Brick a book 419 ✍🏻

Cette semaine voit le retour, après quelques problèmes techniques, d’Alexandra du blog Brick a book. Elle nous propose ce lundi la photo ci-dessous en guise de déclencheur d’écriture.

Comme d’habitude, le texte qu’elle m’a inspiré se trouve à la suite.

Bonne lecture 😊.

©Molly Blackbird

Il m’en avait fallu du temps pour arriver à ce résultat!

J’avais beau suivre des cours de photographie depuis trois ans déjà, maîtriser parfaitement tous les réglages de mon appareil et avoir quelques milliers de clichés honorables stockés dans mon disque dur, celui-ci me procurait une joie immense.

D’abord parce que mon modèle n’était pas n’importe qui, c’était la femme de ma vie. Ensuite parce que, peu importe le temps passé à essayer encore et encore en déplaçant la source de lumière, en changeant la pose, le nombre d’iso et la balance des blancs, l’émotion ressentie en voyant le résultat gommait les moments de tension.

Je voulais tellement traduire en image ce que je voyais depuis les coulisses quand elle se concentrait sur scène avant le lever du rideau et l’éclairage des spots, pile au moment du basculement entre l’ombre et la lumière.

Ce moment c’était le nôtre, celui où nous étions en communion juste avant qu’elle m’échappe temporairement pour offrir sa chorégraphie à son public.

Aujourd’hui était un jour particulier, le 14 février, et, peu coutumier de la fête devenue commerciale, j’avais néanmoins décidé de le choisir pour lui demander de m’épouser!

Et si vous vous lanciez en essayant également d’écrire un texte? Allez voir sur Brick a book, vous serez surpris de la diversité des idées générées par la même photo et qui sait… 😉

Bonne semaine 😊.

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Brick a book 418 ✍🏻

Cette semaine, Alexandra du blog Brick a book nous propose la photo ci-dessous en guise de déclencheur d’écriture.

Comme d’habitude, le texte qu’elle m’a inspiré se trouve à la suite.

Bonne lecture 😊.

© lcs vgt

Il avait tellement rêvé de cet instant!

Depuis plusieurs années il ne loupait aucun épisode d’Alex Hugo à la télé, juste pour se projeter dans les si beaux paysages de montagne.

Mais toujours quelque chose l’obligeait à annuler ses vacances. Il y a trois ans, c’était du boulot en retard et les yeux de cocker triste de son patron le suppliant de tout finaliser avant une date buttoir. Il y a deux ans, il avait le pied plâtré après une chute mémorable sur un tapis de feuilles mortes humides. L’année dernière la pandémie avait vu l’annulation de sa réservation.

Mais là il culminait fièrement sur un éperon rocheux et il se sentait si bien, presque seul au monde. La première étape était franchie et son regard ne quittait pas le somment enneigé de l’autre côté de la vallée. Il n’avait pas osé y aller seul, par prudence (un pied cassé est si vite arrivé 😉), mais demain matin il rejoindrait un petit groupe emmené par un guide expérimenté.

Il s’assit pour admirer l’immensité presque silencieuse qui l’entourait. Les derniers mois avaient été difficiles mais il n’y pensait plus, tout à son bonheur d’être enfin là où il le voulait. Il respirait profondément cet air si pur qu’il lui donnait l’impression de purifier également ses poumons et ses pensées.

Plus qu’une fois dormir, comme disent les enfants, et il trônerait encore plus fièrement qu’aujourd’hui sur la montagne si blanche, là, juste en face!

Et si vous vous lanciez en essayant également d’écrire un texte? Allez voir sur Brick a book, vous serez surpris de la diversité des idées générées par la même photo et qui sait… 😉

Bonne semaine 😊.

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Brick a book 417 ✍🏻

Cette semaine, Alexandra du blog Brick a book nous propose la photo ci-dessous en guise de déclencheur d’écriture.

Comme d’habitude, le texte qu’elle m’a inspiré se trouve à la suite et, comme je suis ailurophile, je n’ai pas eu trop de mal à démarrer mon texte. Il m’a suffit de regarder la boule de poils qui partage notre vie depuis quelques années😻.

Bonne lecture 😊.

©iana Parkhouse

Ça c’est moi, Pacha.

Au début de ma vie, je me suis retrouvé, avec mes frères et sœurs,  dans un carton déposé au bord de la rivière. Nous avions faim et ne comprenions pas ce qui nous arrivait. Où était notre maman?

Très vite une gentille dame nous a trouvés et emportés dans ce qu’elle a appelé un refuge. Nous ne comprenions pas bien ce que c’était mais au moins on nous a donné à manger.

Quelques jours plus tard est arrivée celle qui est depuis devenue mon esclave. Elle m’a soulevé dans ses mains et a dit

— C’est celui-ci que je veux, je l’aime déjà!

Depuis, elle vit chez moi. Bon, au départ c’était sa maison mais très vite elle a compris qui était le maître.

Si je veux manger je miaule un peu devant ma gamelle et elle se précipite pour me donner coquettes et bouchées de choix.

Si je souhaite qu’elle m’ouvre la porte, je miaule brièvement devant celle-ci et elle accourt pour l’ouvrir.

Heureusement elle me laisse passer la nuit dans le garage où j’ai une maison chaleureuse rien que pour moi ainsi qu’un coussin sur la chaudière. Une petite porte qui s’ouvre dès que je l’approche me permet de faire la java jusqu’au matin avec les autres chats du quartier. Ils m’aident à oublier ma famille sauf quand j’ai le cafard.

C’est mon esclave mais je crois que je commence quand même à l’aimer, surtout quand elle me laisse me blottir sur ses genoux et qu’elle me caresse le ventre.

Finalement je me dis que, même mal commencée, ma vie est finalement très belle et mon nom très bien choisi.

Et si vous vous lanciez en essayant également d’écrire un texte? Allez voir sur Brick a book, vous serez surpris de la diversité des idées générées par la même photo et qui sait… 😉

Bonne semaine 😊.

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Brick a book 416 ✍🏻

Cette semaine, Alexandra du blog Brick a book nous propose la photo ci-dessous en guise de déclencheur d’écriture.

Comme d’habitude, le texte qu’elle m’a inspiré se trouve à la suite.

Bonne lecture 😊.

©Robert Collins

Il en avait littéralement plein le dos de cette bonne femme!

Ils s’étaient connus à la salle de musculation, avaient échangé quelques sourires appréciateurs puis s’étaient rapidement trouvés dans le même lit pour le meilleur et pour le…meilleur.

Il y avait deux ans déjà. Complètement obsédés tous les deux par leur apparence, ils prenaient des tas de produits anabolisants pour parfaire leur musculature. Aucun concours, aucun programme d’exhibition dans la région ou plus loin ne les rebutait. On les voyait partout, ensemble et sur la même longueur d’onde, créant de nouvelles figures à deux pour faire saillir leurs muscles.

Tout allait merveilleusement bien jusqu’au début du printemps dernier. Elle commença par limiter sa consommation de produits dopants laissant ainsi rapidement fondre sa masse musculaire. il s’en étonna mais mit ça sur une lubie de régime ou autre fantaisie féminine.

Puis elle commença à laisser traîner des magazines avec des photos d’enfants un peu partout dans leur appartement. Inutile de dire que le signal n’arrivait pas au cerveau masculin de son compagnon. A croire que les nœuds de ses muscles empêchaient l’information d’arriver jusqu’à ses neurones!

Au fil du temps, l’horloge biologique de l’une avait pris de l’avance sur celle de l’autre, toujours obsédé par son corps.

Hier elle lui avait carrément posé un ultimatum: tu me fais un enfant, très vite, ou je te quitte directement après l’exhibition de ce soir.

Il savait qu’il vivait les derniers instants de leur couple et qu’il sentait pour la dernière fois le poids de sa compagne sur ses épaules. Il ne pouvait pas laisser tomber tous ses rêves et changer radicalement de vie, même sous la menace.

Le spectacle fini, elle rentra une dernière fois dans leur logement pour emporter le bagage préparé discrètement au cas où malgré l’espoir qu’il partage enfin son envie de fonder une famille.

Cette  photo, devenue collector, est la dernière des “Musclamoureux” comme on les appelait dans le milieu.

Et si vous vous lanciez en essayant également d’écrire un texte? Allez voir sur Brick a book, vous serez surpris de la diversité des idées générées par la même photo et qui sait… 😉

Bonne semaine 😊.

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Brick a book 415 ✍🏻

Cette semaine, Alexandra du blog Brick a book nous propose la photo ci-dessous en guise de déclencheur d’écriture.

Comme d’habitude, le texte qu’elle m’a inspiré se trouve à la suite.

Bonne lecture 😊.

@ random institute

Elle espérait que les battements de son coeur allaient ralentir. Elle avait l’impression qu’on entendait les pulsations résonner dans tout le wagon. Pour son malheur…

Elle était arrivée à semer ses poursuivants mais l’angoisse la paralysait encore. Elle savait qu’ils n’abandonneraient pas de sitôt leur traque.

Les rouages de son cerveau tournaient à toute vitesse. Il fallait qu’elle arrive à leur échapper une bonne fois pour toutes.

Le pire c’est qu’elle ne savait pas ce qu’ils lui voulaient. Ils parlaient une langue étrangère avec des tonalités qui lui évoquaient une langue des pays de l’est mais sans certitude.

Ils avaient commencé à la bousculer, la narguer, la tripoter, crier en tournant autour d’elle. Il l’invectivaient et personne parmi les passagers en attente sur le quai n’avait réagi. Tous regardaient ailleurs, comme gênés par la scène mais ne souhaitant surtout pas s’en mêler.

Sa mère avait eu raison de craindre qu’on s’en prenne à elle qui avait toujours été différente des autres enfants. Plus lente, moins réactive, moins agressive surtout, une proie idéale pour des adolescents en recherche de sensations.

Elle était arrivée à ouvrir la porte de l’endroit réservé aux colis encombrants et surtout à s’y enfermer. Elle ne savait plus trop s’orienter dans cet espace où les fenêtres brillaient surtout par leur absence. Comment savoir où descendre du train alors que tous les repères mis en place par sa mère lors du premier trajet effectué ensemble avaient disparu…

A un moment la porte s’ouvrit doucement. Elle retenait son souffle, s’attendant au pire.

— Mais que faites-vous ici, dit le contrôleur aussi surpris qu’elle.

Quand elle fondit en larmes, le brave homme ne sut plus quoi faire. Il décida d’appeler l’accompagnatrice du train qui parvint difficilement à calmer la jeune fille et à lui faire raconter son histoire. 

Avec beaucoup de patience ils comprirent plus ou moins ce qui s’était passé et ne la quittèrent plus jusqu’à son arrêt où ils s’assurèrent que sa maman l’attendait bien sur le quai.

Le plus dur serait de remonter dans le train le lendemain et les jours suivants mais il le fallait si elle voulait acquérir, peu à peu, un minimum d’indépendance…

Et si vous vous lanciez en essayant également d’écrire un texte? Allez voir sur Brick a book, vous serez surpris de la diversité des idées générées par la même photo et qui sait… 😉

Bonne semaine 😊.

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Brick a book 414 ✍🏻

Cette semaine, Alexandra du blog Brick a book nous propose la photo ci-dessous en guise de déclencheur d’écriture.

Comme d’habitude, le texte qu’elle m’a inspiré se trouve à la suite.

Bonne lecture 😊.

En voyant l’oriel plein de charme j’avais pris ma décision instantanément: ce serait cet appartement et aucun autre!

Je prévoyais de remplacer les voilages par d’autres mieux ajustés et plus élégants mais c’est certain, je voulais m’installer à cet endroit pour lequel j’avais eu un vrai coup de foudre.

Je travaillais depuis deux ans déjà et j’avais pu économiser en continuant à vivre chez mes parents. Mais depuis que j’avais rencontré mon amoureux la cohabitation avec eux était devenue moins évidente. Il était temps que je déménage enfin pour vivre à ma guise.

Depuis presque deux mois j’avais écumé les petites annonces immobilières et visité pas mal de logements proposés à la location sans parvenir à me décider. Je commençais à rêver de Stéphane Plazza!

Et là enfin la chance me souriait. J’imaginais déjà un petit canapé confortable, d’une couleur plutôt chaude, baigné par la lumière des trois hautes fenêtres et  propice au cocooning ainsi qu’à la lecture.

Le reste de l’appartement était un peu vieillot mais plein de charme également et c’est sans hésiter davantage, de peur qu’il m’échappe, que j’ai signé le bail de location qui m’emplissait de fierté et de bonheur.

A moi la belle vie, enfin je l’espérais très fort…

 

Et si vous vous lanciez en essayant également d’écrire un texte? Allez voir sur Brick a book, vous serez surpris de la diversité des idées générées par la même photo et qui sait… 😉

Bonne semaine 😊.

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Brick a book 413 ✍🏻

Après une semaine sans, Alexandra du blog Brick a book nous propose à nouveau, ce lundi, une photo en guise de déclencheur d’écriture.

Il s’agit de  la photo ci-dessous et le texte qu’elle m’a inspiré se trouve à la suite.

Bonne lecture 😊.

©Jakub Arbet

C’était tout ce qu’il avait pu sauver lors de sa fuite hors des frontières de ce pays qui l’avait vu naître mais qu’il détestait à présent.

Il avait laissé derrière lui tout ce qu’il possédait pour prendre son seul trésor: le violoncelle fabriqué par son père.

Ceux qui l’avaient aidé à passer la frontière avaient rechigné en voyant l’encombrement mais il avait été intransigeant. Il voulait bien leur donner tout l’argent épargné depuis des mois et des mois mais il ne quitterait pas son instrument.

Il n’avait plus aucune famille et les sons qu’il tirait en frottant son archet sur les cordes lui rappelaient l’ambiance de la maison familiale. Ses parents lui avaient donné très tôt l’amour de la musique. Il faut dire que son père était un luthier reconnu à des kilomètres à la ronde. La musique avait accompagné son enfance et son adolescence et quand ses parents avaient été tués ensemble dans un accident de la route il avait décidé de quitter ce pays où plus rien ne le retenait.

Depuis quelques mois, il passait ses journées devant l’église où les passants s’étaient habitués à sa présence et aux sons mélodieux qu’il faisait sortir du violoncelle.

Son esprit s’évadait souvent en même temps que s’envolaient les notes et il oubliait la faim, les chaussures trouées et sa condition misérable…

L’avenir serait plus clément, il voulait y croire à tout prix.

 

Et si vous vous lanciez en essayant également d’écrire un texte? Allez voir sur Brick a book, vous serez surpris de la diversité des idées générées par la même photo et qui sait… 😉

Bonne semaine 😊.

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Brick a book 412 ✍🏻

C’est la reprise après la saison estivale. Alexandra du blog Brick a book nous propose à nouveau, tous les lundis, une photo en guise de déclencheur d’écriture.

Cette semaine il s’agit de  la photo ci-dessous et le texte qu’elle m’a inspiré se trouve à la suite.

Bonne lecture 😊.

©Derek Lee

Dix-huit ans enfin! J’avais suivi toutes les leçons de conduite, réussi l’examen et dès demain je pourrais enfin aller chercher mon permis de conduire à la commune.

J’avais bien lu les consignes: je devais me présenter au guichet avec la somme d’argent exacte et une photo d’identité récente à placer sur le précieux sésame.

Les portraits posés c’est pas trop mon truc et l’appareil automatique du supermarché voisin m’avait paru le meilleur plan pour moi.

Un peu fébrile quand même, l’évènement marquait mon entrée dans la vie adulte, je me suis assise sur l’espèce de pouf orange, j’ai esquissé un vague sourire avant de glisser les pièces dans le monnayeur et paf! le flash m’a éblouie violemment.

Il ne me restait plus qu’à attendre le résultat à l’extérieur. Bon, la qualité n’est jamais terrible dans ces appareils mais là c’était le bouquet! J’avais été tellement éblouie que mes yeux s’étaient fermés d’un coup et…j’avais oublié d’enlever mon masque anti-Covid!

Pas certain que la photo soit acceptée pour m’identifier sur mon permis de conduire tout neuf 😂.

 

Et si vous vous lanciez en essayant également d’écrire un texte? Allez voir sur Brick a book, vous serez surpris de la diversité des idées générées par la même photo et qui sait… 😉

Bonne semaine 😊.

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Brick a book 411 ✍🏻

Comme tous les lundis, Alexandra du blog Brick a book nous propose une nouvelle photo en guise de déclencheur d’écriture.

Cette semaine il s’agit de  la photo ci-dessous. Le texte qu’elle m’a inspiré se trouve à la suite.

Bonne lecture 😊.

©Karim Manjra

Toute ma vie j’avais rêvé de partir en vacances. Découvrir le monde m’ouvrir à différentes cultures, rencontrer d’autres peuples. A chaque fois que l’été revenait c’était mon obsession.

Malheureusement ma vie avait commencé sous de mauvais auspices et j’arrivais tout juste à payer mon loyer et à survivre correctement. Mes parents s’étaient peu occupés de moi et ne m’avaient pas payé d’études. Très vite j’avais dû abandonner l’école pour travailler et apporter mon salaire à la famille. Devenu adulte j’avais trouvé un logement certes minuscule mais au moins j’étais chez moi.

Mon ami Arthur travaillait dans un casse automobile et m’avait cédé une carcasse de Fiat 500 pour une bouchée de pain. Vu son état, elle ne roulerait plus jamais et il me l’avait déposée devant mon logement il y avait de cela deux mois.

J’avais récupéré les sièges et en avais fait des divans acceptables pour mon salon. Puis j’avais trouvé de vieilles valises à la déchetterie, les avais bien nettoyées et ficelées sur la galerie de la voiture, comme pour un départ imminent.

Une étagère soudée à l’avant m’avait permis de déposer un très beau pot offert par une gentille voisine.

Les passants trouvaient l’assemblage amusant mais pour moi le principal était mon moral qui était toujours au beau fixe depuis qu’il me suffisait de regarder  devant ma porte pour croire que mon rêve de voyage allait enfin se réaliser.

 

Et si vous vous lanciez en essayant également d’écrire un texte? Allez voir sur Brick a book, vous serez surpris de la diversité des idées générées par la même photo et qui sait… 😉

Par contre, le moment de la pause estivale est arrivé et l’atelier d’écriture est en vacances jusqu’en septembre 😎.

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Brick a book 410 ✍🏻

Comme tous les lundis, Alexandra du blog Brick a book nous propose une nouvelle photo en guise de déclencheur d’écriture.

Cette semaine il s’agit de  la photo ci-dessous. Le texte qu’elle m’a inspiré se trouve à la suite.

Bonne lecture 😊.

©Nii Shu

Depuis tout petit il était fasciné par les belles lettres bien tracées. Pour chaque anniversaire ou autre célébration, ses parents lui avaient offert des outils de calligraphie adaptés à ses petites mains. Il ne comptait plus les plumes, les calames, les pierres à encre, les livres sur le sujet,…

Au fil du temps, il avait délaissé les tracés arabes, qui l’avaient d’abord attiré, pour la calligraphie d’Extrême-Orient.

Devenu adolescent, il avait été conforté dans son intérêt en découvrant sur Wikipédia que le mot japonais 書道 (shodo), traduit en français par calligraphie, signifiait «la voie de l’écrit». C’était tellement ce qu’il ressentait depuis plusieurs années. Au-delà de la beauté  des caractères, il aimait voir les chemins empruntés par ses mains devenues habiles à tracer les idéogrammes sans s’appuyer ni faire de pâtés d’encre sur le fin papier adapté à son art. Une fois le tracé terminé, les idées se coulaient dans la même voie.

Il avait puisé son inspiration dans des livres d’abord puis ensuite sur internet. Il avait aussi suivi des cours et s’était un temps laissé distraire par l’enluminure mais sans ressentir le même plaisir qu’en traçant des traits simplement à l’encre noire.

Jeune adulte enfin, il s’était naturellement dirigé vers des études en langues et lettres anciennes orientales à l’université.

Il venait d’arriver au Japon dans le cadre d’un séjour Erasmus et était baigné par cette culture qui le fascinait depuis si longtemps.

Dire son émerveillement dans le premier musée qu’il visita demanderait à coup sûr d’utiliser des voies de l’écrit difficiles à tracer pour une Européenne… 😉

 

Et si vous vous lanciez en essayant également d’écrire un texte? Allez voir sur Brick a book, vous serez surpris de la diversité des idées générées par la même photo et qui sait… 😉

Continuer la lectureBrick a book 410 ✍🏻