Voyage, voyage: Bordeaux (1)

Il y a quelque temps, je vous faisais découvrir la cité du vin de Bordeaux. Même si j’ai beaucoup apprécié cette visite, Bordeaux c’est quand même bien plus que ça évidemment.

Si pour vous, comme pour moi il y a peu, Bordeaux c’est juste une étape pour descendre dans le Sud-Ouest, alors je vous invite à me suivre dans la découverte de cette grande ville que j’ai trouvée fantastique, il suffisait de décider de s’y poser et de la parcourir à pied pour que je revoie ma copie!

La première chose qui attire le regard quand on arrive au centre de Bordeaux, ce sont ces statues d’hommes nus qu’on rencontre à différents endroits.

Il y en a même qui s’amusent à les customiser!

Je vous invite à me suivre pour regarder quelques photos de la belle grande ville de Bordeaux.

Dans la présentation, le texte souligné mène à des explications sur le sujet, clic ci-dessous

C’est parti!

 

 

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Charleroi et l’Art Nouveau (2)

Plus sobre que l’Art Nouveau bruxellois à la « Horta », l’architecture de Charleroi s’inspire plutôt de Paul Hankar.

On retrouve de nombreux sgraffites sur les façades, dont plusieurs de l’atelier de Paul Cauchie.

Le mot vient de l’italien «sgraffito» signifiant «griffure». Cette technique de décoration murale date de l’Antiquité. Longtemps oubliée et revenue à la mode à la fin du XIXe siècle, elle consiste à recouvrir d’enduit clair une première couche de mortier sombre. Un dessin est ensuite créé en gravant l’enduit
clair encore frais pour laisser apparaître l’enduit foncé sousjacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. Ensuite, la couche d’enduit clair est mise en couleur.(Extrait de la brochure du circuit découverte Art Nouveau)

Si vous souhaitez voir quelques-unes de ces façades joliment décorées, il suffit de cliquer

ici

J’ai pensé que deux maisons de style Art Nouveau méritaient d’être mises en évidence parce qu’elle sortent manifestement du lot.

La première est la Maison des Médecins où la chance était de notre côté le jour de la visite puisque le nouveau propriétaire, présent sur place pour évaluer les travaux de rénovation, nous a ouvert sa porte 

Je vous invite vivement à regarder cette merveille en cliquant

ici

La deuxième est la Maison Dorée qui serait la première oeuvre d’Art Nouveau à Charleroi.

Alors, vous le croyez toujours Noir le Pays de Charleroi après ces balades?  

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Charleroi et l’Art Nouveau (1)

Un tout petit peu d’histoire

D’abord nommé Carnotus, Karoit puis Charnoy, ce village installé le long de la Sambre, appartint successivement aux Pays-Bas et à l’Espagne.
Grâce à un homme d’église bien inspiré,le chronogramme latin “FVNDATVR CAROLOREGIVM” est inscrit dans le registre des baptêmes de la paroisse du Charnoy à la date du 3 septembre 1666.
Par la suite Charnoy cédera la place à Charleroy, nommé ainsi en l’honneur de Charles II, roi d’Espagne et des Pays-Bas.
Cette ville de Wallonie a fait les grandes heures de la métallurgie belge mais, aujourd’hui, terrils désaffectés et usines abandonnées sont les seules images qu’ont gardées la plupart des Belges de l’ancienne capitale du Pays noir, noir comme le charbon qui fut sa vraie richesse dans un passé pas si lointain…et pourtant!

Pourtant tout n’est pas noir à Charleroi et, pour qui sait regarder sans a priori, de jolies traces du passé sont bien présentes et visibles par tous au fil des rues.
Ce sont ces traces que je vous invite à découvrir à travers les photos suivantes, si vous le souhaitez, en réponse à l’invitation qui se trouve sur l’office du tourisme.

Commençons notre balade par la place Charles II où se trouve l’Hôtel de ville et la basilique Saint-Christophe (qui n’a jamais été consacrée en tant que basilique, la demande au Vatican étant restée lettre morte).

L’Hôtel de ville et son beffroi, ce dernier, haut de 70 mètres et accessible par 250 marches, est construit en pierres bleues et blanches et en briques. 

En 1667, Louis XIV décrète la construction d’une chapelle dédiée à Saint-Louis. En 1722, elle retrouve le vocable de Saint-Christophe vénéré jadis dans la chapelle du hameau du Charnoy. L’église Saint-Christophe est le résultat de plusieurs transformations. La façade côté place est d’inspiration baroque.

Quand on pénètre dans l’édifice, le regard se porte directement à gauche vers la mosaïque dorée. 

Cette mosaïque, d’une superficie de 200 m², est composée de millions de petits carrés de verre colorés ou recouverts d’une mince feuille d’or fabriqués à Venise.

L’orgue forme un bel ensemble avec le vitrail qui superpose 2 croix dont celle de Saint-André

Fresque murale (Béatitude selon Saint-Mathieu)

Vue latérale de la basilique
Un immense Saint-Christophe surplombe l’entrée de la nouvelle basilique

Juste en face, dans la rue de Turenne, se trouve la Maison du Bailly (XVIIIème s). La façade est assez sobre mais la salle des stucs (à ne pas confondre avec le staff) où se trouvent quatre représentations des saisons a été soigneusement rénovée.

L’automne: cerf, cor de chasse et trophée
L’hiver: la pêche avec comme illustration principale le bateau

Ci-dessous, le nouveau palais de Justice. Les deux lions, Totor et Tutur (diminutifs des prénoms Hector et Arthur des fils du concierge de l’ancien palais de Justice) ont été transportés depuis l’ancien bâtiment, détruit début des années 1970, et écrasent toujours les passants de leur air hautain et méprisant.

Mais on ne trouve pas que ces lions un peu rébarbatifs à Charleroi puisque la ville est aussi le siège des éditions Dupuis à l’origine du magazine Spirou, de nombreux albums de BD et  de personnages bien connus tels Lucky Luke, Gaston Lagaffe, le Marsupilami, Boule et Bill,…

Certains de ces sympathiques personnages sont mis en évidence depuis plus de 30 ans déjà sur des ronds-points de la ville.

Tous les ronds-points ne sont pas aussi colorés par exemple celui ci-dessous placé au milieu du rond-point des Beaux Arts. 

La structure, sensée rendre hommage aux virtuoses de la musique et de l’écriture, se compose de trois mains tendues vers le ciel. “C’est une manière de dire que tout passe par la main, le savoir-faire et le savoir intellectuel précise encore l’ex-échevin de la Culture. Trois mains, immenses, de 9 m de haut chacune pesant leur poids de bronze, à savoir plus de 10 tonnes et entourées (à l’image des obélisques égyptiens) de plaques en ardoises couvertes d’écritures codées.(Source)

Maintenant que nous avons un peu fait connaissance avec le centre de cette ville, nous pourrons prochainement découvrir les traces de l’Art Nouveau qui y sont légion.

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Voyage, voyage: Münster (Allemagne)

Au retour de Wernigerode, nous nous sommes arrêtés à Münster en Allemagne (à ne pas confondre avec Munster en France).

Münster est une ville ouverte sur le monde, jeune, décontractée et fière de son histoire de plus de 1 200 ans. Elle a toujours occupé une place de premier plan dans la région et au-delà, en tant que siège d’évêché, membre de la Hanse ou ville universitaire. Et une facette a inscrit Münster dans les livres d’histoire : son statut de ville de la paix de Westphalie.(Source)

Malheureusement, la météo n’était pas avec nous et nous nous sommes peu baladés dans cette ville qui ne constituait qu’une étape sur notre trajet.

Nous avons quand même découvert une ville agréable à vivre, avec de jolies façades de maisons, différentes de ce qu’on voit d’habitude en Allemagne et surtout un hôtel de ville qui se visite et est plutôt étonnant.

On regarde les photos?

En arrivant, on devine directement que c’est une ville qui a du coeur: Münster a déjà reçu le titre de « ville la plus agréable à vivre du monde ». C’est ce qu’on ressent particulièrement dans son magnifique centre historique.

C’est aussi une ville où on aime les oiseaux, en tout cas dans la cathédrale Saint-Paul où on en trouve deux représentations dans des endroits peu habituels pour ce genre de décoration (à côté de l’orgue et près d’un mur).

Puisqu’on évoque la cathédrale Saint-Paul, la plus grande cathédrale de Westphalie, profitons-en pour voir une petite partie de l’extérieur…

…mais aussi de l’intérieur…

…et regardons à travers les vitraux modernes.

L’hôtel de ville est également un bâtiment imposant, mais élégant en même temps, avec sa façade claire très ouvragée.

La façade à pignon de l’hôtel de ville, de la fin du 14e s., est une très belle oeuvre de l’architecture civile gothique. Elle est ornée de fins remplages et de pinacles. La salle de la Paix, avec ses belles boiseries, date de la seconde moitié du 12e s. et fut le théâtre, en 1648, de la proclamation de la paix entre l’Espagne et les Pays-Bas, qui déboucha sur les traités de Westphalie.(Source)

Voyons ce qu’il y a à découvrir à l’intérieur de ce bâtiment…

Patchwork offert à la ville en 1998 pour célébrer le 350ème anniversaire de la Paix de Westphalie

 

La « Friedenssaal » (Salle de la paix) de l’hôtel de ville historique de Münster est une attraction incontournable pour qui visite cette ville.
Ses somptueuses boiseries Renaissance datant de 1577, son lustre impressionnant et sa galerie de portraits des délégués sont remarquables. L’histoire est véritablement palpable en ces lieux. Avec la signature du traité de paix entre l’Espagne et les Pays-Bas le 15 mai 1648, c’est tout un pan de l’histoire européenne qui fut écrit ici.(Source)

Cheminée dans la salle de la Paix de Westphalie

L’arrière de l’hôtel de ville est assez beau également comme on le voit ci-dessous.

Sur la tour qu’on voit à gauche se trouve cette plaque commémorative:

Ce qui signifie ” “Le sacrifice, les guerres et la violence”

 

La balade dans la ville est fort agréable le long des maisons à pignons historiques et à l’abri des arcades… 

La maquette de la ville

Nous terminerons cette visite par l’église Saint-Lambert qui garde des traces de la Révolte de Münster.

Il s’agit d’une église caractérisée par trois nefs. De style gothique, elle présente une voûte en réseau dans la nef principale et des voûtes en étoile dans les nefs latérales. Une flèche ajourée de 99 m coiffe la tour depuis le 19e s. On aperçoit trois cages de fer suspendues : y furent exposés en 1536 les cadavres des chefs anabaptistes.(Source)

Mon prochain déplacement en Allemagne se fera bientôt et, cette fois, ce sera en Bavière. Je vous promets déjà quelques photos d’un des châteaux les plus visités et représentés (entre autres dans les puzzles)…il s’agit bien sûr de Neuschwanstein, le château de Louis II de Bavière.
Je vous demande juste un peu de patience 

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Voyage, voyage: Wernigerode (Allemagne)

Wernigerode est une ville de Saxe-Anhalt où l’on trouve, entre autres, des maisons très colorées et un château néo-gothique.

La Breite Strasse forme l’ensemble le plus pittoresque avec ses alignements de maisons construites par les riches bourgeois de Wernigerode aux 16e, 17e et 18e s. Les solives et les panneaux en bois sont souvent décorés de masques et de motifs sculptés, à l’image de la maison dite « Krummelsches Haus » située au n° 72 de la rue.(source)

Mais ça ce sont des mots et, comme vous le savez, les photos sont plus parlantes. Je vous invite donc à regarder quelques photos de la ville

 ici

Le deuxième attrait de l’endroit est sans conteste le château qui domine la ville. Mentionné pour la première fois en 1213, plusieurs fois remanié et agrandi, ce château obtint son caractère de château baroque à la fin du 17ème siècle.
C’est à la fin du 19ème siècle que cet ancien château fort médiéval devint un château de représentation gothique magnifique. Sa terrasse offre une très belle vue sur Wernigerode et sur les monts du Harz.

Dans l’espace de ce château, nous avons rencontré un musicien jouant d’un instrument qui nous était inconnu: le Gubal.

Je vous invite à écouter le son de cet étrange instrument… 

Un chemin de fer à l’ancienne, le Harzer Schmalspurbahnen, mène de Wernigerode au Brocken, point culminant du massif du Harz.

J’espère que la découverte vous aura plu autant qu’à moi  😊.

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Voyage, voyage: Marburg (Allemagne)

Marburgnom allemand de Marbourg dans la Hesse, est une ville fort agréable où se trouve ce qui est probablement la plus ancienne université protestante d’Allemagne, la Philipps Universität.

Le château des landgraves est perché sur un éperon situé à 109 mètres au-dessus de la rivière Lahn. On l’atteint en passant par la vieille ville  ou en empruntant les 400 marches qui mènent à la ville haute. Le dépliant de l’office du tourisme nous apprend que les frères Grimm se moquaient déjà du “nombre de marches plus élevé dans les rues qu’à l’intérieur des maisons”.

Le souvenir des frères Grimm est palpable à Marburg comme nous le voyons ci-dessous.

Ci-dessous nous pouvons voir la maquette du château

Et voici les deux bâtiments représentés à l’arrière gauche

La montée vers le château avec la sympathique fontaine à tête de sanglier

Ci-dessus, quelques vues du château et de la tour penchée de l’église luthérienne Sainte-Marie, datant de l’époque gothique.

En redescendant du château, de magnifiques façades ouvragées s’offrent à notre regard étonné et admiratif. J’ai choisi d’en partager quelques-unes

ici

J’ai trouvé l’hôtel de ville très plaisant également avec sa façade constituée de blocs de différentes nuances.

Ci-dessous, la place du marché et la statue de Saint-Georges

Une salle d’étude accueillante à la Philipps Universität dans le centre ville

Le bâtiment blanc du théâtre de Marburg bénéficie d’une architecture résolument plus moderne.

En face de ce théâtre moderne, l’église Saints-Pierre-et-Paul, très moderne également. 

Il est impensable de parler de Marburg sans parler de l’imposante église Sainte-Elizabeth, très différente de ce qu’on voit ci-dessus.

L’église Sainte-Élisabeth de Marbourg est une des plus anciennes églises gothiques d’Allemagne. Elle est située dans la ville de Marbourg en Hesse, au pied de la colline du château.
Elle a été élevée par l’ordre Teutonique en l’honneur de sainte Élisabeth de Hongrie, dont le tombeau se trouve dans l’église. Sa construction a commencé en 1235, quand Élisabeth de Thuringe a été béatifiée et s’est achevée en 1283. La présence de la tombe en a fait une destination de pèlerinage important à la fin du Moyen Age.
L’église Sainte-Élisabeth est le modèle de la St. Martin’s Episcopal Church de Houston (Texas).(source)

Même si elle s’inspire de celles de Reims et d’Amiens, il existe une différence fondamentale entre ces églises: à Marburg il s’agit d’une église-halle dans laquelle les collatéraux sont au même niveau que la nef centrale.

Les tombeaux des Landgraves

Si vous souhaitez en voir davantage, la vidéo ci-dessous (malheureusement de qualité moyenne) me semble un bon résumé de ce qu’il y a à découvrir à Marburg.

Notre prochaine balade en Allemagne sera dans une ville très colorée pas très loin de Marburg. Devinerez-vous laquelle? 

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Voyage, voyage: Ardèche (11), Alba-la-Romaine

Ben oui, après Albi il est logique pour moi de vous parler d’Alba puisque les deux noms trouveraient (suivant Wikipedia) leur origine dans la racine Alp- désignant colline, place forte ou ville. Même si, question architecture, et donc aspect de ville, c’est vraiment très différent!
On est ici très loin du décor de briques rougeâtres d’Albi.

À l’intérieur des fortifications du village, datées du XIIIe siècle, un labyrinthe d’étroites ruelles pavées et voûtées nous dévoile le charme d’une architecture bicolore, tel un damier de pierres de basalte noir et calcaire blanc. La plupart des maisons ont été construites aux XVIe et XVIIe siècles, mais certaines sont plus anciennes encore. Inscriptions, linteaux de porte décorés ou reliefs bibliques murmurent chacun leur histoire au promeneur attentif.(source)

On est vraiment surpris quand, après avoir visité d’autres villages d’Ardèche, on arrive à Alba-la-Romaine. Plus de maisons aux tons chaleureux mais, comme dit ci-dessus, un véritable damier noir et blanc. C’en est presque austère je trouve…mais néanmoins très beau et atypique. Bref, à découvrir assurément.

Je compte sur les remarques de Messire Géhem s’il constate une ou l’autre irrégularité et je précise, dès à présent, que les photos datent de 2011 et que la qualité est d’époque elle aussi.

Déambuler dans ce labyrinthe de ruelles étroites permet d’y découvrir voûtes, arches, cours intérieures, petites chapelles…

Le château d’Alba-la-Romaine

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Voyage, voyage: Albi

Un petit tour à Albi, ça vous dit?

Omniprésente, la brique rouge d’Albi donne le ton. Rose délicat le matin, orange puissant sous le soleil plombant d’été ou rouge garance le soir. La brique offre une palette aussi vivante que l’histoire de la ville.
La cité épiscopale d’Albi est inscrite au Patrimoine culturel de l’Humanité par l’Unesco depuis Juillet 2010. La cathédrale Saint Cécile est la plus grande cathédrale de briques au monde. Majestueuse et imposante elle est visible de partout. Un ensemble architectural incontournable, un must du Tarn !
L’ambiance de la ville se découvre au détour d’une vieille ruelle étroite, d’une terrasse de café ensoleillée ou d’une pause déjeuner au bord du Tarn. (source)

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Voyage-découverte: le cimetière de sable d’Anglet

Anglet est une commune du Pays Basque située entre Biarritz et Bayonne, au bord de l’Atlantique.

Je ne m’attarderai pas cette fois sur la ville  mais sur une curiosité de l’endroit le cimetière de Saint-Bernard, situé à côté du couvent du même nom. Ce couvent, créé par  Louis-Édouard Cestac, héberge la branche contemplative de la congrégation des Servantes de Marie, les Solitaires de Saint Bernard ou Bernardines. Les Bernardines ont choisi une vie contemplative dans le silence.

Pourquoi j’ai choisi de vous faire connaître ce cimetière? Parce qu’il a une particularité à laquelle il doit sa renommée: ses quelques 300 tombes de sable surmontées d’une croix en coquilles Saint-Jacques.
Ces coquilles symboliseraient le grand pèlerinage qu’est la vie terrestre…

On y va?

Ce cimetière est commun aux Servantes de Marie, aux Bernardines et aux Résidentes du Foyer de vie.
Chaque année, avant la fête de Pâques, il est nécessaire de refaire les tumulus, ces petits tertres de sable surmontés d’une croix de coquillages. D’abord il faut recueillir les coquillages et achever de défaire les tumulus érodés par les vents et les tempêtes de l’hiver.
On utilise le même principe que les enfants qui font des “pâtés de sable” sur la plage. Un moule en bois de même forme que les tumulus, positionné en bonne place, est rempli de sable, copieusement arrosé et consciencieusement tassé. (source)

Les personnes sont inhumées de manière anonyme et une plante est placée du côté de la tête. Sur les photos ci-dessus, vous avez peut-être remarqué que les plantes ne sont pas toutes les mêmes. 

Le cimetière est divisé en trois parties.
Dans l’une d’elles, ce sont les Bernardines qui sont enterrées, on reconnait leurs tombes car elles portent, plantés à leurs pieds des bouquets de lavande. Puis un espace, le plus important en superficie, est réservé sépultures des Servantes de Marie, reconnaissables aux fusains dorés plantés aux pieds des tombes. Enfin, un troisième espace est consacré à l’ensevelissement des Résidentes du Foyer de vie, et des petits buissons de buis sont plantés aux pieds des tombes. (source)

La chapelle de paille

Lors de notre visite de ce lieu étonnant, nous avons été invités à visiter une curieuse chapelle.
Le père Cestac a  fondé la congrégation des Servantes de Marie en 1842 mais…

Dès 1847, certaines sœurs s’installent à un kilomètre du couvent d’origine, Notre Dame du Refuge, sur un domaine légué par un vieillard qu’elles avaient secouru.
Ce nouveau lieu prendra le nom de Saint Bernard. Pendant deux ans elles vivent dans d’austères cellules de paille avec pour tout sol le sable qui couvre cette lande proche de l’Océan. La chapelle primitive est construite de la même façon et offre le même dépouillement.
La chapelle de paille reste un lieu de prière quotidienne. Elle a été refaite, à l’identique, en 2007. Une cellule de paille a été conservée en témoignage de cette époque.
L’autel primitif est toujours en place. Il représente le Christ gisant et, au-dessus de lui, Marie, invoquée sous le vocable de Notre Dame de la Solitude.(source)

 

« Nulle part ailleurs, je n’avais éprouvé une telle impression de sérénité, un tel  sentiment de la vanité  des choses. Je me trouvais dans un espace d’un dépouillement total,… » (« La France que j’aime », 2010)

Pour un article complémentaire, clic.

Je vous laisse au calme dans ce lieu particulier loin de l’agitation de la ville et des touristes…et où le sable n’est pas celui de la plage.
A bientôt…

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Voyage-découverte la Cité du Vin de Bordeaux

Sans être passionnée d’œnologie, j’apprécie le bon vin comme la plupart des personnes.
J’ai bien sûr quelques préférences 😋 mais j’avoue ne pas m’y connaître beaucoup et n’avoir jamais fait de grands efforts dans ce domaine.
Malgré tout j’avais très envie de voir la Cité du Vin, au moins pour son architecture extérieure moderne.

Je peux dire que je n’ai pas été déçue! En effet, non seulement le bâtiment est superbe et impressionnant mais la découverte à l’intérieur est vraiment captivante. Pour tout vous dire, nous y avons passé 5 heures sans voir passer le temps…

Il faut dire que les plus récentes techniques de communication y sont utilisées intelligemment et les média en place sont plutôt ludiques, ce qui fait qu’on apprend en “jouant”.
La découverte est géographique et olfactive mais aussi basée sur les couleurs, les cépages, etc.
On y voit aussi des films d’animations très bien réalisés, il y a des bornes tactiles et bien sûr des audio-guides performants.
Bref, c’est assurément un endroit à découvrir si vous êtes dans le coin. En plus, la visite se termine par une dégustation de vins moins connus mais choisis avec soin bien sûr: on ne va quand même pas servir de la piquette à Bordeaux dans la Cité du Vin 🙄

Mais trêve de bavardages, voici quelques-unes de mes photos du lieu

Un range bouteilles original

L’intérieur est aussi moderne, épuré et en rondeur que l’extérieur…

La découverte olfactive des arômes

Nous embarquons dans un “bateau” pour visionner un film à 270° sur l’aventure de la vigne (boire et déboires ;-) )

Les niches où se trouvent les écrans tactiles sont en forme de bouteilles en bois, c’est très joli!

Nous visionnons ensuite “Le banquet des hommes illustres”, où Pierre Arditi donne la réplique à des personnages historiques, tous amoureux des vignobles du monde.

Pour vous aider à reconnaître les hommes illustres du film:

Nous regardons quelques petits témoignages visuels intéressants.

Ça, c’est l’ “en verre” du décor ;-)

Ah, enfin la dégustation :-)

Et un dernier regard avant de quitter l’endroit à regret…

Bien sûr ce n’est pas la seule chose à voir à Bordeaux, j’aborderai la découverte de la ville dans peu de temps .

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