L’agenda ironique de mai 2022✍🏻
- Publication publiée :23 mai 2022
- Post category:Agenda ironique/Ecriture
- Commentaires de la publication :22 commentaires
Le temps est venu de partager le texte que j’ai écrit pour cette édition de l’agenda ironique de mai.
Je ne sais pas si c’est pareil pour les autres organisateurs mais ma participation, en ayant moi-même fixé les contraintes, m’a paru un peu plus difficile.
Bref, voilà mon texte:
Mon voyage au Nunavik
J’en avais tellement rêvé et maintenant j’y étais enfin!
Enfin…j’y étais, c’est vite dit, il me restait la partie la plus difficile du voyage à faire.
Faire toutes les formalités m’avait pris trois longues semaines. On m’avait baladée d’une administration à l’autre, c’est que ce n’est pas commun d’aller au Nunavik.
Nunavik, rien que le nom me transportait déjà avec bonheur en pensée dans le grand Nord…
Nord, Lapons, Inuits, des mots qui vont si bien ensemble et qui tournaient en boucle dans ma tête depuis que j’avais lu ce roman.
Ce roman, je l’avais découvert par hasard à la librairie voisine et, bien que je ne lise jamais rien, ma syllogomanie m’avait poussée immédiatement à l’acheter.
Acheter sans nécessité pour le seul plaisir d’accumuler des choses souvent sans intérêt, voilà bien, aux yeux de mes proches, un des problèmes de ma vie.
Vie que je passe à chercher mes chats adorés parmi les montagnes d’objets qui encombrent les dix pièces de mon domicile…
Mon domicile je l’ai quitté il y a déjà deux jours, une fois ma valise bouclée, en confiant les soins de mes matous à une voisine aussi ailurophile que moi, c’est dire ! J’ai vraiment beaucoup de chance qu’elle soit là.
Là où je suis en transit actuellement, il aurait été insensé d’emmener mes douze compagnons, les pauvres auraient été malheureux dans leurs cages de transport sans compter qu’ils auraient risqué d’avoir les pattes gelées et que j’aurais à coup sûr été cataloguée de bec à foin !
Foin de tracasseries administratives ! Il semble que je puisse enfin entrer sur le territoire après avoir dû écouter les douaniers énumérer toutes leurs coquecigrues.
Grues, ou plutôt oies sauvages à ce qu’il paraît, que je vais rencontrer dans cette région qui a hanté mes nuits de façon totalement inouïe.
Inouïe comme les Inuits souriants qui m’accueillent déjà à bras ouverts…
NB : Le point de départ de ce voyage est le magnifique roman « Nirliit » de Juliana Léveillé-Trudel.
J’espère vous avoir emmené avec moi et je rappelle que la date limite pour m’envoyer les textes est le mercredi 25 mai. N’hésitez pas, j’attends les retardataires 😊. Ensuite nous voterons jusqu’au 1er juin inclus.
D’ici là, je vous souhaite d’excellentes journées.