Voyage, voyage: Lyon (2)

Nous allons aujourd’hui nous intéresser à la colline de Fourvière qui domine le centre de Lyon. Ce qui nous a paru le plus facile pour y accéder a été d’emprunter le funiculaire appelé Ficelle de Fourvière.

Dans son ouvrage inachevé “Le Banquet” (1879), l’historien français Jules Michelet surnomme la colline de Fourvière la montagne mystique.
Le plus ancien lieu d’occupation de Lyon nous entraîne dans les pas des Romains pour y découvrir 2000 ans d’histoire. Nous verrons cela plus tard, l’article du jour se focalisant sur la basilique de Fourvière qu’on voit presque de partout quand on circule dans la ville. Ce n’est pas pour rien qu’on surnomme également cet endroit la colline qui prie.

Deux choses sont marquantes quand on arrive au sommet: la grandeur de la basilique et le panorama géant que l’on découvre.

Ci-dessous un petit montage que j’ai réalisé sur la mosaïque de Saint-Jacques de Compostelle.

 

(Source musique)

Pour terminer, je vous propose un extrait d’un auteur que j’apprécie:

Une vraie église, ça doit être vieux, ça doit être la plus vieille chose d’un village. ça sert à rien, c’est juste là, comme un bibelot sur une cheminée. ça décore! C’est comme un souvenir de famille qui se refile de génération en génération. (Michel Bussi, “Gravé dans le sable”)

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Voyage, voyage: Lyon (1)

Pendant des années, lors de nos vacances dans le sud, nous avions l’obsession de passer le tunnel de Fourvière à une heure creuse soit environ 3 ou 4 heures du matin… afin de ne pas être englués dans les bouchons interminables de l’endroit.
Actuellement la circulation a été améliorée à Lyon et nous ne sommes plus aussi pressés de courir au soleil. Voilà deux bonnes raisons qui nous ont poussés cet été à faire enfin connaissance avec cette ville qui a tellement à offrir aux vacanciers curieux.

Aujourd’hui je commence donc une série sur Lyon, la ville où est né Guignol.
Il faut dire qu’on l’a vu partout jusque dans notre chambre d’hôtes!

Le premier “personnage” aperçu dans la ville était cette statue de Sigmund Freud (par Georges Faure) tranquillement assis à un arrêt de bus. Cette oeuvre fait partie de la Fresque du demi-millénaire Saint-Jean de Dieu. (Je ne l’ai pas photographiée  celle-là mais je partagerai plus tard des vues de fresques peintes assez exceptionnelles).

Après une visite instructive à l’Office du Tourisme nous étions enfin prêts à arpenter la ville. Mes pauvres pieds ont mis un moment à s’en remettre d’ailleurs tellement nous avons marché dans cette ville immense. Il faut dire que je pense que c’est à pied qu’on prend le mieux l’ambiance d’une ville et qu’on est certain de voir un maximum.
Vous êtes prêts? c’est parti en cliquant juste 

ici

J’espère que vous avez de très bonne chaussures…sinon vous finirez comme moi, ne sachant plus mettre un pied devant l’autre…ce qui n’est pas forcément désagréable pour peu qu’on trouve un endroit propice où se (re)poser.

A bientôt pour la suite.

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Voyage, voyage: le Pays Basque, Banca

Je sens que je vais me replonger avec plaisir dans mes photos de l’été dernier. D’une part, je vais vous parler encore une fois d’une région que j’adore et, d’autre part, ici il neige sans arrêt depuis hier et donc me réchauffer au soleil de juin me fera doublement plaisir. 

Comme je vis depuis toujours dans une région où  la sidérurgie a apporté la prospérité dans le passé, j’étais vraiment curieuse de trouver un haut-fourneau au milieu des paysages montagneux du Pays Basque.

La Vallée des Aldudes c’est avant tout 3 villages: Banca, Aldude et Urepele nichés au creux des montagnes de Basse-Navarre (1 des 7 provinces du Pays Basque)

 

(source)

C’est une petite partie de cette magnifique vallée que je vous invite à découvrir à ma suite en cliquant

ici

Nous découvrirons prochainement d’autres endroits attachants du Pays Basque, si ça vous intéresse…

Je vous rappelle que tous les lieux visités sont repris, avec les liens raccourcis, sur une carte accessible en cliquant sur le smiley “Suivez le guide” dans la colonne de droite.

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Voyage, voyage: Bavière, Lindau et le lac de Constance


Lindau est à la frontière de trois pays : la Suisse, l’Autriche et l’Allemagne…

La vieille ville de Lindau se trouve sur une île d’à peine 70 hectares sur le lac de Constance. Elle dégage tout le charme du lac avec ses édifices séculaires, ses places animées et ses ruelles pittoresques.

Le lac de Constance est le troisième lac d’Europe en superficie. Surnommé “la mer souabe”, il bénéficie du climat le plus clément d’Allemagne, ce qui lui confère une atmosphère particulière avec, sur ses rives, des plantations subtropicales. De la rive allemande, la vue est des plus belles sur les montagnes suisses et autrichiennes.

Lindau, située sur le Lac de Constance, est une ville bavaroise et est également le point de départ de la Route allemande des Alpes, proche de Bregenz en Autriche. 
L’île de Lindau, ne représente qu’une petite partie de la ville. L’entrée du port est gardé par une épatante statue en grès de 6 mètres représentant un lion assis, symbole de la Bavière, érigée en 1856 et par un ancien phare de 37 mètres de haut, construit au 13e siècle.(source)

Vous connaissez le principe maintenant, si vous voulez découvrir Lindau, c’est facile, il suffit de cliquer

ici

les légendes apparaîtront en entier si vous cliquez dessus (les mots soulignés contiennent un lien)

Mes photos ont été prises en septembre, la météo était heureusement plus agréable que maintenant. Il semblerait en effet que l’automne se soit enfin décidé à roussir les feuilles tandis que  le vent les disperse…

Il me reste une bonne réserve de photos pour vous rappeler, de manière épisodique, le beau temps et le ciel bleu, pas de panique. Et puis toutes les saisons ont leur charme après tout, il suffit d’ouvrir grand les yeux et l’esprit pour s’en rendre compte et aussi d’appliquer cette maxime:

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Voyage, voyage: Saint-Macaire

Nous l’avons évoquée en parlant des lavoirs, nous nous arrêtons cette fois sur les autres beautés de l’endroit. Située en bord de Gironde, la petite ville de Saint-Macaire nous plonge de manière fort agréable au coeur du Moyen-Âge.

L’hagiotoponyme de la ville vient du grec Makarios qui signifie « le Bienheureux ». Makarios est un moine qui serait venu évangéliser l’Aquitaine sur ordre de saint Martin de Tours en compagnie de Cassien et de Victor. Il mourut au début du 5ème siècle dans la cité de Ligéna, rebaptisée ensuite Saint-Macaire.
Nom latin : Ligéna, de Aliénigena, la « cité des étrangers »
Nom gascon : Sent Macari (source)

Nous nous sentons un peu comme Jacquouille, visiteur étonné parcourant les ruelles hors du temps de la cité médiévale. En flânant nous laissons au hasard le soin de guider nos pas en pensant à la vie qui s’écoulait dans cette cité prospère importante au 14ème siècle. Saint-Macaire avait le « privilège des vins », c’est-à-dire les droits de péage sur le vin cadurcien. Ses relations avec l’Angleterre lui ont même valu d’être inscrite au rang de « ville royale d’Angleterre », en 1341. 

C’est la porte de Bénauge qui nous accueille dès notre arrivée.

Passé la porte, vous pouvez me suivre à l’intérieur de la cité en cliquant simplement

ici

  • Pour vous déplacer dans le montage, il suffit de cliquer sur les flèches de navigation.
  • En général, les mots soulignés mènent à une page d’explications complémentaires.

J’espère que vous avez pris du plaisir à la balade dans cet endroit où même le temps ne passe pas de la même manière qu’ailleurs…

D’ailleurs les chats l’ont bien compris et se reposent au soleil ou à l’ombre suivant les heures de la journée.

 

Et si vous souhaitez voir des propositions de circuits-découvertes, c’est ici que ça se trouve.

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Voyage, voyage: Bavière, Oberammergau

Oberammergau, joli village de Haute-Bavière, est situé non loin de Garmisch-Partenkirchen, célèbre station de ski.

Une caractéristique du village d’Oberammergau est le « Lüftlmalerei », c’est-à-dire des façades peintes. Au 18ème siècle, des citoyens et agriculteurs aisés ont fait décorer leurs façades avec des motifs religieux.(source)

Si je vous parle d’entrée de jeu des façades peintes c’est que, de ma vie, je n’avais jamais vu une telle profusion de scènes peintes en grand sur des murs de maisons. Ce qui est remarquable, au-delà des oeuvres elles-mêmes, c’est la propreté de ces “images” pourtant soumises aux caprices de la météo bavaroise.

Vous êtes prêts à me suivre? Alors c’est parti , on va directement à

Oberammergau

 

Si la promenade vous a assoiffé, pas de souci , la bière coule partout à flots en Bavière 

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Voyage, voyage: Bavière, Ratisbonne

Ratisbonne (en allemand : Regensburg), est une ville allemande, située dans le Land de Bavière et baignée par le Danube. Elle est située à 88 kilomètres de Nuremberg et à 103 kilomètres de Munich, proche de la République tchèque

Les édifices romains ne furent pas détruits mais furent réutilisés et progressivement adaptés, selon les besoins. L’architecture des 11e – 13e siècles – le Marché, l’Hôtel de ville, la cathédrale, ses hauts édifices, ruelles étroites et sombres et murs d’enceinte- confère à Ratisbonne son caractère particulier. (Source)

La vieille ville est devenue l’objet de toutes les attentions depuis les années 1970 et son patrimoine historique a été soigneusement restauré et conservé. Car presqu’aucune autre ville d’Europe centrale n’est en mesure d’offrir un panorama aussi fantastique sur plus de 2 000 ans d’histoire. Ratisbonne possède 1500 bâtiments classés monuments historiques, dont 984 forment l’ensemble « Vieille ville de Ratisbonne et Stadtamhof » inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. (Source)

(plus…)
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Balade automnale à Saint-Hubert (Belgique) 2ème partie

Pierre-Joseph Redouté

Nous nous sommes quittés en évoquant Ernest Hemmingway mais le nom le plus célèbre à Saint-Hubert, c’est probablement celui de Pierre-Joseph Redouté (1759-1840). Celui que l’on nommera le “Raphaël des fleurs” voit le jour à Saint-Hubert en 1759. Il grandit dans une famille de peintres. Son père et son grand-père s’illustraient déjà dans la décoration de l’abbatiale. Peintre botaniste, il a contribué à l’âge d’or des sciences naturelles en collaborant avec les plus grands naturalistes de son temps. Il a répondu à leur préoccupation de classement et d’identification de plantes rapportées des quatre continents en les reproduisant à l’aquarelle sur de précieux vélins avec une rigueur scientifique et un talent artistiques inégalés.

Un parcours exceptionnel amena Redouté à enseigner son art à quelques-uns des plus illustres membres de la société royale et aristocratique parisienne. Parmi ces personnalités, l’Impératrice Joséphine de Beauharnais, Marie-Antoinette, la Duchesse de Berry, l’épouse et les filles du Roi Louis-Philippe dont Louise-Marie d’Orléans, future Reine des Belges.

Grâce à la générosité du Muséum national d’Histoire naturelle, le musée de la Vie romantique a organisé  pour la première fois en France (du 26 avril au 1er octobre 2017), une exposition consacrée à Redouté et à son influence.

L’église de Saint-Gilles-au-Pré

C’est dans la petite église de Saint-Gilles-au-Pré que fut baptisé Pierre-Joseph Redouté.
C’était en 1809 l’église paroissiale du Bourg entourée du cimetière paroissial jusqu’en 1861. Bâtie en son état primitif en 1064 (probablement), elle a été remaniée à de nombreuses reprises.

 

Le parc à gibier

A 2 km à peine du centre ville, vous pourrez vous balader en forêt et rencontrer divers animaux tels que cervidés, sangliers,…dans le parc à gibier.
Si vous avez la même chance que moi, vous entendrez même le brame du cerf de façon tout à fait imprévisible!

Je vous offre ci-dessous mes quelques photos prises en cette belle journée.

Comment quitter cette ville sans évoquer la fête de Saint-Hubert , le 3 novembre, et la bénédiction des animaux? Les festivités commencent le matin dès 10 h. On entend résonner les cors de chasse à profusion au cours de cette journée.
Lors de la bénédiction des animaux, on peut évidemment voir de nombreux chiens de race Saint-Hubert.

https://youtu.be/I92eScImJIQ

J’espère que la visite de cette ville (où j’ai vu le jour) vous aura intéressé.

 

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Balade automnale à Saint-Hubert (Belgique) 1ère partie

La petite ville ardennaise de Saint-Hubert se trouve dans le sud-est de la Belgique, dans la province du Luxembourg.

Elle porte le titre de « Capitale européenne de la chasse et de la nature » depuis 1991. Je n’entrerai pas ici dans le débat du pour ou contre la chasse, ce n’est pas le but. Sachez cependant que la chasse et tout le cérémonial qui l’entoure font partie intégrante de la renommée de la ville qui est également la capitale internationale de la trompe de chasse.

Dès qu’on met un pied à l’office du tourisme, on comprend que l’attachement au cerf a perduré depuis que Hubert, simple chasseur, se serait converti lorsque un cerf portant une croix sur la tête lui serait apparu.

Son culte se répand dès le 13ème siècle, de la mer du Nord aux Alpes, du Rhin à la Loire. Hubert qui fut évêque du diocèse de Tongres-Maastricht au 8ème siècle est rapidement devenu un saint, 16 ans après sa mort. Puis la légende en fait un chasseur converti et un guérisseur de la rage. Son corps est transféré au 9ème siècle, de Liège jusqu’à la forêt d’Ardenne, au monastère d’Andage (la future ville de Saint-Hubert).
C’est là que ses reliques seront vénérées par des milliers de pèlerins. De telle sorte que, grâce aux offrandes des fidèles, le monastère devient un centre religieux, intellectuel et artistique renommé. Au 12ème siècle, Andage perd son nom au profit de Saint-Hubert. Et bien que les reliques du saint disparaissent lors du saccage de l’abbaye par les Huguenots français en 1568, le monde de la chasse reste fasciné par ce héros. (source)

Le rond-point d’entrée dans la ville affiche fièrement ses symboles

Parmi les édifices intéressants à voir dans la ville, j’ai choisi de commencer par l’abbaye bénédictine et la basilique abbatiale  qui se trouvent toutes les deux sur la grande place du marché, en centre ville.

L’abbaye de Saint-Hubert

La basilique

L’hôtel de ville

Inscrit au patrimoine civil public de Wallonie, cet immeuble communal “dessiné”, tranchant très nettement avec les volumes traditionnels qu’il côtoie, est inspiré du néoclassicisme. Il a été construit entre 1864 et 1873 sur les plans de l’architecte Bouvrie. La façade a été réalisée en pierre de taille granitique d’Ecaussines. Il est flanqué d’un impressionnant escalier à double volée qui a remplacé le perron monumental.(source)

La plaque commémorative, que nous voyons ci-dessous, est apposée sur le soubassement de l’hôtel de ville et rappelle aux jeunes générations qu’ici a eu lieu la bataille des Ardennes.

Restons encore un peu dans le souvenir…

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Voyage, voyage: Bavière, la ville de Füssen

Je vous ai promis récemment quelques photos d’un séjour en Bavière. Commençons donc par découvrir la ville où nous logions: Füssen, la plus haute ville de Bavière, (808 m). Elle se trouve  au départ (ou à l’arrivée) de la route romantique.
Son château, ancienne résidence d’été des princes-évêques d’Augsbourg, est un des châteaux gothiques parmi les plus grands et les mieux conservés en Souabe.
Tout à côté, on peut visiter le complexe baroque de l’ancien monastère bénédictin de Saint-Magne fondé au VIIIe  siècle.
De Füssen, on peut facilement atteindre les célèbres châteaux de Neuschwanstein et de Hohenschwangau mais j’y reviendrai plus tard.
Il paraîtrait (Wikipedia) que la scène de la poursuite à moto dans La Grande Évasion  a été tournée dans et autour de la ville de Füssen…

Le nom Füssen apparaît pour la première fois à fin du XIIe siècle sous la forme Fuzin, puis Fiessen ou Füssen à cause de la situation de la ville aux pieds de la montagne (en allemand, Füße signifie « pieds »). Les pieds dans les armoiries font allusion à ce nom. (source)

Nous retrouvons le blason surmonté d’une jolie pensée sur une façade peinte dans la ville.

“Les pensées positives ouvrent les portes du monde”

Les Bavarois(e)s portent volontiers le costume de la région, en toutes circonstances. Par exemple, pour faire ses courses.

L’hôtel de ville

 

Sympathique rencontre

Les façades décorées de la ville

Comme souvent en Allemagne, les façades sont très jolies à regarder et très décorées. Il s’agit souvent de motifs à caractère religieux mais pas que…comme vous pouvez le voir

ici

Le château de Füssen

Les peintures en trompe l’œil des façades de la cour datent du début du 16e s. et sont uniques en Allemagne. Les salles du château sont aménagées en musée (collection de peinture souabe des 15e et 18e s.).

Pour la visite guidée c’est 

 

Le monastère bénédictin de Saint-Magne

On pense que Saint Magne, appelé aussi Magnoaldus, vivait en Souabe bavaroise, ayant fondé un petit monastère à Füssen sur le Lech où les pèlerins de Rome se reposaient avant ou après l’escalade des cols des Alpes. (source)

Je vous invite à découvrir à ma suite ces endroits étonnants => ICI

Nous nous quitterons sur cette vue du très beau et paisible Forggensee

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