Comme vous le savez je me balade souvent le nez en l’air ce qui me permet de voir de jolies garnitures sur les toits mais pas que…
Particulièrement en Allemagne, les commerçants placent de jolies enseignes pour attirer le regard des passants et, qui sait, en faire des clients potentiels
Celles que je vous montre ci-dessous se trouvent toutes en Bavière, une bien belle région où je ne manquerai pas de vous emmener à nouveau dans le futur.
Il y a quelque temps déjà, je vous avais déposé 3 photos du barrage de La Gileppe (ici) ainsi qu’un minimum d’information sur le sujet.
Cet endroit se situe dans l’Hertogenwald, littéralement la Forêt ducale, qui est une forêt de l’est de la Belgique, située au nord du massif des Hautes Fagnes dans la province de Liège. Il représente la plus grande forêt domaniale de Belgique.
Les journées d’automne sous le soleil sont de belles occasions d’aller se balader dans cette région et c’est ce que nous avons fait récemment, bien guidés à travers bois par des personnes du Syndicat d’Initiative de Limbourg.
Si vous êtes comme moi, vous connaissez les moulins à vent et les moulins à eau. Il y a peu, lors d’un séjour en Bavière, j’ai découvert qu’il existait un troisième type: le moulin à marbre
Avant tout, il faut savoir que ce moulin particulier utilise la force de l’eau qui provient des très belles gorges de l’Almbach. A l’entrée des gorges, on voit directement le plus vieux moulin à marbre de l’Allemagne. Il transforme des morceaux de marbre en boules parfaitement lisses et ce depuis 1683…
Ce moulin à marbre (Kugelmühle) est situé juste à côté de la route entre Berchtesgaden et Salzbourg.
Les gorges
Parfaitement aménagées et sécurisées, on s’y déplace facilement sous le bruit impressionnant des chutes.
Le moulin à marbre
Comment les billes sont faites: Les morceaux de marbre sont collectés et découpés puis les morceaux cubiques entrent dans le broyeur à boulets. Cette construction spéciale comprend la meule fixe inférieure (en grès dur de l’Obersalzberg) et la plaque tournante supérieure (en bois de hêtre), sur laquelle est fixée la roue hydraulique (en bois de mélèze). Le temps de broyage est de 2 à 8 jours, en fonction de la taille souhaitée. Les balles doivent ensuite être polies. (source)
Youtube nous fournit ci-dessous une courte vidéo du procédé:
J’espère que vous aurez apprécié la balade ainsi que la découverte.
A bientôt pour d’autres découvertes.
PS:
Pour faire plaisir, entre autres à Dany, voilà 2 photos: une de la bille de marbre que j’ai achetée en souvenir (le diamètre de celle-ci est d’environ 4 cm) et une d’une vitrine (d’où les reflets) donnant quelques explications dans la langue de Goethe.
Viroinval est une commune de Wallonie qui provient de la fusion de 8 villages dont Nismes, Vierves et Treignes.
Le Fondry des Chiens est un gouffre naturel situé sur les hauteurs et à l’est du village de Nismes dans la commune de Viroinval, en Calestienne (Belgique). Le site naturel, entre l’Eau noire et le Viroin et près de leur confluence, est une gorge formée par des milliers d’années d’érosions pluviales dans un sol très calcaire. Une végétation rare et délicate s’est développée dans ce microcosme naturel.(source)
L’entre-Sambre-et-Meuse est un des berceaux de la métallurgie belge (le terme de fondri vient de fonderie). Les gisements de fer d’excellente qualité sont nombreux, peu profonds et voisins du combustible càd le charbon de bois, fourni par les forêts de Fagne et d’Ardenne (déjà au temps des gaulois le minerai était traité sur place dans des bas fourneaux à bois). Aux abords des fondris, les amas de scories disparaissent, récupérés en raison de leur teneur encore élevée en fer. L’introduction de nouveaux minerais est fatale à l’industrie régionale qui s’éteint peu après 1872. A Nismes, le travail du bois a relayé l’industrie du fer. Le haut fourneau, situé au fond du parc du château Licot, fut transformé en scierie et la fabrication de sabots devient une spécialité locale. L’apogée de cette industrie est atteinte pendant l’entre-deux-guerres avec 6 saboteries mécaniques. (source)
La légende du chasseur maudit
Au début du XVIIIème siècle vit à Vierves un seigneur passionné de chasse. Il se met en tête d’aller chasser le 2 novembre, jour des morts. Il quitte le château avec ses chiens. Sur sa route, Il croise un curé qui lui rappelle que toute chasse est interdite ce jour là. On doit laisser le passage libre pour les âmes égarées! Le seigneur ordonne à ses chiens d’attaquer le curé. Ensuite ignorant ses recommandations, il reprend sa route et chasse pendant des heures. Quand tout à coup, il tombe dans un gouffre et meurt. Depuis chaque année, le 2 novembre, on entend le cor de chasse du seigneur aux alentours du Fondry des chiens. (source)
Je vous invite à découvrir, outre le Fondry des Chiens, quelques vues des villages cités en première ligne de cet article.
Comme le copinaute Pierre n’est pas présent actuellement sur la blogosphère, je me propose de vous emmener dans sa belle région de Normandie. J’y ai effectué plusieurs petits séjours qui ont toujours été fort agréables et j’en garde un excellent souvenir. Les maisons sont très belles, on y mange bien et la mémoire y est bien sollicitée par les souvenirs du débarquement ( un épisode de notre histoire que nous ne devrons jamais oublier!).
Aujourd’hui, je vous emmène en Corrèze. Oui, oui, celle-là même de J.C. (non pas lui, l’autre, celui dont la dame a le même prénom que moi)
Il y a beaucoup de jolis villages dans le Limousin mais je pense que le plus connu, réputation amplement méritée, c’est Collonges-la-Rouge. Cette commune de moins de 500 habitants voit enfler sa population au moment des vacances ce qui est facile à comprendre quand on voit la beauté de ses maisons.
La teinte particulière des constructions de Collonges est due aux blocs de grès rouge utilisés.
Si Collonges et Curremonte sont classés parmi les plus beaux villages de France, Martel et bien sûr Rocamadour valent également qu’on s’y balade comme nous allons le voir dans mon montage perso ci-dessous. Je vous laisse en bonne compagnie musicale.
(Les photos datent d’août 2006)
Je place des liens intéressants au cas où vous souhaitiez en savoir davantage sur
Bon, puisque la météo incite plus à rester au coin du feu qu’à aller se balader, je puise à nouveau dans ma boîte virtuelle à souvenirs, en l’occurrence c’est le dossier vacances qui fait mon bonheur. C’est là que je me rends compte que mon regard à travers l’objectif a définitivement changé (l’objectif aussi s’est amélioré). Nous avons visité l’Andalousie en décembre 2006. Je sais, c’est original, d’habitude c’est plutôt une région qu’on visite à d’autres périodes sauf…quand on va retrouver sa fille qui est en Erasmus de 6 mois à l’Université de Grenade
Quel bonheur en ces jours froids et enneigés de plonger dans ma boîte à souvenirs qui est heureusement bien remplie…
J’en ai exhumé cette fois des photos de vacances en Toscane qui datent déjà d’une quinzaine d’années. Je débutais alors la photo numérique avec un appareil automatique de piètre qualité ce qui a, hélas, marqué les photos prises à cette occasion. Malgré tout, j’ai décidé de partager quelques moments inoubliables: des visites incontournables tout au long de journées étouffantes (plus de 40°c ). Il faut dire que choisir l’année de la canicule n’était pas très malin…
Mais quoi qu’il en soit, ça reste un souvenir agréable d’une très belle région et, même si elles ne sont pas de qualité, les photos montrent quand même le charme de la région.
Enfin je l’espère
Entre 1869 et 1886, Louis II a fait construire ce rêve de pierre, ce château élancé avec des tours pointues et des créneaux. Ce château est visité chaque année par plus d’un million de visiteurs.
Neuschwanstein, qui évoque fortement le monde des drames de Richard Wagner, est le modèle parfait d’un château médiéval romantique. Ce n’est pas étonnant quand on imagine le couple, Louis II et Richard Wagner, qui aura fait couler beaucoup d’encre et de salive…