Ardèche(9): Joyeuse

C’est dans la petite commune de Joyeuse que je vous propose de m’accompagner aujourd’hui.

Selon la légende, sa fondation remonterait à l’an 802. L’empereur Charlemagne, revenant d’Espagne, aurait établi son campement tout près de la Beaume. Au cours d’une partie de chasse, il aurait perdu son épée, la Joyeuse. Il promit alors une forte récompense à qui la retrouverait. Après maintes recherches, un de ses soldats la lui rapporta et Charlemagne tint sa promesse en lui déclarant : « Ici sera bâti un domaine, dont tu seras le seigneur et maître, et ta descendance portera le nom de ma glorieuse épée Joyeuse. » (Source)

La première chose qu’on aperçoit en arrivant à Joyeuse, c’est la place où se trouve la tour de la Recluse: une recluse y aurait vécu de la charité publique dans une prison volontaire et perpétuellement close.(source)

C’est ensuite l’église Saint-Pierre qui nous attire en raison de la décoration de la façade basse, l’intérieur étant, somme toute, assez banal.

Nous poursuivons notre balade à travers les rues et ruelles charmantes de cette localité au nom si plaisant.

Le jour où nous y sommes allés, il y avait justement d’anciens jeux en bois que les enfants, les petits et les grands d’ailleurs, prenaient plaisir à essayer en pleine rue tandis qu’un marché d’artisans se tenait sur la place.

Les Joyeusains aiment bien rigoler comme on le voit sur les deux photos qui suivent…

Et ce n’est pas ce Joyeusain reconstitué qui nous dira le contraire 

Je me souviens avoir également visité le Musée de la caricature à Joyeuse, visite agréable et amusante mais où je n’ai pas pu prendre de photos contrairement à l’expo artistique ci-dessous.

 Bref, une chouette commune à visiter en vacances!

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Balade à Bruges (2)

Nous avons vu précédemment les trois thèmes les plus connus à Bruges mais il y a bien d’autres sujets d’intérêt dans cette ville étonnante.

Aujourd’hui nous zoomons sur le Lac d’Amour et le béguinage.

Le Minnewater

La signification de Minnewater n’est pas réellement celle qu’on lui donne. En vieux néerlandais Minne signifie amour,  mais aussi collectif. Littéralement, Minnewater veut dire  « eau collective », soit une réserve d’eau accessible à tous. Ce n’est qu’à partir du 19e siècle, tourisme oblige, que le sens premier a été détourné.
Sur la rive du lac, vous pouvez voir l’ancienne poudrière de Bruges. (source)

La tour de la poudrière: au Moyen Age, cette tour servait d’entrepôt de poudre et de munitions.

Laissez-moi dormir svp…

Le béguinage

Une béguine est une femme, le plus souvent célibataire ou veuve, appartenant à une communauté  laïque sous une règle monastique, mais sans former de vœux perpétuels.
Les béguines vivent dans de petites maisons individuelles souvent regroupées autour d’une chapelle pour former un ensemble appelé « béguinage ».(source)

L’entrée du béguinage

Le calme est souhaité.

Les oiseaux y sont bien accueillis

L’église du béguinage

La photo n’est pas très nette mais j’ai été charmée par le chant mélodieux de ces 3 personnes qui chantaient sans rien regarder alentour, dans leur isolement parfait

Nous terminerons par le clin d’œil fourni par un restaurant proche du béguinage 

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Balade à Bruges (B)

Située dans la partie néerlandophone de la  Belgique, la ville de Bruges, aussi appelée Venise du Nord, vous comprendrez rapidement pourquoi, est un endroit dont le charme peine à résister aux flots de touristes qui la parcourent. J’ai eu la chance de la connaître autrement qu’en touriste puisque c’est la ville de ma famille paternelle et ce que je vois aujourd’hui est bien différent…

Il n’empêche que les petites maisons flamandes et les anciens grands édifices officiels sont toujours bien présents et, avec un peu d’imagination, on peut aisément replonger dans le passé de cette ville 

Pour les passionnés d’histoire, celle de Bruges se trouve ici.

Les trois principales choses que citera un visiteur de Bruges sont le beffroi (symbole de l’indépendance de la ville), les canaux (justifiant le nom de Venise du Nord) et la dentelle aux fuseaux (même si elle s’automatise et n’a plus le même charme).

Bruges pourrait être issu du germanique brugjō- « pont »(brug en néerlandais moderne, équivalent de l’allemand Brücke et de l’anglais bridge, signifiant tous « pont »). Un premier pont ou ponton de bois aurait été construit à l’époque romaine à la hauteur de la Langestraat et de la Hoogstraat.
Une autre hypothèse, beaucoup plus ancienne, mentionne une ou plusieurs forteresses avec la racine “brig”, protégeant un port marchand.(source)

Puisque je vous ai cité les trois principales curiosités, je pense intéressant de commencer par vous les montrer.

Beffroi de Bruges
Balade sur le canal
Dentelle aux fuseaux

Je ne connais pas la dentellière ci-dessus, dont j’ai trouvé la vidéo sur Youtube, mais ma grand-mère travaillait aussi vite. J’ai moi-même souvent pratiqué quand j’étais jeune mais je ne pense pas que je pourrais encore le faire sauf si c’est comme le vélo dont on dit que ça ne s’oublie pas 

Je vous laisse le temps de prendre la température de la ville et je vous promets très bientôt une vraie grande balade en photos à la découverte des trésors de Bruges.

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Voyage, voyage: Göttingen (Allemagne)

Je vous ai dit récemment qu’on reparlerait  de Georg Christoph Lichtenberg. Je vous emmène donc à Göttingen où se trouve sa statue.

Dans sa carrière comme dans son œuvre, Georg Christoph Lichtenberg a été un être singulier. Il n’a cessé de combattre l’engouement de ses contemporains pour le génie original cependant que par ses études, ses voyages, son enseignement, sa vie très retirée, lui-même ne répondait à aucun modèle ordinaire, cela étant accentué par l’union d’un physique ingrat avec une redoutable acuité d’esprit. (source)

Lichtenberg est surtout connu pour ses citations et ses cahiers d’aphorisme. Goethe aurait dit de lui: « Les écrits de Lichtenberg peuvent nous servir comme de la plus merveilleuse lanterne magique : là où il rit, c’est qu’un problème se cache. »

Mais bon, Göttingen ne se résume pas à cette seule statue. C’est avant tout une ville universitaire assez plaisante où 42 Prix Nobel auraient étudié ou enseigné selon Wikipédia.

Le vieil Auditorium Maximum de l’université de Göttingen

Quelques photos plutôt qu’un long discours vous feront mieux sentir l’atmosphère de la ville.

L’église Saint-Jacques

Ci-dessus, devant l’ancien hôtel de ville, la statue de Ganseliesel, jeune gardienne d’oies que tout étudiant fraîchement diplômé se doit d’embrasser sur les deux joues (nous sommes sur la route des contes des frères Grimm).

Les dorures de l’ancien hôtel de ville

La pharmacie universitaire

Une fontaine commune pour les oiseaux, les chevaux, les hommes et les chiens 

Et puis, pour que cette fois encore, tout finisse par une chanson, je ne pouvais pas ne pas vous proposer celle-ci bien sûr…

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Ardèche (7): Banne

Je pourrais aussi chanter comme le grand Félix Leclerc  “Moi mes souliers ont beaucoup voyagé…” alors je vous propose de poser vos pas dans les miens et de poursuivre  la découverte de l’Ardèche commencée il y a quelque temps…

Aujourd’hui c’est à Banne que je vous entraîne. Ce village de caractère mérite un détour car il est très beau, comme souvent les villages ardéchois, mais aussi parce qu’il abrite les preuves d’une histoire très ancienne.
Je vous propose de découvrir, à ma suite,  les écuries du fort, des vestiges du château et l’église Saint-Pierre (12 ème s).

Les écuries du Fort

L’entrée des écuries

L’église

 

Balade dans les vieilles rues du village

Panorama des environs

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Ardèche (6): Aiguèze

Je vous propose cette fois de me suivre à Aiguèze, un des plus beaux villages de France. 

Les ruelles caladées de galets de rivière sont remplies de charme et c’est un vrai plaisir de s’y balader.

La chouette enseigne du café ci-dessous en convaincrait plus d’un de s’y rafraîchir un instant. 

Nous poursuivons notre découverte du village avec la maison dite “l’Atelier du sculpteur”. 

La plaque, sculptée elle aussi précise, Atelier d’Art Robert R. Wittelsbach de Traxel, Montespérant. 
Sur un parchemin, il définit Montespérant comme “patrie des hommes de toutes cultures, doués d’Intelligence, de Courage et de Cœur”.C’est un illuminé, mais on a bien envie d’être de sa patrie.(source)

NB: Il serait en fait un lointain descendant de l’impératrice Elizabeth d’Autriche (Sissi).

Comment ne pas évoquer également la très belle église dédiée à Saint-Roch?

La façade de l’église

Construite en même temps que le château à l’extrémité Sud du village fortifié, l’église constitua longtemps le prieuré Saint Denis avec la maison claustrale accolée.
Le portail Renaissance date du XVIè siècle.
Le clocher date de 1910, surmonté d’une pointe type “basilique de Lourdes” lors des travaux d’embellissement par l’archevêque de Rouen, Mgr Fuzet, originaire d’Aiguèze et qui ne l’avait pas oublié.
Il fera rajouter les statues de Saint Denis et de Saint Roch, un autel en marbre blanc de Carrare, des peintures dans le style Notre Dame de Paris. Il offrit 3 cloches sur les 4 installées, avec l’empreinte de saint Roch.(source)

Un peu plus loin, nous voyons cette rue au nom curieux…y aurait-il un lien avec cette anecdote: 

Sur l’ancienne place de la ville fortifiée, une plaque murale commémore le séjour entre 1706 et 1777 d’Honoré Agrefoul, inventeur supposé de l’absinthe et personnage fictif né de l’imagination d’un plaisantin d’Arles qui inaugura l’inscription en 1985 déguisé en François Mitterrand. (source)

Voici ce que j’ai pu trouver sur ce plaisantin qui a pour nom Michel Bertet:

Je suis à l’origine, depuis une quinzaine d’années, de plusieurs gags et farces diverses, suivi par quelques amis humoristes pour les mises en scène. Pour l’histoire d’Agrefoul, le nom m’est venu comme ca, sans recherche spéciale, mais j’ai trouvé que le agr faisait bien terrien — agraire, agriculture. Ce n’est pas non plus en pensant spécialement à la Fée verte qui j’ai fait cela. Je me suis rendu compte après de l’erreur commise, car l’absinthe et le pastis n’ont rien à voir. Nous avons inauguré la plaque en 1985, un lundi de Pentecôte, à onze heures. Nous sommes arrivés avec une Citroën traction avant; j’étais assis à l’arrière déguisé en Mitterrand, avec un masque, petits drapeaux sur les ailes, numéros de l’Elysée sur les plaques, dépôt d’une gerbe, discours en imitant le Président, mains serrées. J’ai reçu un bouquet de fleurs, même une pancarte revendicatrice: Mitterrand, pas de discours, des sous!… Pour la petite histoire, un monsieur très âgé avait vu une affiche sur laquelle était inscrit que “Monsieur le Président de la République viendrait inaugurer une plaque destinée à un bienfaiteur de l’humanité”, et il nous a fallu user de beaucoup d’arguments pour le dissuader de venir. Je dois vous dire que pour faire plus, la vrai, les gendarmes étaient là! Le hasard, à cette époque, a voulu que je sois un copain, du chef de brigade de Point-Saint-Espirit, et il m’a dit: – Je t’enverrai une 4L avec deux gendarmes, un de deux mètres et l’autre d’un mètre soixante-cinq. C’etait marrant. Ils étaient quand même assez éloignes de la plaque pendant la cérémonie, vu que ce n’était pas officiel, mais par contre ils étaient présents pour boire le pastis.
Un an plus tard, pour Pentecôte, je me suis amusé à sculpter le buste. Chaque année depuis, on fête la Saint-Honoré, à des dates variables pour arranger chacun. Les gens d’Aiguèze et quelques autres des environs font un repas en commun sur la place où figure la plaque; nous sommes environ cent vingt et après le repas, chansons, contes, histoires de toutes sortes sont débitées, quelques guitares, un tambourin, des harmonicas accompagnent le souvenir de l’homme qui n’a jamais existé.” (source)

Comme je suis Belge, et fière de l’être, le surréalisme je connais et, franchement, cette histoire me réjouit et j’irais volontiers participer à la  fête.

J’ignore si c’est le même plaisantin qui a posé la plaque mentionnant “Andris Nali, Professeur d’Expansiologie, diplômé de Harvard”. Une discipline totalement fictive et un professeur dont l’identité est en fait l’anagramme du nom d’un habitant d’Aiguèze…

Plus sérieusement, parcourons d’autres rues du village…

Les ruines du château-fort d’Aiguèze dominent toujours les falaises. L’extérieur se visite mais l’intérieur est privé.

Si vous en voulez encore, je vous invite à vous rendre ici et, si vous souhaitez prendre de la hauteur, regardez ci-dessous 😉 

A bientôt pour d’autres découvertes…

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Voyage, voyage: l’Ardèche (3), Montréal

Pour faire plaisir à Géhem, et j’espère aux autres visiteurs également, je vous entraîne à Montréal. Nous avons déjà été ensemble à Montréal au Québec mais cette fois nous allons visiter l’ardéchois dont vous pouvez consulter l’histoire si le coeur (fidèle, en souvenir d’Ardéchois, coeur fidèle) vous en dit…

Perché sur les crêtes du Mons Régalis (le mont royal) et dominant Largentière, Montréal, dans le Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche, est un petit village médiéval aux maisons bâties en moellons de grès.(source)

Je vous invite à cliquer juste ici pour voir la présentation de mes photos. 

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Voyage, voyage: Santorin (4/6)

Nous continuons à parcourir les petits villages typiques de Santorin. C’est vrai qu’ils se ressemblent beaucoup entre eux mais j’ai adoré me perdre dans leurs rues entremêlées parmi les constructions qui semblent l’être tout autant. J’ai vraiment apprécié les maisons blanches et les nombreuses églises aux toits bleus, mes couleurs préférées. Et même si tout ça fait terriblement cliché, les moments passés sur cette île sont à ranger dans ma boîte aux souvenirs, du côté des plus beaux, esthétiquement parlant. Ces villages paraissent tellement “propres” et ceux qui sont ignorés par la masse de touristes n’en sont que plus précieux.

Pyrgos Kallisti (à 8 km au SE de Fira) est le village le plus élevé de l’île d’où l’ on peut voir la quasi totalité de Santorin. Il n’y a qu’environ 700 habitants dans cet endroit superbe, calme et pittoresque qui est également un repère d’artistes.

Au Sud de l’île, entre la plage de Périssa et Pyrgos, la vieille ville typique d’Emborio mérite un coup d’œil. Emborio vient du latin emporium qui signifie marché, commerce,… et date de l’époque où le village était un important comptoir à marchandises. Les ruelles très étroites forment un beau labyrinthe où on se laisse volontiers flâner au gré du vent…

Les photos de ces deux villages se trouvent ci-dessous, à votre tour de vous y perdre aussi, vous verrez, c’est agréable et charmant.

D’abord un petit arrêt pour profiter de la douceur de l’air marin et se rafraîchir au calme, seuls au monde ou presque…avant d’aller explorer les villages tout en montées…

Même les coussins des chats ne détonnent pas dans le décor!

Les mules servent au transport de toutes sortes de choses. Il faut dire qu’elles seules peuvent se déplacer facilement dans les ruelles étroites et dénivelées.

Et si vous en voulez encore, n’oubliez pas vos lunettes de soleil et plongez, ci-dessous, dans la vidéo que j’ai trouvée sur internet 

https://youtube.com/watch?v=IA46lv7FAJs

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Voyage, voyage: l’Ardèche (2), Aubenas

C’est sans crier gare, et pour cause, que nous partons à la découverte des jolis villages ardéchois.
En effet, l’Ardèche a comme particularité d’être le seul département français où on ne trouve pas de gare de voyageurs

Aubenas domine la vallée de la rivière Ardèche, celle-là même qui a donné son nom au département. Difficile de rater le très beau château de Montlaur et en particulier son toit remarquable.

Les Maubec de Montlaur ont complété  l’embellissement du château de 1441 à 1551 par la  tour-escalier ci-dessous (source).

Ci-dessous la façade de l’église Saint-Laurent d’Aubenas.

Nous admirons ensuite, sur la place du château, une partie de la façade de la maison Delichères dite  maison aux gargouilles.

J’aime beaucoup les échauguettes en général et je trouve que celle-ci met particulièrement bien en valeur le très beau paysage en contrebas.
Rappel: le mot échauguette viendrait de l’occitan eschaugar (“veiller” ou “surveiller”) (source).

Ci-dessous nous apercevons le dôme  St-Benoît, ancienne chapelle des bénédictines (17 e-18siècle), de forme hexagonale. Il abrite le mausolée du maréchal et de la maréchale d’Ornano (source).

Il ne faisait pourtant pas un froid de canard, ce jour-là, sur la place du château 

A bientôt pour la suite de notre découverte de l’Ardèche.

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Balade à Wavre, dans les pas du poète…

Récemment je me baladais dans la ville de Wavre en Belgique et vous savez (ou je vous l’apprends) que c’est là qu’est né le poète belge Maurice Carême (et aussi, pour les anciens, Sœur Sourire).

Tous les petits Belges ont appris au moins un de ses poèmes à l’école. En effet, ses textes sont souvent courts, simples et surtout chantent bien à l’oreille. Et puis il aimait les chats, comme moi, donc un bon point de plus pour lui.

Trois inratables du centre- ville de Wavre

  1. Le Maca: est un adolescent espiègle qui escalade la balustrade du perron de l’hôtel de ville. Cette sculpture, réalisée par Jean Godart en 1962,  représente le premier bourgeois de la ville qui reçoit “La Charte des libertés et franchises” et incarne l’esprit primesautier et moqueur des Wavriens qui ont tiré de lui leur surnom. L’histoire serait banale si, lors de l’escalade, il n’avait pas perdu son pantalon donnant lieu à la coutume de lui caresser les fesses au passage, il paraît que ça porte bonheur…

  2. L’Hôtel de ville: acquise par la municipalité en 1809, cette ancienne église des Carmes chaussés, érigée en 1662, a été reconstruite en 1720 suite à l’incendie de 1695. Du couvent qui la jouxtait, il ne reste que le cloître, merveilleusement restauré, du XVIIème siècle.(source)


  3. L’église Saint-Jean-Baptiste: si une église existait déjà à cet endroit au XIème siècle, l’édifice actuel de style gothique brabançon, en briques et grès ferrugineux, date de la fin du XVème siècle. En façade, la porte d’entrée en plein cintre de style Renaissance, est surmontée d’une imposante fenêtre ogivale.


Dans les pas du poète

Nous n’allons pas suivre toute la promenade Maurice Carême, mais il est impossible de parler de Wavre sans évoquer le poète à travers au moins deux lieux marquants de la ville: la maison où il a vécu et le mausolée qui lui est consacré.

Le souhait exprimé ci-dessous par le poète a été respecté comme on le voit sur la photo qui suit ces quelques mots.

Je désire être enterré à Wavre – près d’un endroit  où j’ai joué ou en tout autre endroit que le conseil communal voudra bien me réserver – mais pas au cimetière. (…) j’ai d’ailleurs déclaré à la fin de mon grand poème « Brabant »

Puissé-je, quand la mort me croisera les mains
Tandis que mon esprit rejoindra tes collines
Reposer à jamais sur ta large poitrine
Comme un enfant qui dort, oublié dans le foin.

J’aimerais d’ailleurs que l’on grave ces vers sur ma pierre tombale.

MAURICE CARÊME
BRUXELLES, LE 20 JUILLET 1977

(source)

Comment mieux terminer cet article que par une poésie de Maurice Carême?

 

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