Voyage, voyage: Stolberg (Allemagne)

Quand il fait froid  mais sec et qu’en prime on a un beau ciel bleu , très vite me viennent des envies de balades-découvertes. A moins de 60 km de mon domicile se trouve la ville allemande de Stolberg (dans l’arrondissement d’Aix-la-Chapelle, ville où fut enterré Charlemagne en 814).

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Voyage, voyage: Bavière, le château de Neuschwanstein

Entre 1869 et 1886, Louis II a fait construire ce rêve de pierre, ce château élancé avec des tours pointues et des créneaux. Ce château est visité chaque année par plus d’un million de visiteurs.

Neuschwanstein, qui évoque fortement le monde des drames de Richard Wagner, est le modèle parfait d’un château médiéval romantique. Ce n’est pas étonnant quand on imagine le couple, Louis II et Richard Wagner, qui aura fait couler beaucoup d’encre et de salive…

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Voyage, voyage: Bavière, la ville de Füssen

Je vous ai promis récemment quelques photos d’un séjour en Bavière. Commençons donc par découvrir la ville où nous logions: Füssen, la plus haute ville de Bavière, (808 m). Elle se trouve  au départ (ou à l’arrivée) de la route romantique.
Son château, ancienne résidence d’été des princes-évêques d’Augsbourg, est un des châteaux gothiques parmi les plus grands et les mieux conservés en Souabe.
Tout à côté, on peut visiter le complexe baroque de l’ancien monastère bénédictin de Saint-Magne fondé au VIIIe  siècle.
De Füssen, on peut facilement atteindre les célèbres châteaux de Neuschwanstein et de Hohenschwangau mais j’y reviendrai plus tard.
Il paraîtrait (Wikipedia) que la scène de la poursuite à moto dans La Grande Évasion  a été tournée dans et autour de la ville de Füssen…

Le nom Füssen apparaît pour la première fois à fin du XIIe siècle sous la forme Fuzin, puis Fiessen ou Füssen à cause de la situation de la ville aux pieds de la montagne (en allemand, Füße signifie « pieds »). Les pieds dans les armoiries font allusion à ce nom. (source)

Nous retrouvons le blason surmonté d’une jolie pensée sur une façade peinte dans la ville.

“Les pensées positives ouvrent les portes du monde”

Les Bavarois(e)s portent volontiers le costume de la région, en toutes circonstances. Par exemple, pour faire ses courses.

L’hôtel de ville

 

Sympathique rencontre

Les façades décorées de la ville

Comme souvent en Allemagne, les façades sont très jolies à regarder et très décorées. Il s’agit souvent de motifs à caractère religieux mais pas que…comme vous pouvez le voir

ici

Le château de Füssen

Les peintures en trompe l’œil des façades de la cour datent du début du 16e s. et sont uniques en Allemagne. Les salles du château sont aménagées en musée (collection de peinture souabe des 15e et 18e s.).

Pour la visite guidée c’est 

 

Le monastère bénédictin de Saint-Magne

On pense que Saint Magne, appelé aussi Magnoaldus, vivait en Souabe bavaroise, ayant fondé un petit monastère à Füssen sur le Lech où les pèlerins de Rome se reposaient avant ou après l’escalade des cols des Alpes. (source)

Je vous invite à découvrir à ma suite ces endroits étonnants => ICI

Nous nous quitterons sur cette vue du très beau et paisible Forggensee

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Le château de Seneffe (1)

Le château de Seneffe, de style néo-classique est un magnifique bâtiment datant de la fin du XVIIIème siècle. Il est situé en Région wallonne dans la province du Hainaut et, depuis 1980, il appartient à la Communauté française de Belgique.

Dès l’entrée dans le château, on ne peut que s’émerveiller devant le travail de marqueterie réalisé sur l’escalier menant à l’étage. On comprend directement pourquoi on nous demande de chausser des patins par-dessus nos chaussures!

On retrouvera sur tous les sols du parcours un travail du bois aussi soigné et impressionnant.

Je vous invite à chausser les patins et à me suivre pour la visite en cliquant

ici

Dans un prochain article, nous irons prendre l’air dans le parc du château.

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Balade dans les Ardennes belges (3)

Nous continuons notre promenade dans cette belle région. Il n’y a pas de montagnes dans “le plat pays qui est le mien” mais il y a quand même de bien beaux reliefs et des paysages plaisants.

On peut également rencontrer un ancien moulin à eau plein de charme…

…ou une modeste chapelle isolée dans les bois et dédiée à la vierge Marie désignée  ici sous l’appellation Notre-Dame du Prompt Secours.

Chemin faisant, nous arrivons près des ruines du château d’Herbeumont situé au sommet d’une crête rocheuse. Cet endroit, encerclé par un méandre de la Semois, est aussi nommé “Tombeau du chevalier”.

L’accès aux ruines est libre toute l’année si on a le courage de grimper le dénivelé qui y conduit en pente assez raide.

Ce qui m’a vraiment interpellée, c’est le tapis rougeâtre de petites plantes grasses à minuscules fleurs blanches qui se trouve sur le dessus de tous les murs épais du château.

Un panneau explicatif à l’entrée nous apprend que cette forteresse est bâtie sur le modèle de Philippe-Auguste: plan trapézoïdal avec tourelles d’angles, donjon incorporé à l’entrée et habitat modeste.

 

Ci-dessous, on peut estimer la grandeur de la cour intérieure…

… et voir les vestiges d’une tour imposante.

Voilà le type de “chevaliers” qui occupent  l’endroit de nos jours: ils sont très beaux et n’ont pas l’air très belliqueux malgré leurs longues cornes pointues ;-)

Je pense que la courte vidéo ci-dessous, trouvée sur internet, vous donnera une vue plus complète de l’endroit d’où l’on jouit d’un très beau panorama plongeant sur la Semois.

A bientôt pour d’autres découvertes/balades 

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Balade dans les Ardennes belges (2)

En quittant Paliseul, nous nous dirigeons vers Bouillon. A moins de 5 km de la frontière française et au milieu des forêts, la ville est surtout connue pour son château et pour l’illustre descendant de Charlemagne,  le Croisé Godefroy de Bouillon, qui y fut éduqué par son oncle.

La ville de Bouillon, après avoir été française puis néerlandaise, est devenue belge en 1830 lors de la révolution belge.

Ci-dessous, le château vu de la ville.

Quand on arrive à Bouillon, nos pas nous guident vers le syndicat d’initiative installé dans  l’ancien couvent des Sépulcrines.

En 1626, Ferdinand de Bavière, Prince-Evêque de Liège et propriétaire du duché de Bouillon, autorise les chanoinesses du Saint Sépulcre à établir une filiale de leur institution dans la ville. Les Sépulcrines suivent la règle de Saint Augustin et s’occupent principalement de l’éducation des jeunes filles et de la charité. Venues d’Andenne, elles ont pour mission d’ouvrir une petite école destinées aux filles de bonne famille. Le Prince-Evêque entend contrer l’influence grandissante du protestantisme de Sedan, ville voisine. Le nouveau couvent est construit sur la rive droite de la Semois. En 1794, la Révolution française impose la fermeture du couvent et la dispersion des sœurs.(source)

Quand on pénètre dans ce bâtiment, on découvre l’ancienne charpente (1), les magnifiques caves voûtées (2) ainsi qu’un magnifique escalier d’origine (3).

(1)

(2)

(3) Ce grand escalier desservait l’aile la plus ancienne du couvent, édifiée vers 1630. Ses marches, peu profondes, sont posées sur crémaillères. Le garde-corps, à balustres, a été conservé et restauré vers l’étage.

Ci-dessous, une autre vue du  château qui surplombe la ville et la Semois, bien présente.

Un petit monument rend hommage au personnage qui a fait la renommée de cette ville

Au 17ème siècle, l’endroit était prisé pour sa position stratégique en tant que « clé des Ardennes » (appelée ainsi par Vauban, le grand architecte militaire de Louis XIV, qui entoura Bouillon d’une enceinte laquelle fut rasée au XIXe siècle) et ainsi donc de la France. (source)

De l’ouvrage de Vauban, il reste néanmoins quelques traces dans la ville comme nous le voyons ci-dessous.

Caserne Vauban

Principal vestige d’un quartier militaire édifié par Vauban en 1690. Des troupes militaires ainsi que leurs montures (160 chevaux) pouvaient prendre place dans les écuries du rez-de-chaussée. Actuellement, la caserne Vauban abrite des appartements sociaux.

Bastion du Dauphin

Près de la caserne Vauban, nous rencontrons le Bastion du Dauphin qui est une des trois (sur les neuf de départ) tours conservées. L’ouvrage suggère encore l’esprit de ce remarquable ouvrage architectural qui ceintura la ville jusqu’au milieu du 19ème siècle. Malgré la fonction strictement défensive de l’ouvrage, une cinquantaine de soldats pouvait loger à l’étage. La charpente de chêne est magnifique.

Bastion de Bretagne

Le Bastion de Bretagne est le plus évocateur de la configuration d’antan. Il laisse encore voir une portion du mur d’enceinte percé de nombreuses meurtrières. Renforcé ultérieurement d’une échauguette, l’ouvrage défensif possède encore une impressionnante charpente d’origine.

Maison du Commandant

La Maison du Commandant, intégrée dans le périmètre de l’ancien quartier militaire, a été construite en 1690 pour accueillir le logement de l’ingénieur en chef de la place.

Maison Maugre

Répertoriée sur le plan de la ville de 1708 comme “Palais du Prince”, renseignée sur celui de 1750 comme “Maison des Monnayeurs”, cette maison compte parmi les plus anciennes de la cité. Magnifiée par un vaste parc arboré, cette maison fut le lieu de naissance de Madeleine Ozeray (1908-1989), célèbre égérie de Louis Jouvet, qui fut l’emblématique interprète d’Ondine de Giraudoux.

Si après cette balade, vous souhaitez vous désaltérer, ne vous arrêtez pas devant cet ancien établissement actuellement fermé…

… mais allez plus loin déguster une bière locale de la Brasserie de Bouillon ou, si vous préférez, une bière importée de Normandie et qui est bien représentée dans les vitrines bouillonnaises

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Voyage, voyage: Bamburgh (Angleterre)

Nous commençons la visite par la découverte du village de Bamburgh situé dans le Northumberland smiley

Nous sommes directement pris par l’ambiance de l’endroit et l’imposante silhouette du château situé sur un éperon rocheux.

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La structure du château de Bamburgh, sise sur un plateau rocheux haut de 45 m, est mythique ici. L’endroit a été le théâtre de plusieurs batailles épiques, et ce, depuis le Ier siècle av. J-C. Les Vikings ont détruit une première version du château, puis les Normands l’ont reconstruit. Le château qu’on peut voir aujourd’hui est surtout l’oeuvre des victoriens. Du plateau, la vue sur la mer est à couper le souffle, et la jolie plage, plus bas, est l’endroit parfait pour pique-niquer.

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L’église Saint-Aidan
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Le mémorial de Grace Darling

Les îles Farne sont associées à l’histoire de Grace Darling, fille du gardien de l’un des phares de l’archipel. Le 7 septembre 1838, à l’âge de 22 ans, elle aide son père à sauver neuf personnes lors du naufrage du Forfarshire (bateau) (en). L’histoire de ce sauvetage a fait de Grace Darling une héroïne du folklore britannique.(Wikipedia)

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Le cimetière de Saint-Aidan, avec vue sur mer

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L’accès auchâteau de Bamburgh

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La maquette du château entièrement en bois, hors masse
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La salle de réception (pour 450 convives)

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Désolée pour le reflet de la vitre mais je voulais partager cette photo

Tapisserie réalisée par des prisonniers russes à partir de leurs uniformes pendant la guerre de Crimée, en reconnaissance des traitements humains qui leur furent appliqués

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La salle d’armes

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Le trône royal en pierre 

L’original a été trouvé au 19ème siècle et daté des environs de 800 av JC.

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Les “stocks” à ne pas confondre avec le pilori. Ceci sert surtout à coincer les jambes et, plus rarement, les bras.

La personne la plus illustre à y avoir été placée est le cardinal Wosley, patron de Thomas Moore, après qu’on l’ait trouvé ivre lors d’une fête de village aux alentours de 1500. Il y avait de nombreuses raisons d’être placé dans ces “stocks” en cas de troubles de l’ordre public.

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Un ancien moulin qui a perdu ses ailes

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J‘espère que cette balade, un peu différente de ce qu’on a l’habitude de voir, vous aura plu. Revenez dans quelque temps parce que ceci n’est que le début d’un séjour en Ecosse avec, comme bouquet final, le Tatoo d’Edimbough vacances.

A bientôt.

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Balade en France

En partant en vacances en France au mois de juin dernier, nous avons fait quelques petits arrêts et, de là, quelques découvertes.

Malheureusement la météo n’était pas en notre faveur et c’est parfois même sous la pluie que certaines photos ont été prises…foudre

Mais bon toute notre vie ne se passe pas sous le soleil et je partage quand même ces quelques photos qui permettent de mettre en avant des endroits dont on parle moins souvent.

J’en profite pour rappeler que tous les endroits cités sont localisés sur la carte obtenue en cliquant sur le smiley “suivez-le guide” à droite smiley

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L’église de Vouziers que je trouve très ouvragée et jolie extérieurement 
L’hôtel de ville d’Epernay

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La cour chez Moët et Chandon
Le musée municipal d’Epernay
Le théâtre Gabrielle Dorziat
L’église Notre-Dame d’Epernay
Détail
La synagogue d’Epernay

 

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Au loin le château de Chamerolles
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Périgord noir (1): Beynac

Le Périgord Noir se situe au sud est du département de la Dordogne. Avec les Périgords vert, blanc et pourpre, il constitue une des quatre entités de cette région touristique. Il est connu pour ses châteaux, ses sites préhistoriques, ses villages médiévaux et ses paysages. (source)

Le petit village de Beynac en Périgord, l’un des plus beaux villages de France, s’accroche au rocher percé de cavernes, l’entourant de ses ruelles hantées par un passé millénaire. Il faut aller chercher dans le silence de ses pierres les réponses aux questions que l’on se pose quant à nos racines et découvrir le temps ou les paysans, tisserands et vanniers, pêcheurs et gabarriers, animaient la vie des campagnes et des bords du fleuve Dordogne.

Rivière, village et château : tel est le trio magique de la rencontre de Beynac, depuis ses origines jusqu’à nos jours. La forteresse médiévale a succédé aux civilisations qui ont habité le plateau calcaire, situation unique  pour surveiller et contrôler cet axe de circulation et d’invasions. (source)

Nous avions choisi d’effectuer la visite de l’endroit en compagnie d’une guide qualifiée. Grand bien nous en a pris puisque, non seulement nous avons appris bien des choses sur l’endroit et son histoire mais encore nous avons pu accéder à l’église dont seuls les guides, ou presque,  ont la clé 

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Le château, vu du bas
C’est que ça grimpe pour aller vers le château…
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…mais qu’est-ce que c’est beau ces vieilles pierres!
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Chuttt! On nous observe

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Dans l’église de Beynac, fermée à clé depuis que des malfaiteurs ont scié et emporté  le support du jubé!

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En redescendant nous voyons une gabarre sur la Dordogne
Un dernier regard d’en bas avant de quitter ce charmant village

Pour en (sa)voir davantage je vous invite à visionner le petit reportage ci-dessous

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=0bPP9zn7ah0&w=420&h=315]

 

 

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