un mètre d’envergure, pour découvrir ce beau parc. 😏.

J’espère que vous vous serez bien aérés durant cette balade au bord de l’eau, très très près de la nature.

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Brick a book 370 ✍🏻

C’est fou ce que les lundis reviennent vite! Vous verrez ci-dessous la photo proposée cette fois sur le blog Brick a book et, comme d’habitude, juste en-dessous, le texte qu’elle m’a inspiré.

©wildlittlethingsphoto

J’avais tellement attendu ce moment! La nature ne m’avait pas fait le cadeau d’être mère. Pendant des années, examens médicaux, nombreux spécialistes…de plus en plus spécialisés, traitements novateurs,  essais cliniques,… j’avais tout essayé. Cela tournait à l’obsession.  Tout le monde me disait de ne plus y penser, que ça viendrait tout seul avec le temps mais les mois puis les années ont commencé à s’accumuler tristement.

Ma vie sans enfant n’avait plus de saveur. J’étais stupéfaite quand j’entendais mes amies dire que j’avais bien de la chance d’avoir gardé ma liberté. Elles m’enviaient de ne pas être soumise aux caprices d’un enfant, de ne pas avoir à me prendre la tête pour les décisions importantes à prendre pour lui, etc.

Leurs remarques étaient autant de couteaux remués dans la plaie béante de ma non-maternité. Plus rien n’avait de valeur dans ma vie, désormais inutile à mes yeux. Que je croise une femme enceinte et la peine tombait sur moi comme une chape de plomb, me figeant sur place, foudroyée par le chagrin. 

En désespoir de cause, j’avais accepté d’envisager l’adoption. Le chemin à parcourir pour trouver et remplir les documents administratifs, répondre comme il le fallait, ou comme je pensais qu’il le fallait, à toutes les personnes rencontrées qui me sondaient pour définir si mon envie était réelle et si cet enfant qu’on me ferait peut-être l’honneur de me confier serait bien chez moi…

J’avais envie de hurler que cet enfant deviendrait ma seule raison de vivre, le motif qui me ferait passer, sans sourciller, autant de nuits blanches que nécessaire pour le veiller s’il le souhaitait.

J’avais beau dire que mon célibat m’empêcherait de me disperser vu que tout mon amour serait pour cet enfant, on me faisait la moue en disant qu’on n’était pas trop de deux pour élever un enfant et qu’un amour aussi exclusif l’empêcherait peut-être de s’épanouir.

Après avoir souffert au long de tous les entretiens soi-disant nécessaires, j’avais enfin reçu une approbation à ma demande. 

Le voyage au bout du monde me paru sans fin tant j’avais hâte de serrer enfin ce petit être qui allait devenir mon enfant tout contre moi.

J’avais acheté un porte-bébé dès que j’avais eu les modalités du voyage et l’âge de mon petit, j’avais tellement peur qu’on me le reprenne que je ne voulais plus m’éloigner de lui. J’avais réservé un berceau dans l’avion pour le vol retour, on m’avait dit que c’était mieux pour le bébé. Malgré ça, l’hôtesse de l’air eut toutes les peines du monde à me convaincre d’y déposer ma petite fille, juste à mes côtés.

Quand je sortis de l’avion, ma fille ayant repris sa place tout contre mon corps, j’étais tellement fière qu’il me semblait que j’irradiais.

Ma vie allait enfin pouvoir vraiment commencer!

Et pour voir les autres histoires nées au départ de cette photo, je vous invite à aller voir sur Brick a book.

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Du côté de chez Ma

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Comme tous les samedis j’essaye de relever le défi de Ma: illustrer en photo(s) le mot ou le groupe de mots de la semaine. Il s’agit cette fois de “moyen de transport.”

Pendant des années, une grande partie de mon boulot a été de convaincre le plus grand nombre de se déplacer autrement qu’en voiture et surtout autrement que seul dans sa voiture.

C’est justement lors d’un voyage professionnel sur ce thème que j’ai pris la photo ci-dessous. J’ai trouvé très poétique ce monsieur qui déambulait en pleine ville de Karlsrühe (D) avec un moyen de transport pour le moins étonnant à notre époque. Il circulait seul, ne faisait pas partie d’un groupe et n’était pas en représentation… Étonnant non?

On reste dans le surréalisme avec la deuxième image que j’ai choisie et qui est en fait une carte de vœux très orientée transport imaginaire avec une bonne touche d’humour. Normal que j’apprécie 😊 (elle a été conçue par  Gabriel et Posel).

Pour rester dans le sujet,  je vous offre, avec plaisir, cette publicité animée des transports De Lijn, société publique belge responsable de l’exploitation des transports en commun de la Région flamande.

Ensemble c’est mieux, aussi pour se déplacer, une manière aussi de vous rappeler (ou vous apprendre) que la devise de mon pays est “L’union fait la force”  😉

Et bien sûr on file chez Ma voir les propositions des autres participant(e)s avant de passer un très bon week-end 😎.

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Voyage, voyage: Weesp (NL)

Malgré le déconfinement partiel, les frontières restent fermées et les  voyages réels ne sont pas encore pour tout de suite. Pour changer malgré tout de décor, je vous invite à  me suivre virtuellement à la découverte de Weesp.

Weesp est une petite ville historique, située dans la province de Hollande du Nord aux Pays-Bas, au sud-est d’ Amsterdam, sur la rivière Vecht. Elle était autrefois fortifiée et plusieurs des bastions, douves et forts subsistent encore.(source)

Vous pourrez mieux situer cette ville sur la carte ci-dessous. Elle est délimitée par le trait rouge. Vous pouvez voir qu’elle est assez proche de Naarden que je vous ai fait visiter en février dernier et qui fait également partie de la ligne de défense d’Amsterdam.

Deux moulins encore en bon état

Le montage de mes photos de cet endroit charmant peut être vu en cliquant juste

J’espère vous avoir donné envie de voir cette région magnifique et si proche.

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Brick a book ✍🏻

Alexandra du blog Brick a book nous propose de reprendre les habitudes d’avant Covid 19. En ce qui me concerne, ça ne change guère puisque j’ai continuer à piocher sur son blog de quoi publier le lundi 😉 .

Cette fois c’est la photo ci-dessous qui doit servir de déclencheur d’écriture. Vous trouverez, comme d’habitude, les mots qu’elles m’a inspirés juste en dessous.

©timmarshall

C’est vrai qu’il n’était pas tout à fait “beau comme un coeur”, ou alors un coeur qui avait vécu, souffert, qui était un peu cabossé, comme dans la vraie vie quoi…

Je ne sais plus lequel d’entre nous avait eu l’idée de départ: montrer à Léo qu’on tenait son coeur dans nos mains et que s’il nous quittait, comme il en avait émis le souhait, il nous laisserait les mains vides.

Nous aurions pu, comme tant d’autres, former des cœurs avec nos doigts recourbés mais nous avions voulu inscrire notre message à même notre peau. On dit de certains qu’ils ont la musique dans la peau, nous ce serait son coeur que nous aurions.

Nous ne nous étions jamais séparés très longtemps depuis que nous formions une joyeuse bande d’étudiants à la fac. “Les inséparables” on nous appelait 🙂. Nous avions commencé ensemble dans la vie professionnelle et nous retrouvions régulièrement pour de joyeuses soirées où nous continuions, comme avant, à refaire le monde. Au fil des années, nous nous étions tous mariés sauf lui. Il disait qu’il attendait le grand amour pour sauter le pas et, en attendant, il supportait nos railleries avec le sourire.

Jusqu’au jour il “la” rencontra. Il en était sûr cette fois, c’était La femme de sa vie, sans aucun doute possible. Il nous la présenta, nous l’adoptâmes directement et elle se fondit dans notre groupe.

Elle était australienne et, depuis quelques mois, elle se languissait de sa terre d’origine et de sa famille.

Nous rigolions en lui disant d’aller dans un parc animalier voir des koalas et des kangourous pour se consoler mais nos vannes la faisaient de moins en moins rire. 

Pour Léo, la question ne se posait même pas, si elle  voulait “rentrer au pays”, il la suivrait. Normal, il l’aurait suivie au bout du monde si elle l’avait voulu…

Nous avions organisé cette cérémonie d’au revoir en nous promettant de nous retrouver ici ou là-bas.

Et ce coeur qui exprimait nos sentiments pour eux nous l’avions voulu comme un signe fort mais en même temps nous avions bien pris soin de choisir une peinture qui disparaîtrait facilement à l’eau afin de le libérer, de les libérer, de tout notre coeur, tout en rendant nos mains libres de les retenir encore un peu avec nous, pour le plaisir.

Comme d’habitude, je vous conseille d’aller lire, sur le blog Brick  a book,  les autres textes nés de cette photo.

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Du côté de chez Ma

Comme tous les samedis je tente de relever le défi de Ma: illustrer en photo l’expression ou le mot proposé.

Le choix est assez large cette semaine puisqu’il s’agit de “l’art dans la ville”. Plusieurs clichés peuvent répondre à cette définition l’art étant présent sous diverses formes. Me sont venues à l’esprit des photos de statues humaines, que j’apprécie, de vraies statues, de pierre ou de bronze, des murs peints, dont j’ai déjà partagé beaucoup de photos sur mon blog, voire même des  bâtiments de musées magnifiques (Bilbao, Metz, Stuttgart, Munich,…) qui sont eux-mêmes des oeuvres d’art dans la ville.

Finalement mon choix s’est porté sur un autre type d’art exercé dans la ville: la musique.

Je vous propose donc une photo d’un joueur de didgeridoo. Cet instrument plaît assez à mon côté surréaliste belge puisque Wikipédia nous dit que

Le didgeridoo est un instrument de musique à vent de la famille des cuivres, bien qu’il soit en bois.  🤨

Dave Johnson, Lübeck, 2014

Comme chaque samedi je vous propose d’aller voir les autres illustrations du sujet chez Ma mais, pour terminer avec humour et avant de vous envoyer “dans la ville”,  je ne résiste pas au partage du dessin ci-dessous. Bon week-end.

PS: En cadeau, une courte vidéo

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Le Musée de la Boverie à Liège (B)

Il y a bientôt 4 ans, je vous avais emmenés découvrir les environs du Musée de la Boverie récemment rénové à Liège.

A l’époque on pouvait se balader librement et agréablement dans le parc attenant ainsi que parcourir la passerelle Belle Liégeoise en croisant des joggers ou des cyclistes qui profitaient eux aussi du soleil (qui a dit qu’il pleuvait toujours en Belgique? 🤨).

A l’époque, je vous avais montré très peu l’intérieur du Musée. Aujourd’hui nous sommes confinés et, en conséquence, nous passons plus de temps devant nos ordinateurs.

J’ai pensé que c’était l’occasion d’en profiter pour visiter, depuis votre canapé, ce très beau musée sans aucun risque de contamination 😃

Pour cela, il suffit de cliquer

Faites-vous plaisir, il y a moyen de naviguer dans de nombreuses photos de qualité en parcourant les galeries et en plus sans vous fatiguer 😊

Source

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Brick a book 368 ✍🏻

Sauf si vous arrivez ici par hasard, vous savez que le lundi c’est le jour de ma participation à l’atelier d’écriture en ligne Brick a book.

Le principe est ultra-simple, une photo sert de déclencheur d’écriture, s’en suit la rédaction d’un texte que je vous propose de découvrir sous la photo.

©findracadabra

Les deux amies jouaient à leur jeu favori: montrer leurs différences tout en gardant leur complicité intacte même si, gamines, on les appelait les jumelles.

Ce matin, Ayako et Atsuko avaient décidé de se prendre en photo pour s’inscrire sur un site de “rencontres en tout bien tout honneur” comme le clamait la publicité.

Plus que jamais, elles comptaient mettre en évidence leurs particularités respectives. Leurs parents expliquaient depuis toujours que ça venait de leurs prénoms: Ayako, belle fille de soie, et Atsuko, enfant chaleureuse. C’est vrai que ça leur correspondait assez bien. Ayako était beaucoup plus coquette, se rendait fréquemment chez le coiffeur contrairement à Atsuko, plus naturelle et moins préoccupée de son poids ou de sa coupe de cheveux.

Comme d’habitude, Atsuko prenait moultes poses rigolotes tandis qu’Ayako, moins naturelle, devait recommencer plusieurs fois ses prises de vue.

D’ailleurs Ayako se lassait de ce qui n’était qu’un jeu au départ. Elle n’avait jamais eu vraiment l’intention de publier ces portraits où que ce soit, contrairement à son amie. Elle était mal à l’aise avec son image et ses multiples dépenses en instituts de beauté visaient à lui donner confiance en elle.

L’après-midi tirait à sa fin et Atsuko continuait inlassablement à faire crépiter le flash de son smartphone tandis qu’Ayako n’arrivait plus qu’à plaquer un sourire peu naturel sur son visage un peu figé.

-Bon, dit-elle, on arrête et on descend chez le glacier dans la rue à côté?

Mais Atsuko ne l’écoutait pas et s’amusait comme une enfant. Ayako déposa son téléphone sur la table afin d’attirer l’attention de son amie de manière plus brutale.

– Hein, quoi? Tu ne joues plus?

– Non, j’ai envie de bouger, de sortir au soleil et puis je crois bien, ajouta-t-elle malicieusement, que nous n’avons pas besoin de nous inscrire où que ce soit pour faire des rencontres il nous suffit d’aller chez le glacier 😋

Ensuite, il est conseillé d’aller voir les textes des autres participant(e)s sur le blog Brick a book pour se rendre compte des différents chemins que prennent nos esprits au départ de la même image…

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Du côté de chez Ma

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Comme tous les samedis je joue avec Ma et son défi d’illustrer en photo(s) un mot donné. Aujourd’hui, le mot est “simplicité“.

Croyez-le ou non mais jamais thème ne m’a paru si peu simple à illustrer!

J’avais pensé photographier une petite pâquerette toute simple mais la pluie ne les a pas incitées à s’ouvrir dans la pelouse 🙄 et j’ai alors commencé à chercher dans mes archives et vous savez quoi: ce n’est pas simple de trouver une photo simple 😊

Et puis l’idée enfin trouvée, en voyant toutes les fleurs proposées par les participant(e)s au défi (malgré leur connotation sexuelle obsédante aux yeux d’Antiblues 😉) de retrouver mes photos d’un magnifique champ de coquelicots.

Le coquelicot est une fleur assez simple qui en plus fait partie des simples.

Ouf, le défi est relevé malgré tout mais ça n’aura vraiment pas été simple pour moi 😅

Courez vite chez Ma voir les autres illustrations du mot de la semaine avant de passer un excellent week-end.

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