Les murmures des murs
Vous connaissez le principe, je vous laisse regarder…
Vous connaissez le principe, je vous laisse regarder…
Au retour de Wernigerode, nous nous sommes arrêtés à Münster en Allemagne (à ne pas confondre avec Munster en France).
Münster est une ville ouverte sur le monde, jeune, décontractée et fière de son histoire de plus de 1 200 ans. Elle a toujours occupé une place de premier plan dans la région et au-delà, en tant que siège d’évêché, membre de la Hanse ou ville universitaire. Et une facette a inscrit Münster dans les livres d’histoire : son statut de ville de la paix de Westphalie.(Source)
Malheureusement, la météo n’était pas avec nous et nous nous sommes peu baladés dans cette ville qui ne constituait qu’une étape sur notre trajet.
Nous avons quand même découvert une ville agréable à vivre, avec de jolies façades de maisons, différentes de ce qu’on voit d’habitude en Allemagne et surtout un hôtel de ville qui se visite et est plutôt étonnant.
On regarde les photos?
En arrivant, on devine directement que c’est une ville qui a du coeur: Münster a déjà reçu le titre de « ville la plus agréable à vivre du monde ». C’est ce qu’on ressent particulièrement dans son magnifique centre historique.
C’est aussi une ville où on aime les oiseaux, en tout cas dans la cathédrale Saint-Paul où on en trouve deux représentations dans des endroits peu habituels pour ce genre de décoration (à côté de l’orgue et près d’un mur).
Puisqu’on évoque la cathédrale Saint-Paul, la plus grande cathédrale de Westphalie, profitons-en pour voir une petite partie de l’extérieur…
…mais aussi de l’intérieur…
…et regardons à travers les vitraux modernes.
L’hôtel de ville est également un bâtiment imposant, mais élégant en même temps, avec sa façade claire très ouvragée.
La façade à pignon de l’hôtel de ville, de la fin du 14e s., est une très belle oeuvre de l’architecture civile gothique. Elle est ornée de fins remplages et de pinacles. La salle de la Paix, avec ses belles boiseries, date de la seconde moitié du 12e s. et fut le théâtre, en 1648, de la proclamation de la paix entre l’Espagne et les Pays-Bas, qui déboucha sur les traités de Westphalie.(Source)
Voyons ce qu’il y a à découvrir à l’intérieur de ce bâtiment…
La « Friedenssaal » (Salle de la paix) de l’hôtel de ville historique de Münster est une attraction incontournable pour qui visite cette ville.
Ses somptueuses boiseries Renaissance datant de 1577, son lustre impressionnant et sa galerie de portraits des délégués sont remarquables. L’histoire est véritablement palpable en ces lieux. Avec la signature du traité de paix entre l’Espagne et les Pays-Bas le 15 mai 1648, c’est tout un pan de l’histoire européenne qui fut écrit ici.(Source)
L’arrière de l’hôtel de ville est assez beau également comme on le voit ci-dessous.
Sur la tour qu’on voit à gauche se trouve cette plaque commémorative:
La balade dans la ville est fort agréable le long des maisons à pignons historiques et à l’abri des arcades…
Nous terminerons cette visite par l’église Saint-Lambert qui garde des traces de la Révolte de Münster.
Il s’agit d’une église caractérisée par trois nefs. De style gothique, elle présente une voûte en réseau dans la nef principale et des voûtes en étoile dans les nefs latérales. Une flèche ajourée de 99 m coiffe la tour depuis le 19e s. On aperçoit trois cages de fer suspendues : y furent exposés en 1536 les cadavres des chefs anabaptistes.(Source)
Mon prochain déplacement en Allemagne se fera bientôt et, cette fois, ce sera en Bavière. Je vous promets déjà quelques photos d’un des châteaux les plus visités et représentés (entre autres dans les puzzles)…il s’agit bien sûr de Neuschwanstein, le château de Louis II de Bavière.
Je vous demande juste un peu de patience
Inutile d’aller bien loin de chez moi pour trouver de magnifiques oeuvres d’ Art Urbain (Street Art), il suffit de se rendre dans la partie de la Belgique appelée Pays Noir (région de Charleroi) en référence aux mines de charbon.
A Marchienne-au-Pont, ancienne commune réputée pour ses quartiers ouvriers et ses usines, s’est développé un projet appelé “Urban Dream”. Ce dernier consistait à apporter de la couleur et de la gaieté dans un paysage marqué par l’industrie et les traces qu’elle a laissées: des bâtiments abandonnés et délabrés aux vitres éclatées.
Durant les 3 éditions de ce projet, plus d’une centaine de graffeurs ont investis plusieurs murs à différents endroits de la ville.
Peu de villes osent proposer de telles surfaces d’expression à ces créateurs. Charleroi a même ouvert un mur d’expression libre. Il ne faut pas confondre le tag, qui est un signe d’existence, et la recherche artistique des graffeurs. Avec une simple bombe de peinture, ils arrivent à réaliser des oeuvres impressionnantes. Il faut les voir sur le terrain, face à leur mur. Ils regardent longtemps, projettent mentalement leur vision puis se mettent à peindre. C’est fascinant.(Source)
Je partage volontiers avec vous quelques photos du paysage industriel de la route de Mons (fonderies, fourneaux, …).
Cet endroit est un véritable « far west industriel » très photogénique, qui a d’ailleurs servi de décor au film Largo Winch II.(Source)
Les photos suivantes ont été prises de l’autre côté du pont de chemin de fer et cet endroit est envahi par la végétation, d’où quelques traits un peu flous sur les prises de vue, impossible de faire autrement sans taille-haie ou sécateur🙄
Il y a aussi des artistes timides qui s’expriment au ras du sol, discrètement…
Route de Mons, il y a également un lieu unique en son genre : Rockerill (façade orange ornée d’un vinyle noir, vous ne pouvez pas le manquer). Une ancienne forge transformée en un centre urbain dédié aux cultures populaires, sociales et alternatives qui organise notamment des Apéros industriels, des expositions, des concerts et des soirées électro. Un lieu branché et underground de Charleroi.(Source)
Les piles du pont de chemin de fer servent également de support aux artistes d’art urbain.
J’espère que cette balade, un peu différente, vous aura plu et je vous annonce déjà une autre balade à Charleroi avec un centre d’intérêt aussi artistique mais fondamentalement différent.
Je n’explique plus le principe, vous le connaissez: quelques photos d’enseignes qui ont attiré mon regard et que j’ai immortalisées pour les partager dans cet espace…
Ci-dessous, Ambiose a été capturée à…Amboise😉
L’enseigne du Musée du sel porte un sanglier parce qu’elle se trouve à Salies-de-Béarn, souvenez-vous de la légende…
Ci-dessous ce n’est pas une enseigne accrochée comme les autres mais j’ai aimé la fantaisie de cette enseigne de crêperie
Marburg, nom allemand de Marbourg dans la Hesse, est une ville fort agréable où se trouve ce qui est probablement la plus ancienne université protestante d’Allemagne, la Philipps Universität.
Le château des landgraves est perché sur un éperon situé à 109 mètres au-dessus de la rivière Lahn. On l’atteint en passant par la vieille ville ou en empruntant les 400 marches qui mènent à la ville haute. Le dépliant de l’office du tourisme nous apprend que les frères Grimm se moquaient déjà du “nombre de marches plus élevé dans les rues qu’à l’intérieur des maisons”.
Le souvenir des frères Grimm est palpable à Marburg comme nous le voyons ci-dessous.
Ci-dessous nous pouvons voir la maquette du château
Et voici les deux bâtiments représentés à l’arrière gauche
La montée vers le château avec la sympathique fontaine à tête de sanglier
Ci-dessus, quelques vues du château et de la tour penchée de l’église luthérienne Sainte-Marie, datant de l’époque gothique.
En redescendant du château, de magnifiques façades ouvragées s’offrent à notre regard étonné et admiratif. J’ai choisi d’en partager quelques-unes
J’ai trouvé l’hôtel de ville très plaisant également avec sa façade constituée de blocs de différentes nuances.
Ci-dessous, la place du marché et la statue de Saint-Georges
Le bâtiment blanc du théâtre de Marburg bénéficie d’une architecture résolument plus moderne.
En face de ce théâtre moderne, l’église Saints-Pierre-et-Paul, très moderne également.
Il est impensable de parler de Marburg sans parler de l’imposante église Sainte-Elizabeth, très différente de ce qu’on voit ci-dessus.
L’église Sainte-Élisabeth de Marbourg est une des plus anciennes églises gothiques d’Allemagne. Elle est située dans la ville de Marbourg en Hesse, au pied de la colline du château.
Elle a été élevée par l’ordre Teutonique en l’honneur de sainte Élisabeth de Hongrie, dont le tombeau se trouve dans l’église. Sa construction a commencé en 1235, quand Élisabeth de Thuringe a été béatifiée et s’est achevée en 1283. La présence de la tombe en a fait une destination de pèlerinage important à la fin du Moyen Age.
L’église Sainte-Élisabeth est le modèle de la St. Martin’s Episcopal Church de Houston (Texas).(source)
Même si elle s’inspire de celles de Reims et d’Amiens, il existe une différence fondamentale entre ces églises: à Marburg il s’agit d’une église-halle dans laquelle les collatéraux sont au même niveau que la nef centrale.
Si vous souhaitez en voir davantage, la vidéo ci-dessous (malheureusement de qualité moyenne) me semble un bon résumé de ce qu’il y a à découvrir à Marburg.
Notre prochaine balade en Allemagne sera dans une ville très colorée pas très loin de Marburg. Devinerez-vous laquelle?
Ben oui, après Albi il est logique pour moi de vous parler d’Alba puisque les deux noms trouveraient (suivant Wikipedia) leur origine dans la racine Alp- désignant colline, place forte ou ville. Même si, question architecture, et donc aspect de ville, c’est vraiment très différent!
On est ici très loin du décor de briques rougeâtres d’Albi.
À l’intérieur des fortifications du village, datées du XIIIe siècle, un labyrinthe d’étroites ruelles pavées et voûtées nous dévoile le charme d’une architecture bicolore, tel un damier de pierres de basalte noir et calcaire blanc. La plupart des maisons ont été construites aux XVIe et XVIIe siècles, mais certaines sont plus anciennes encore. Inscriptions, linteaux de porte décorés ou reliefs bibliques murmurent chacun leur histoire au promeneur attentif.(source)
On est vraiment surpris quand, après avoir visité d’autres villages d’Ardèche, on arrive à Alba-la-Romaine. Plus de maisons aux tons chaleureux mais, comme dit ci-dessus, un véritable damier noir et blanc. C’en est presque austère je trouve…mais néanmoins très beau et atypique. Bref, à découvrir assurément.
Je compte sur les remarques de Messire Géhem s’il constate une ou l’autre irrégularité et je précise, dès à présent, que les photos datent de 2011 et que la qualité est d’époque elle aussi.
Déambuler dans ce labyrinthe de ruelles étroites permet d’y découvrir voûtes, arches, cours intérieures, petites chapelles…
Un petit tour à Albi, ça vous dit?
Omniprésente, la brique rouge d’Albi donne le ton. Rose délicat le matin, orange puissant sous le soleil plombant d’été ou rouge garance le soir. La brique offre une palette aussi vivante que l’histoire de la ville.
La cité épiscopale d’Albi est inscrite au Patrimoine culturel de l’Humanité par l’Unesco depuis Juillet 2010. La cathédrale Saint Cécile est la plus grande cathédrale de briques au monde. Majestueuse et imposante elle est visible de partout. Un ensemble architectural incontournable, un must du Tarn !
L’ambiance de la ville se découvre au détour d’une vieille ruelle étroite, d’une terrasse de café ensoleillée ou d’une pause déjeuner au bord du Tarn. (source)