Consoles, gargouilles et drôles de bouilles (8)
Ces photos n’appellent aucun commentaire de ma part, sauf de se dire que, tout compte fait, notre bouille à nous n’est pas si moche
Ces photos n’appellent aucun commentaire de ma part, sauf de se dire que, tout compte fait, notre bouille à nous n’est pas si moche
Les jeunes femmes d’aujourd’hui l’ignorent mais les ménagères n’ont pas toujours eu une machine à lessiver et un sèche-linge électroniques à la maison 😉
Pour nos aïeules, le jour de la lessive était souvent l’occasion d’un travail très physique
Le linge était lavé à la main avec du savon (de Marseille ou Sunlight), en pain ou en paillettes, battu, frotté sur une planche à lessiver et souvent étendu sur l’herbe pour sécher et retrouver sa blancheur.
Les ménagères se retrouvaient alors au lavoir public du village (rien à voir avec les laveries automatiques actuelles) et je pense que ces constructions ont dû entendre bien des secrets et des commérages…🤨
Je me souviens que, quand j’étais gamine, il existait un lavoir près de chez mes grands-parents mais il a malheureusement été démoli comme beaucoup d’autres témoignages de la vie passée.
Heureusement, ce n’est pas le cas partout et les responsables du patrimoine ont maintenant entrepris de protéger et restaurer les lavoirs encore debout.
Mais de quoi qu’elle nous parle la vieille Photonanie, pensent les plus jeunes? 😂
Je précise directement pour les curieux que non je n’ai pas connu les dinosaures dans mon enfance mais c’est clair que je vous parle d’un temps que les moins de 20 (voire plus) ans ne peuvent pas connaître 😉
Un lavoir est un bassin alimenté en eau généralement d’origine naturelle qui a pour vocation première de permettre de rincer le linge après l’avoir lavé. Il est le plus souvent public, gratuit ou payant selon les communes, mais peut être privé, attaché à une seule maison ou une seule ferme et pouvant être mis à la disposition de voisins moyennant une redevance.
Contrairement à une représentation très répandue, les lavandières ne s’y rendaient le plus souvent pas pour laver le linge, mais pour l’y rincer. Le passage au lavoir était en effet la dernière étape avant le séchage. Comme le lavage ne consommait que quelques seaux d’eau, il pouvait avoir lieu dans les habitations ou les buanderies où le linge s’accumulait avant la « grande lessive », mais le rinçage nécessitait de grandes quantités d’eau claire, uniquement disponible dans les cours d’eau ou dans une source captée. Il existe cependant des lavoirs avec plusieurs bassins, le bassin en amont servant de rinçoir, ceux en aval de lavoir (lavage du linge proprement dit) voire d’abreuvoir. (source)
J’ai eu aujourd’hui envie de partager avec vous quelques photos de ces installations dans lesquelles j’entends parfois des voix venues du passé mais peut-être n’est-ce que le souffle du vent…
Bien sûr ce ne serait plus compatible avec la vie actuelle mais avouez quand même que ça avait du charme non?
Bon allez, ça faisait longtemps que je ne vous avais pas proposé des drôles de bouilles et, comme c’est les vacances, je vous en fais voir de toutes les couleurs mais les premiers personnages sont de vrais petits anges, comme moi (je le dis moi-même, c’est plus sûr…)
Le dernier personnage, je l’admirais tous les jours à côté de notre hôtel à Vienne. je l’aurais bien emporté dans mes bagages d’ailleurs. Je ne sais pas pourquoi il me faisait penser à Alfred Hitchkock. Bref, j’aimais beaucoup sa bouille.
Si nous ne reconnaissons pas plus souvent le bonheur, c’est qu’il vient à nous avec un visage autre que celui que nous attendions. (André Gide)
Pas de photos personnelles aujourd’hui je vous explique pourquoi ci-dessous.
En fait, le titre n’a jamais aussi bien correspondu à l’article qu’aujourd’hui et je regrette de n’avoir entendu parler de ce projet que hier aussi je m’empresse de partager l’info puisque je ne pourrai pas pour des raisons pratiques aller moi-même photographier l’endroit.
Recette pour préparer un “Remember souvenir” bluffant.
Durée: compter environ 95 jours
Nombre de personnes: un paquet en comptant les artistes invités et les visiteurs
Ingrédients:
Recette:
Bien homogénéiser le tout et se dépêcher d’aller voir l’expo avant le 26 juin, après ça risque d’être trop tard…
Toutes les infos sur Remember souvenir ici
Ce qu’en dit Denis Meyers:
C’est pas spécialement un délire égocentrique dans le sens : je vais faire la plus grande surface jamais peinte, explique l’artiste, ce n’est pas ça ma démarche.On m’offre un terrain de jeu complètement dingue, je me suis battu pour l’avoir, je me bats encore tous les jours pour que tout se passe bien avec les riverains et la commune. C’est quelque chose que je ne garde pas pour moi, je le propose aux gens. (source)
Les visites de l’expo ont commencé le 23 avril et se termineront probablement le 26 juin juste avant la démolition des bâtiments.
Il s’agit donc d’une exposition éphémère dont ne resteront que des photos dans le Collector Book.
Oscar Wilde disait “L’art est inutile”, qu’aurait-il donc pensé de ce gigantesque travail destiné à disparaître…
Je ne vais pas me lancer dans une analyse sociologique mais je pense que l’artiste a réalisé un rêve, il a transmis des messages, les visiteurs ont apprécié pendant un peu plus de 2 mois, il restera des traces visuelles sous forme de photos,… De mon avis, le bilan est très positif.Il y a tellement d’oeuvre d’art dans le monde dont nous ne verrons jamais que des photos alors pourquoi bouder l’art urbain si on aime ça?
Et puis si on ne faisait jamais que des choses utiles dans le vie, qu’est-ce qu’on s’ennuierait
Il y a quand même des artistes qui font preuve d’une belle imagination en la matière non?
Mes personnages préférés vous sont présentés ci-dessous
Ne tirez pas la tête, nous sommes tellement plus sympas quand nous sourions
A bientôt…
Oui je sais, vous ne me croyez pas et pourtant…les faux existent, je les ai vus de mes yeux et ils sont bien vrais. Ce sont donc bien de vrais faux 😉
Si ça vous intéresse, vous pourrez allez vérifier en vous rendant à Verzy près de Reims puisque l’article du jour traite des faux de Verzy.
Vous verrez, ci-dessous, quelques vraies photos de faux en été et en hiver, la perception étant très différente suivant la saison.
Je vous invite à me suivre en espérant que cette vraie balade des faux vous plaira.
Sur ce premier mur, j’ai lu un message prémonitoire et c’était vrai! 🤞
Vous aurez compris que les deux derniers se trouvent en Bretagne, les autres sont à Paris.
Je continue à trouver que certains artistes mériteraient d’être davantage reconnus pour leurs créations qui embellissent des murs qui, sans ça, seraient bien tristounets…
Vous le savez maintenant, j’aime les murs et ce qu’ils expriment que ce soit juste une envolée artistique ou une réflexion plus profonde…
Je ne parle pas des murs “défigurés” par des mélanges de peinture exprimant juste le délire ou le désespoir de leur auteur qui n’a trouvé que ce moyen d’expression pour nous faire comprendre son mal-être.
Les murs décorés ne me laissent jamais indifférente tout comme CITE CREATION qui affirme que “Les murs c’est la peau des habitants”. Je n’irai pas jusque là mais je trouve quand même plus joli de voir un “tableau” coloré plutôt qu’un mur gris et souvent sale.
Et en plus je m’amuse à les débusquer partout où je vais, c’est devenu comme un jeu, un fil rouge entre les destinations que je visite ce qui finit par me faire un album de souvenirs un peu spécial.
De nombreuses villes ne s’y sont pas trompées et organisent des circuits de visite de murs peints: Lyon, Angoulême, Cannes,…
Je n’ai vu aucun de ceux-là, et vous?
Quand y en a plus, y en a encore et si votre bouille ne vous plaît plus, vous pouvez faire peau neuve mais manque de pot (peau?) voyez ce qui risque d’arriver 😂.
Je me demande quand même s’il n’y a pas eu une erreur de casting dans la composition de cette vitrine 🤣.
Mais revenons à nos moutons comme disent les bergers et découvrons la nouvelle livraison de tronches ci-dessous
Encore une fois il y en a pour tous les goûts et on voit que l’imagination de leurs créateurs est sans limites…