Du côté de chez Ma

  • Post category:MaNature
  • Commentaires de la publication :9 commentaires

Cette semaine, Ma, dans son projet 52,  nous demande d’illustrer le mot “paysage”. Vous vous doutez que des photos de paysage j’en ai 13 à la douzaine. Le plus dur est de choisir.

Mais comme je vais bientôt partager mes photos de Corfou, j’ai choisi de vous donner un avant-goût et de déposer un paysage photographié là-bas, depuis le Mont Pantokrator.

Et puis, parce que ce matin je participais à une balade photo-découverte de la région Ourthe-Vesdre-Amblève, j’ajoute la photo ci-dessous prise sur le territoire de la commune de Stoumont, plus exactement à Rahier.

Parce qu’en Belgique aussi il y a de beaux paysages…

 

Je vous dis à la semaine prochaine pour la suite du projet 52 

 

Continuer la lectureDu côté de chez Ma

Balade à Giethoorn (NL) 🌷

Bon, j’ai assez joué avec vos nerfs, vous avez bien compris que c’est aux Pays-Bas que j’ai passé 2 jours agréables entourée d’eau et de canards, de magnifiques maisons aux toits de chaume et sans utilité de la voiture garée dans le parking de l’hôtel.

Vous avez cité plusieurs endroits mais pas le bon même si je croyais que certains y penseraient parce qu’il y a des diaporamas qui circulent sur internet avec des photos de cet endroit, c’est d’ailleurs ce qui m’a donné envie d’y aller.

Continuer la lectureBalade à Giethoorn (NL) 🌷

Zen, soyons zen..dans un jardin japonais

A 45′ de chez moi, en Région Flamande,  se trouve un endroit reposant que j’ai découvert récemment: le jardin japonais de Hasselt.

Un jardin japonais est un lieu où la nature est mise en scène avec respect. Tout incite au repos et à la méditation 

La composition d’un jardin japonais (日本庭園) suit trois grands principes : la reproduction de la nature en miniature, le symbolisme et la capture de paysages.
On retrouve la plupart des éléments suivants dans de nombreux jardins :

  • des rochers, choisis pour leur forme, leur taille, leur couleur et leur texture,
  • de l’eau : mares, rivières, chutes ; dans le cas d’un lac central on y trouve souvent une île, et un pont ou des pierres de gué menant à l’île ; les étendues d’eau contiennent fréquemment des carpes koï ; contrairement aux jardins occidentaux, on ne trouve presque jamais de fontaines,
  • du sable ou du gravier, sur lequel sont dessinés des motifs,
  • des éléments décoratifs : lanternes (traditionnellement de pierre), pagodes, statues, bassins d’eau, shishi-odoshi(mécanismes faisant du bruit pour écarter les chevreuils ou les sangliers),
  • un salon de thé ou un pavillon,
  • une bordure comme une haie, une palissade ou un mur de facture traditionnelle,
  • des chemins de terre, de gravier, ou de pierres.
    (Source)
Continuer la lectureZen, soyons zen..dans un jardin japonais

Voyage, voyage: Bavière, le château de Neuschwanstein

Entre 1869 et 1886, Louis II a fait construire ce rêve de pierre, ce château élancé avec des tours pointues et des créneaux. Ce château est visité chaque année par plus d’un million de visiteurs.

Neuschwanstein, qui évoque fortement le monde des drames de Richard Wagner, est le modèle parfait d’un château médiéval romantique. Ce n’est pas étonnant quand on imagine le couple, Louis II et Richard Wagner, qui aura fait couler beaucoup d’encre et de salive…

Continuer la lectureVoyage, voyage: Bavière, le château de Neuschwanstein

L’ arboretum

Par une belle journée d’automne ensoleillée,  j’ai eu envie d’aller revoir un arboretum situé à quelque 50 km de chez moi et que j’avais découvert en juin dernier. 

Le site de plus de 22 ha comporte quatre parties bien spécifiques : les îlots de l’Ourthe, le vallon d’Arlogne, le coteau du Wanny et le lieu-dit « Dessous le Gros Chêne ».

Tout, ou presque, ce que vous voulez savoir sur cet endroit se trouve ici.

Continuer la lectureL’ arboretum

Balade automnale à Saint-Hubert (Belgique) 2ème partie

Pierre-Joseph Redouté

Nous nous sommes quittés en évoquant Ernest Hemmingway mais le nom le plus célèbre à Saint-Hubert, c’est probablement celui de Pierre-Joseph Redouté (1759-1840). Celui que l’on nommera le “Raphaël des fleurs” voit le jour à Saint-Hubert en 1759. Il grandit dans une famille de peintres. Son père et son grand-père s’illustraient déjà dans la décoration de l’abbatiale. Peintre botaniste, il a contribué à l’âge d’or des sciences naturelles en collaborant avec les plus grands naturalistes de son temps. Il a répondu à leur préoccupation de classement et d’identification de plantes rapportées des quatre continents en les reproduisant à l’aquarelle sur de précieux vélins avec une rigueur scientifique et un talent artistiques inégalés.

Un parcours exceptionnel amena Redouté à enseigner son art à quelques-uns des plus illustres membres de la société royale et aristocratique parisienne. Parmi ces personnalités, l’Impératrice Joséphine de Beauharnais, Marie-Antoinette, la Duchesse de Berry, l’épouse et les filles du Roi Louis-Philippe dont Louise-Marie d’Orléans, future Reine des Belges.

Grâce à la générosité du Muséum national d’Histoire naturelle, le musée de la Vie romantique a organisé  pour la première fois en France (du 26 avril au 1er octobre 2017), une exposition consacrée à Redouté et à son influence.

L’église de Saint-Gilles-au-Pré

C’est dans la petite église de Saint-Gilles-au-Pré que fut baptisé Pierre-Joseph Redouté.
C’était en 1809 l’église paroissiale du Bourg entourée du cimetière paroissial jusqu’en 1861. Bâtie en son état primitif en 1064 (probablement), elle a été remaniée à de nombreuses reprises.

 

Le parc à gibier

A 2 km à peine du centre ville, vous pourrez vous balader en forêt et rencontrer divers animaux tels que cervidés, sangliers,…dans le parc à gibier.
Si vous avez la même chance que moi, vous entendrez même le brame du cerf de façon tout à fait imprévisible!

Je vous offre ci-dessous mes quelques photos prises en cette belle journée.

Comment quitter cette ville sans évoquer la fête de Saint-Hubert , le 3 novembre, et la bénédiction des animaux? Les festivités commencent le matin dès 10 h. On entend résonner les cors de chasse à profusion au cours de cette journée.
Lors de la bénédiction des animaux, on peut évidemment voir de nombreux chiens de race Saint-Hubert.

https://youtu.be/I92eScImJIQ

J’espère que la visite de cette ville (où j’ai vu le jour) vous aura intéressé.

 

Continuer la lectureBalade automnale à Saint-Hubert (Belgique) 2ème partie

Balade automnale à Saint-Hubert (Belgique) 1ère partie

La petite ville ardennaise de Saint-Hubert se trouve dans le sud-est de la Belgique, dans la province du Luxembourg.

Elle porte le titre de « Capitale européenne de la chasse et de la nature » depuis 1991. Je n’entrerai pas ici dans le débat du pour ou contre la chasse, ce n’est pas le but. Sachez cependant que la chasse et tout le cérémonial qui l’entoure font partie intégrante de la renommée de la ville qui est également la capitale internationale de la trompe de chasse.

Dès qu’on met un pied à l’office du tourisme, on comprend que l’attachement au cerf a perduré depuis que Hubert, simple chasseur, se serait converti lorsque un cerf portant une croix sur la tête lui serait apparu.

Son culte se répand dès le 13ème siècle, de la mer du Nord aux Alpes, du Rhin à la Loire. Hubert qui fut évêque du diocèse de Tongres-Maastricht au 8ème siècle est rapidement devenu un saint, 16 ans après sa mort. Puis la légende en fait un chasseur converti et un guérisseur de la rage. Son corps est transféré au 9ème siècle, de Liège jusqu’à la forêt d’Ardenne, au monastère d’Andage (la future ville de Saint-Hubert).
C’est là que ses reliques seront vénérées par des milliers de pèlerins. De telle sorte que, grâce aux offrandes des fidèles, le monastère devient un centre religieux, intellectuel et artistique renommé. Au 12ème siècle, Andage perd son nom au profit de Saint-Hubert. Et bien que les reliques du saint disparaissent lors du saccage de l’abbaye par les Huguenots français en 1568, le monde de la chasse reste fasciné par ce héros. (source)

Le rond-point d’entrée dans la ville affiche fièrement ses symboles

Parmi les édifices intéressants à voir dans la ville, j’ai choisi de commencer par l’abbaye bénédictine et la basilique abbatiale  qui se trouvent toutes les deux sur la grande place du marché, en centre ville.

L’abbaye de Saint-Hubert

La basilique

L’hôtel de ville

Inscrit au patrimoine civil public de Wallonie, cet immeuble communal “dessiné”, tranchant très nettement avec les volumes traditionnels qu’il côtoie, est inspiré du néoclassicisme. Il a été construit entre 1864 et 1873 sur les plans de l’architecte Bouvrie. La façade a été réalisée en pierre de taille granitique d’Ecaussines. Il est flanqué d’un impressionnant escalier à double volée qui a remplacé le perron monumental.(source)

La plaque commémorative, que nous voyons ci-dessous, est apposée sur le soubassement de l’hôtel de ville et rappelle aux jeunes générations qu’ici a eu lieu la bataille des Ardennes.

Restons encore un peu dans le souvenir…

Continuer la lectureBalade automnale à Saint-Hubert (Belgique) 1ère partie

Voyage, voyage: Bavière, la ville de Füssen

Je vous ai promis récemment quelques photos d’un séjour en Bavière. Commençons donc par découvrir la ville où nous logions: Füssen, la plus haute ville de Bavière, (808 m). Elle se trouve  au départ (ou à l’arrivée) de la route romantique.
Son château, ancienne résidence d’été des princes-évêques d’Augsbourg, est un des châteaux gothiques parmi les plus grands et les mieux conservés en Souabe.
Tout à côté, on peut visiter le complexe baroque de l’ancien monastère bénédictin de Saint-Magne fondé au VIIIe  siècle.
De Füssen, on peut facilement atteindre les célèbres châteaux de Neuschwanstein et de Hohenschwangau mais j’y reviendrai plus tard.
Il paraîtrait (Wikipedia) que la scène de la poursuite à moto dans La Grande Évasion  a été tournée dans et autour de la ville de Füssen…

Le nom Füssen apparaît pour la première fois à fin du XIIe siècle sous la forme Fuzin, puis Fiessen ou Füssen à cause de la situation de la ville aux pieds de la montagne (en allemand, Füße signifie « pieds »). Les pieds dans les armoiries font allusion à ce nom. (source)

Nous retrouvons le blason surmonté d’une jolie pensée sur une façade peinte dans la ville.

“Les pensées positives ouvrent les portes du monde”

Les Bavarois(e)s portent volontiers le costume de la région, en toutes circonstances. Par exemple, pour faire ses courses.

L’hôtel de ville

 

Sympathique rencontre

Les façades décorées de la ville

Comme souvent en Allemagne, les façades sont très jolies à regarder et très décorées. Il s’agit souvent de motifs à caractère religieux mais pas que…comme vous pouvez le voir

ici

Le château de Füssen

Les peintures en trompe l’œil des façades de la cour datent du début du 16e s. et sont uniques en Allemagne. Les salles du château sont aménagées en musée (collection de peinture souabe des 15e et 18e s.).

Pour la visite guidée c’est 

 

Le monastère bénédictin de Saint-Magne

On pense que Saint Magne, appelé aussi Magnoaldus, vivait en Souabe bavaroise, ayant fondé un petit monastère à Füssen sur le Lech où les pèlerins de Rome se reposaient avant ou après l’escalade des cols des Alpes. (source)

Je vous invite à découvrir à ma suite ces endroits étonnants => ICI

Nous nous quitterons sur cette vue du très beau et paisible Forggensee

Continuer la lectureVoyage, voyage: Bavière, la ville de Füssen

Ardèche (8): le bois de Païolive

Le bois de Païolive, forêt de roches pétrifiées et de chênes blancs, est un véritable labyrinthe naturel dans lequel la balade ombragée est fort agréable et les rencontres, à chaque tournant, de formes identifiables à des animaux fantastiques (il suffit d’un peu d’imagination) ne manquent pas d’étonner les promeneurs.

Malgré son nom, dont l’origine reste inexpliquée à ma connaissance en tout cas, le bois de Païolive ne contient pas d’olives mais est le deuxième site le plus visité en Ardèche (plusieurs milliers de personnes chaque année) après le Pont d’Arc.

Un petit clic sur les miniatures ci-dessous:

Le bois est un territoire naturel remarquable et possède une biodiversité exceptionnelle (arbres, flore, faune). Restez discrets lors de vos balades afin de ne pas trop perturber les différents habitants de cette zone naturelle sensible. Il est important de veiller à ne pas bouleverser ce que nous offre la nature. 

L’alliance de la roche et du végétal dans ce lieu sauvage et mystérieux, suscite l’imagination chez les petits comme les grands… Façonnées par les eaux de pluie à l’époque jurassique et crétacée, les roches blanches du “Bois des fées” forment un chaos calcaire surprenant et mystérieux où vous aurez le plaisir de rencontrer une ” tortue “, un ” éléphant “, un ” ours ” ou encore un ” lion ” au cours de vos aventures (Natura 2000).
Le Bois de Païolive fut sous Richelieu un refuge pour les protestants et les bandits de grand chemin.
Gardez à l’esprit que vous vous trouvez sur un site classé et sur des propriétés privées, discrétion et respect seront votre meilleur pass.(source)

Continuer la lectureArdèche (8): le bois de Païolive

Ardèche (5): Vallon Pont d’Arc et les gorges

Nous retournons en Ardèche pour ce qui fait la renommée principale de la région: les gorges de l’Ardèche.

N’étant ni sportifs ni casse-cous (un peu casse-c… parfois mais c’est une autre histoire 😂) nous avons sagement suivi la route qui permet de profiter de panoramas fabuleux sur ce site hautement touristique.

Nous partons de Vallon-Pont-d’Arc pour cette balade qui nous emmènera jusqu’à Saint-Martin d’Ardèche.

L’hôtel de ville de Vallon

Un coin sympa

Nous empruntons donc la route des Gorges et, assez rapidement, nous voyons l’endroit qui a donné son nom à la ville de Vallon: le Pont-d’Arc, (60 m de long et 54 m de haut) arche naturelle enjambant la rivière Ardèche. Le site est classé depuis 1982.

Comme on le voit ci-dessous, de nombreux vacanciers pratiquent le kayak, même si tous n’osent pas la descente des gorges.

Nous commençons enfin à parcourir cette route où nous nous arrêtons très souvent pour ne rien perdre de la beauté qui est offerte à notre vue . De nombreux belvédères sont d’ailleurs aménagés pour les touristes et, nous avons de la chance, il n’y a pas foule.

On se sent tout petit devant une telle grandeur…

On suit bien les méandres de la rivière Ardèche.

 La nature offre décidément de bien beaux cadeaux aux hommes qui la remercient bien mal en la saccageant trop souvent  😢

Cirque de la Madeleine

Ci-dessus on voit bien le cercle tracé par la rivière et qui forme le site du Cirque de la Madeleine, isolé et difficile d’accès. C’est en raison de cet isolement que, au XIIème siècle, une maladrerie y accueillait les malades de la peste revenus des croisades.

La vidéo suivante, trouvée sur Youtube, nous montre fort bien la grandeur du site.

Le Pont de la Madeleine nous amène au terme de notre balade du jour.

Au cours de mes recherches sur la région, j’ai trouvé ce site très bien fait et bien documenté, agrémenté de nombreuses photos. Je vous invite à passer y faire un tour…

Continuer la lectureArdèche (5): Vallon Pont d’Arc et les gorges