Découverte de l’espace Chemins Bideak (F)

Les silhouettes en bois brûlé de Christian Lapie ont interpellé plus d’une personne dans le défi de Ma de samedi dernier.

En suite de celui-ci, j’aimerais vous emmener dans un espace installé à Saint-Palais (Pays Basque) où se trouve, entre autres choses, un groupe de sept statues de Christian Lapie: l’espace Chemins Bideak.

C’est dans un ancien couvent franciscain que se trouve cette “halte de paix, d’art et de connaissance sur un grand chemin de l’Humanité“. En effet nous sommes ici près de la stèle de Gibraltar qui symbolise la jonction de trois des quatre chemins de Compostelle: la voie de Tours, la voie du Vézelay  et la voie du Puy.

Ancien couvent
Stèle de Gibraltar

C’est dans l’ancien cloître du couvent, coeur battant du bâtiment, que l’on trouve un ensemble de sept figures en bois brûlé réalisées par Christian Lapie: “De l’air et du ciel”. 

"De l'air et du ciel" (Ch. Lapie)

Outre le couvent et le cloître, l’espace propose aussi un jardin de 3000 m² qui s’inspire du piedmont pyrénéen et des paysages façonnés par l’homme. 

Les créateurs ont joué avec les reliefs qui reprennent les courbes de niveau des collines autour de Saint-Palais.

Cromlech
Banc

A l’intérieur du bâtiment, une vidéo et un panneau mural nous font découvrir l’importance de l’émigration basque vers le continent américain. J’avoue que j’ignorais complètement ce fait.

Un peu plus loin, nous admirons la création de Guillaume Trouillard: une fresque de 52 m de long évoquant l’histoire de la Basse-Navarre depuis la Préhistoire.

Ce récit commence avec l’Homo Sapiens vers -40.000 ans avJC dans la région.

Finalement les interrogations sur les statues en bois brûlé m’auront donné l’occasion de vous parler de cet endroit vraiment fort instructif et que je vous invite à découvrir si vous passez dans la région.

Pour lire leur dossier de presse, c’est par ici.

 

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Besta-Berri ou la Fête-Dieu au Pays Basque

En vacances au Pays Basque en juin dernier, notre hôtesse préférée nous a conseillé d’aller assister aux festivités de la Fête-Dieu (Besta-Berri en Basque).

Comme nous allons régulièrement dans le Sud-Ouest, ce ne sont plus les endroits trop fréquentés par les touristes qui nous attirent mais les spécificités, les coutumes et la culture des habitants. Nous nous sommes donc rendus à Hélette.

Bien sûr le nom indique qu’il s’agit d’une fête catholique mais  la célébration religieuse est étroitement mêlée à un spectacle haut en couleur et en musique.

Ces deux dernières années, à cause du Covid, les jeunes du village n’ont pu célébrer la fête-dieu, une fête ancestrale si chère au cœur des Hélétars qui jusque-là n’avait été interrompue que durant les deux guerres mondiales.(Source)

Nous avons donc assisté avec un grand plaisir que nous n’imaginions pas à l’avance (n’étant pas trop bons clients des manifestations religieuses) au défilé des participants, détaillés ci-dessous, sur la place de Hélette.

Les sapeurs (zapurrak), les coqs (oilarrak), les sergents (sarjentak), les caporaux (kaporalak), les lanciers (alabardariak) et les porteurs de bannières (banderariak) emmènent la marche jusque dans l’église et offrent un très beau cérémonial au pas lent, avançant de six pas et reculant de quatre. (Source)

Pour voir mes photos et vidéos de cette fête, il suffit de cliquer

Il est difficile de transmettre l’émotion suscitée par cette fête mais nous avons été très touchés de voir ces jeunes gens prendre un tel plaisir dans ce défilé ainsi que d’entendre la belle voix grave des anciens.

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Séquence nostalgie…

Samedi dernier pour illustrer le mot “ancien” chez Ma, j’ai utilisé une photo d’une expo sur les années ’80 que j’ai visitée il y a peu. J’ai pris d’autres clichés que celui de l’ordinateur personnel (révolutionnaire en ce temps-là) et j’aimerais les partager pour voir si nous avons les mêmes souvenirs…ou pas. C’est juste une question d’âge après tout et comme le vintage fait fureur c’est le bon moment pour montrer aux jeunes qu’on savait vivre bien à l’époque même si certaines évocations leur sembleront ante-diluviennes.

Ce qu’on en a dit à la télé est à voir ici ou

Et le montage de mes propres photos vous est proposé

ici.

Comme d’habitude, un clic sur la photo l’agrandit et les termes soulignés sont des liens…

Bonne promenade dans les années ’80 et, si vous en avez l’occasion, je vous conseille vivement d’aller sur place voir cette exposition dont la muséographie m’a impressionnée.

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Découverte: la ville de Louvain (1)

Louvain (Leuven en flamand) est une ville néerlandophone située en Belgique dans la province du Brabant flamand. Louvain est surtout connu pour être le siège de la KUL (Katholieke Universiteit Leuven) dont nous parlerons en détail dans un prochain article. Les touristes pensent rarement à visiter Louvain, ils pensent que seul Bruxelles, Bruges et Gand valent le détour pour leurs bâtisses à la flamande. J’espère vous montrer que cette ville vaut également le détour tant elle  a de belles choses à partager avec ceux qui prennent le temps de la découvrir.

Je vous invite à me suivre dans la cour de l’office du tourisme…

…et à ouvrir grand vos oreilles pour vous imprégner de la façon de parler de l’endroit.

 

Maintenant que vous êtes bien dans l’ambiance, si on commençait à voir quelques beaux bâtiments qui jalonnent la ville?

Pour cela il suffit de cliquer ici

A bientôt pour la suite de la visite 

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La petite reine

Pour ceux qui l’ignoreraient, l’expression “la petite reine” désigne le vélo

Si le vélo s’appelle ainsi, c’est à cause d’une reine des Pays-Bas, grande amatrice de vélo ! En 1890, Wilhelmine, âgée de 10 ans à peine, succède à Guillaume III. La souveraine prend l’habitude de circuler à vélo dans son royaume. La presse française salue cette « petite reine à bicyclette », notamment lors de sa visite en 1898.
Très populaire dès cette époque, l’expression désigne vite le vélo lui-même : la « reine Bicyclette » (devenue « petite reine » en 1911). Quant à Wilhelmine, elle a continué à pédaler jusqu’à son abdication en 1948. Son arrière-petit-fils, l’actuel roi Willem-Alexander, a perpétué cette tradition. Les Pays-Bas sont parfois surnommés la « monarchie à bicyclette ».(source)

Étonnant non le tandem ci-dessous? On l’ a surnommé le vélo belge… Faut-il y voir l’évocation d’une Belgique bicéphale avec des habitants qui pédalent parfois en sens contraires mais vont quand même dans la même direction? Peut-être… 

Je vous invite à regarder un pot pourri de photos de vélos qui ont attiré mon regard par leurs particularités. 

Si ça vous dit, suivez-moi, c’est

ici

que ça se passe.

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Si je vous dis pop-up…

…vous allez peut-être penser “ah ouais, ces fenêtres surgissant sur l’écran de mon PC et qui me cachent une partie de ce que je voudrais voir!

Vous croyez vraiment que je vais vous parler de ça le lendemain de Noël? Vous pensez que c’est un sujet qui vaut la peine que je vienne clavarder dessus? 

Mais non, voyons, je veux juste partager mon admiration pour l’expo artistique de Philippe Ug, découverte un peu par hasard à Béthune ce week-end. On y apprend que

le pop-up est l’art de la forme et de la couleur.

Jolie définition!

Le créateur, très sympa, était justement présent et animait un atelier à destination des petits mais surtout des grands enfants. Tous étaient très concentrés sur ce qui n’a pas l’air simple du tout à réaliser proprement 

Je vous montre ci-dessous les réalisations qui m’ont le plus impressionnée dans la chapelle Saint-Pry de Béthune (je reviendrai sur la ville et son marché de Noël tout bientôt).

Il suffit de cliquer

ici

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Découverte littéraire, suite (et certainement pas fin!) 📚

Si vous aimez lire et que vous avez un peu de mémoire, vous vous souvenez peut-être de mon billet de fin janvier dernier sur le premier polar d’Isabelle Corlier.

Depuis je l’ai lu, que dis-je je l’ai dévoré (le livre pas l’auteure) et j’ai aimé son style d’écriture 

Il se trouve que hier, à quelques kilomètres de chez moi, les propriétaires d’une chouette librairie avaient organisé une soirée polar. Il faut dire qu’ils aiment les livres et leurs auteurs, partagent leurs avis, leurs goûts et leurs analyses de différents types de littérature ( ils ne différencient d’ailleurs pas forcément littérature enfantine ou adulte mais bien bonne ou mauvaise) de manière très pertinente et très convaincante à mon avis.

Hier donc, j’ai passé une excellente soirée à l’Oiseau-Lire face à trois jeunes auteures belges de polar présentant leur ouvrage dans une atmosphère très plaisante grâce au propriétaire qui a conduit la discussion d’une main de maître.

Je ne connaissais que Ring Est au départ mais j’ai bien sûr succombé à l’attrait des deux autres romans que j’ai achetés sur place, fait dédicacer et  je me réjouis déjà de faire la connaissance des personnages qui m’ont été présentés hier.

Il s’agit de “Avant les tournesols” de Sara Berti et de “Calcaire” de Caroline De Mulder.

Je vous offre une photo de la soirée prise pendant qu’Isabelle nous lisait un extrait savoureux de son roman avec beaucoup d’expression (belge évidemment!)

Je repasserai probablement vous donner mon avis sur les deux autres romans.

Comme quoi, je ne fais pas que me promener la tête en l’air pour voir ce qui se trouve sur les toits ou ailleurs 

De g à dr: le propriétaire de la librairie, Isabelle Corlier, Sara Berti et Caroline De Mulder
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Voyage-découverte: le cimetière de sable d’Anglet

Anglet est une commune du Pays Basque située entre Biarritz et Bayonne, au bord de l’Atlantique.

Je ne m’attarderai pas cette fois sur la ville  mais sur une curiosité de l’endroit le cimetière de Saint-Bernard, situé à côté du couvent du même nom. Ce couvent, créé par  Louis-Édouard Cestac, héberge la branche contemplative de la congrégation des Servantes de Marie, les Solitaires de Saint Bernard ou Bernardines. Les Bernardines ont choisi une vie contemplative dans le silence.

Pourquoi j’ai choisi de vous faire connaître ce cimetière? Parce qu’il a une particularité à laquelle il doit sa renommée: ses quelques 300 tombes de sable surmontées d’une croix en coquilles Saint-Jacques.
Ces coquilles symboliseraient le grand pèlerinage qu’est la vie terrestre…

On y va?

Ce cimetière est commun aux Servantes de Marie, aux Bernardines et aux Résidentes du Foyer de vie.
Chaque année, avant la fête de Pâques, il est nécessaire de refaire les tumulus, ces petits tertres de sable surmontés d’une croix de coquillages. D’abord il faut recueillir les coquillages et achever de défaire les tumulus érodés par les vents et les tempêtes de l’hiver.
On utilise le même principe que les enfants qui font des “pâtés de sable” sur la plage. Un moule en bois de même forme que les tumulus, positionné en bonne place, est rempli de sable, copieusement arrosé et consciencieusement tassé. (source)

Les personnes sont inhumées de manière anonyme et une plante est placée du côté de la tête. Sur les photos ci-dessus, vous avez peut-être remarqué que les plantes ne sont pas toutes les mêmes. 

Le cimetière est divisé en trois parties.
Dans l’une d’elles, ce sont les Bernardines qui sont enterrées, on reconnait leurs tombes car elles portent, plantés à leurs pieds des bouquets de lavande. Puis un espace, le plus important en superficie, est réservé sépultures des Servantes de Marie, reconnaissables aux fusains dorés plantés aux pieds des tombes. Enfin, un troisième espace est consacré à l’ensevelissement des Résidentes du Foyer de vie, et des petits buissons de buis sont plantés aux pieds des tombes. (source)

La chapelle de paille

Lors de notre visite de ce lieu étonnant, nous avons été invités à visiter une curieuse chapelle.
Le père Cestac a  fondé la congrégation des Servantes de Marie en 1842 mais…

Dès 1847, certaines sœurs s’installent à un kilomètre du couvent d’origine, Notre Dame du Refuge, sur un domaine légué par un vieillard qu’elles avaient secouru.
Ce nouveau lieu prendra le nom de Saint Bernard. Pendant deux ans elles vivent dans d’austères cellules de paille avec pour tout sol le sable qui couvre cette lande proche de l’Océan. La chapelle primitive est construite de la même façon et offre le même dépouillement.
La chapelle de paille reste un lieu de prière quotidienne. Elle a été refaite, à l’identique, en 2007. Une cellule de paille a été conservée en témoignage de cette époque.
L’autel primitif est toujours en place. Il représente le Christ gisant et, au-dessus de lui, Marie, invoquée sous le vocable de Notre Dame de la Solitude.(source)

 

« Nulle part ailleurs, je n’avais éprouvé une telle impression de sérénité, un tel  sentiment de la vanité  des choses. Je me trouvais dans un espace d’un dépouillement total,… » (« La France que j’aime », 2010)

Pour un article complémentaire, clic.

Je vous laisse au calme dans ce lieu particulier loin de l’agitation de la ville et des touristes…et où le sable n’est pas celui de la plage.
A bientôt…

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Voyage-découverte la Cité du Vin de Bordeaux

Sans être passionnée d’œnologie, j’apprécie le bon vin comme la plupart des personnes.
J’ai bien sûr quelques préférences 😋 mais j’avoue ne pas m’y connaître beaucoup et n’avoir jamais fait de grands efforts dans ce domaine.
Malgré tout j’avais très envie de voir la Cité du Vin, au moins pour son architecture extérieure moderne.

Je peux dire que je n’ai pas été déçue! En effet, non seulement le bâtiment est superbe et impressionnant mais la découverte à l’intérieur est vraiment captivante. Pour tout vous dire, nous y avons passé 5 heures sans voir passer le temps…

Il faut dire que les plus récentes techniques de communication y sont utilisées intelligemment et les média en place sont plutôt ludiques, ce qui fait qu’on apprend en “jouant”.
La découverte est géographique et olfactive mais aussi basée sur les couleurs, les cépages, etc.
On y voit aussi des films d’animations très bien réalisés, il y a des bornes tactiles et bien sûr des audio-guides performants.
Bref, c’est assurément un endroit à découvrir si vous êtes dans le coin. En plus, la visite se termine par une dégustation de vins moins connus mais choisis avec soin bien sûr: on ne va quand même pas servir de la piquette à Bordeaux dans la Cité du Vin 🙄

Mais trêve de bavardages, voici quelques-unes de mes photos du lieu

Un range bouteilles original

L’intérieur est aussi moderne, épuré et en rondeur que l’extérieur…

La découverte olfactive des arômes

Nous embarquons dans un “bateau” pour visionner un film à 270° sur l’aventure de la vigne (boire et déboires ;-) )

Les niches où se trouvent les écrans tactiles sont en forme de bouteilles en bois, c’est très joli!

Nous visionnons ensuite “Le banquet des hommes illustres”, où Pierre Arditi donne la réplique à des personnages historiques, tous amoureux des vignobles du monde.

Pour vous aider à reconnaître les hommes illustres du film:

Nous regardons quelques petits témoignages visuels intéressants.

Ça, c’est l’ “en verre” du décor ;-)

Ah, enfin la dégustation :-)

Et un dernier regard avant de quitter l’endroit à regret…

Bien sûr ce n’est pas la seule chose à voir à Bordeaux, j’aborderai la découverte de la ville dans peu de temps .

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