L’agenda ironique de février

En cette fin février, c’est Frog qui pilote l’agenda ironique du mois.

Voici les consignes à suivre telles que je les ai comprises mais le mieux est d’aller voir directement chez ( Frog 😉 )

  • nous endosserons cette fois la peau d’un dragon
  • un objet attire notre convoitise mais un importun nous empêche de nous en emparer
  • nous devons nous débarrasser de cet importun mais sans recourir à cette vilaine habitude de cracher du feu
  • pour corser un peu les choses, nous glisserons dans notre texte les 3 mots suivants: baragouin, buffle et méphitique (dont, je dois bien l’avouer, je ne fais pas un usage quotidien).

Ceci étant dit, je vous propose le texte que j’ai  rédigé dans ce cadre. Comme je publie à la dernière seconde ou presque, vous ne devrez pas attendre longtemps avant d’aller voter, sur le blog de Frog, pour votre texte préféré avant le 27 /2/2021.

Esdragon

Dès sa naissance, sa maman avait directement su qu’il ne ressemblerait jamais à ses autres enfants. Quand l’œuf avait éclos et qu’elle s’était précipitée pour renifler son nouveau-né avec son vieux nez à elle qui en avait senti bien d’autres, elle avait fait une vilaine grimace.

Ce bébé-là sentait la verdure ! En secret elle décida de le baptiser Esdragon mais n’en dit rien aux autres mamans de la communauté. Pour cacher cette particularité, elle enveloppa Esdragon et s’en alla bien vite le rouler dans les marécages afin qu’il dégage, comme les autres une odeur moins fraîche, plus nauséabonde, en un mot méphitique.

En plus d’avoir une odeur différente, on ne comprenait jamais rien de ce qu’il disait. Il susurrait des sons et tous tendaient l’oreille sans savoir si c’étaient des sons suaves ou si ses récits s’inspiraient des sagas sataniques islandaises mais il semblait souffler dès qu’il ouvrait la gueule. Tsssssss !

Bref Esdragon s’était, dès sa plus tendre enfance, retrouvé au ban du régiment des dragons. Pauvre de lui…

Il était par la force des choses devenu très solitaire et un jour qu’il errait sans but il vit un drôle d’animal errer dans la forêt.

On aurait dit un bison mais à l’école des dragons le maître avait dit qu’ils avaient disparu de la surface de la terre. Il s’approcha un peu plus, sortit de sous son aile le téléphone portable offert par sa maman pour lui faire un peu oublier son isolement, le prit en photo, lança la recherche sur Gougueulededragon et lut « buffle d’Afrique ».

L’animal avait l’air placide et, en s’approchant, Esdragon vit sur son épaule un petit être minuscule joliment étendu au soleil. Sa maman lui disait tellement souvent qu’il rêvait de coquecigrues qu’ il se frotta les yeux avant d’oser parler.

    • Ssssalut ! T’es qui toi ?
    • Moi, répondit la créature, on m’appelle libellule mais certains disent aussi dragonfly, j’aime bien ce nom.
    • Ççççça c’est drôle ! Moi je m’appelle Esdragon. Je me demande si nous sommes parents.

Libellule, l’air moqueur, regarda Esdragon et lui dit qu’elle serait fort étonnée si c’était le cas tant leurs différences étaient nombreuses.

    • Regarde comme mes ailes sont gracieuses et d’une finesse incroyable. Le soleil leur donne de magnifiques reflets irisés. Tandis que les tiennes sont moches, épaisses et caoutchouteuses.

Malgré tout, un courant de sympathie circula rapidement entre eux et ils commencèrent à se balader ensemble dans la forêt. C’était un drôle d’équipage qu’Esdragon et Dragonfly qui rigolaient en se tapant sur le ventre.

La libellule, un peu paresseuse, profitait de la grande taille de son ami pour lui demander de la nourrir sans qu’elle ait à bouger une aile. On voyait ainsi, à longueur de journée, Esdragon fouiller les buissons à la recherche de mouches, sauterelles, fourmis ailées, … pour satisfaire la gourmandise de son amie.

Jusqu’au jour où un étrange animal sauta brusquement sur un nid de mouches que s’apprêtait à emporter notre ami dragon ! Esdragon ne l’avait pas vu, à croire qu’il s’était camouflé dans le feuillage. Imperturbable, Léon le camé, car c’était de lui qu’il s’agissait, continuait à avancer placidement en marmonnant dans les replis de sa peau qui avait l’air bien trop large pour son corps comme s’il s’était trompé de taille au magasin de peau.

Ne comprenant pas un mot du baragouin de l’animal mais fort en colère de s’être vu ainsi dépouillé du repas réservé à son amie, Esdragon sans réfléchir mit une patte sur le caméléon et sproutch ! l’écrasa sans sommation.

Esdragon se tenait à ce moment dans la posture de Saint-Georges terrassant son grand-père ! La fierté se lisait dans ses grands yeux verts. Pour la première fois de sa vie, il se sentait enfin utile à quelqu’un. Dragonfly, qui savait que le caméléon aurait aussi pu la gober comme une mouche voua à Esdragon une reconnaissance infinie jusqu’à la fin de ses jours.

Ils vécurent longtemps heureux ensemble même s’ils n’eurent bien sûr jamais d’enfants.

J’espère que l’histoire d’Esdragon vous a distrait et je vous invite à passer chez Frog lire les autres textes de dragons et bien sûr  d’y passer une nouvelle fois demain pour voter 😃.

Rendez-vous en mars pour le prochain agenda ironique. 

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L’agenda ironique de janvier

Tant qu’on s’amuse et vu qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien, je repars pour une nouvelle aventure d’Anapodoton avec l’agenda ironique 😊.

Carnets Paresseux, qui gère celui-ci de main de maître, nous donne les consignes suivantes:

Ce mois de janvier, je vous propose de raconter une première semaine en ville. Elle pourra être étrangère (comme toutes les villes qu’on voit pour la première fois), imaginaire, et ça pourra aussi être plusieurs villes, et aussi un projet, un rêve, un souhait, ou même un vrai séjour. Pas de mots imposés, sauf réverbère (parce que j’aime bien la sonorité) et Onésime (pour faire plaisir à Gibulène). La forme ? Sera ce que vous voulez, mais une liste me ravirait, en sept points si possible. Bien sûr, avec une pointe d’agenda et une goutte d’ironie. A part ça, vous avez droit à tout, du feuilleton à l’opéra (ou presque) – sauf peut-être reprendre Daniel Balavoine. Voilà : une ville, une semaine, un réverbère, Onésime, une liste en sept points. C’est tout, ou presque : une fois écrit, faudra pas oublier de venir déposer un lien dans les commentaires de ce billet. La récolte est ouverte jusqu’au 24 janvier (mais les retardataires seront accueillis avec joie). Et puis le vote courra jusqu’au 31, et de là on basculera en février et dans un nouvel agenda.

Onésime et Ana: la rencontre…enfin (3).

(Les épisodes précédents se trouvent ici: 1 et 2 et la version d’Onésime ici)
Les mots en blanc dans le texte sont des liens qui apportent quelques explications 😉.

Mon pote Onésime m’avait envoyé un e-miel le mois précédent dans lequel il proposait que nous nous rencontrions enfin en vrai après nous être rencontrés sur la toile: il était secrètement amoureux de Maya mais étant arachnophobe il détestait les toiles. Quant à moi, j’étais excité comme une puce! Mais laissons là, pour l’instant, ces considérations entomo-illogiques (ben oui, tout le monde sait que les araignées ne sont pas des insectes!)

Comme j’avais prévu d’aller passer une petite semaine dans la ville d’Alcantara, je m’étais arrangé pour faire le détour par Absurdie pour voir Onésime.

Arrivé sur place, je me suis précipité (enfin, autant que possible vu que  le sol était recouvert de graviers bien peu adaptés aux roues de mon fauteuil) vers l’endroit censé contenir sa liste mais aussi le lieu de notre rendez-vous. Je ne sais pas s’il m’avait oublié, si j’étais en avance ou si j’avais pris le revers du réverbère près du vieux mur de pierre mais je n’avais trouvé aucune liste. J’étais déçu, je pensais qu’Onésime était du style “les copains d’abord”, mais c’était probablement un problème d’horaire de train. Je repasserais jeter un oeil après avoir trouvé où passer la nuit.

Enfin installé dans ma chambre, après que le directeur de l’hôtel m’ait offert un petit remontant pour me faire oublier que l’ascenseur était en panne, j’ai sorti la liste des choses que j’avais prévu de réaliser pendant cette semaine de vacances. Je faisais toujours des listes quand je voyageais même si ma fantaisie faisait que je ne les suivais pas toujours, voire même presque jamais mais j’aimais bien avoir l’air organisé, ça me donnait de la prestance. Je vous montre à quoi j’avais prévu d’ employer la semaine:

  1. D’abord, rencontrer Onésime pour de vrai. Échanger par internet c’est bien mais se voir en face à face c’est mieux. Bon, ça démarrait mal puisque le premier point allait devoir être postposé. Cette déception, bien qu’infinitonésimale, me contrariait très peu tant j’étais sûr que nous allions nous voir. On ne peut pas se tromper ainsi sur quelqu’un avec qui on s’est tellement confié par écrit.
  2. Rejoindre le pied-à-terre (j’aime bien ce mot😉) que j’avais loué à Alcantara en musardant sur le chemin des écoliers. Il y avait bien longtemps que j’avais quitté l’école et musarder m’était devenu plus facile depuis mon accident!
  3. Si Alcantara était bien un genre de Suède comme je l’avais lu, j’espérais y trouver trace des Wallons de Suède, mes ancêtres si appréciés là-bas (plus que dans mon pays en tout cas mais ça c’est une autre histoire et je ne veux pas vous saouler, même à la bière belge 😋).
  4. Manger un cornet de glace au milieu de la neige pour me sentir aussi fort qu’un viking d’autant plus que je n’avais aucun risque de me geler les pieds, au pire je sentirais un léger dérapage de mes roues non cloutées.
  5. Trouver un vrai troll pour la collection de mon ami François accro aux frites mais aussi à la bière et pour qui lever le coude valait toujours mieux que baisser les bras. Il m’avait tellement aidé à me reconstruire (même si ce n’était qu’à moitié) après mon accident!
  6. Dissimuler un Manneken Piss miniature à Alacantara comme dans chaque endroit où j’allais puisque je pratiquais volontiers le géocaching.
  7. Trouver la femme de ma vie. Ce dernier point je l’écrivais toujours à la fin de chaque liste parce que ce n’était pas une fin en soi mais j’espérais que ce serait un commencement en bas de soie.

Après avoir rangé ma liste et fait un brin de toilette, je ressortis afin de réaliser le premier point de ma liste. Cette fois, des traces de pas s’étaient mêlées aux traces de mes roues dans les graviers et je n’eus aucune peine à trouver la liste d’Onésime bien visible. Il m’y donnait le nom de son hôtel, par hasard voisin du mien et ce fut plein d’entrain (sans aucun retard dû à la SNCF cette fois) que je roulai jusque là.

Ce que nous nous sommes dit et ce que nous avons bu lors de cette première rencontre entre deux bons vivants n’appartient qu’à nous. Tout ce que je vous dirai c’est que nous avons fini par rouler sous la table ce qui m’a bien fait rire parce que d’habitude j’étais seul à rouler à côté d’autres que je faisais marcher! C’était l’entente totale entre nous deux. Je regrettais presque de ne pas rester plus longtemps en Absurdie mais Alcantara m’attendait. Je promis toutefois à Onésime de revenir assez tôt pour passer à nouveau une soirée ensemble avant de regagner Hotton.

 

Voilà, vous venez de découvrir  ma participation à l’agenda ironique de janvier. Je déposerai peut-être un petit rappel sur mon blog pour vous inviter à voter, comme les mois précédents, pour votre texte préféré parmi tous ceux proposés.

J’ai lu quelques-uns des textes déjà déposés et, franchement, il y a du lourd. J’ai pris beaucoup de plaisir à les découvrir et je vous invite  à faire de même en cliquant juste ici. Promis, si vous avez une bonne dose d’humour et de surréalisme, vous ne serez pas déçus 😊.

L’important est de s’amuser après tout…

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Vous chantiez? 🎵

Et bien dansez maintenant sur la fin de cette année qui restera gravée dans nos mémoires. Pour tout ce qu’elle aura mis en évidence comme notre désarroi face à l’inconnu, nos faiblesses devant l’adversité mais aussi l’ingéniosité et le courage de certains, nos capacités à rebondir après avoir touché le fond, nos ressources pour réinventer les échanges et recréer un peu de chaleur avec les moyens du bord mais sans jamais éteindre l’étincelle d’espoir.

N’oublions pas non plus ce qui restera un des plus grands mystères de cette pandémie 😂:

Pour finir, je vous ai promis la liste des chansons de mon article précédent. La voici:

  1. Vivre pour le meilleur (Johnny)
  2. Mon jardin d’hiver (H. Salvador)
  3. Enfin (Emmanuelle, chanteuse québécoise)
  4. Tombe la neige (Adamo)
  5. Terre (Céline Dion)
  6. Mon beau sapin (Noël).
  7. Je reviens chez nous ou fais du feu dans la cheminée (Jean-Pierre Ferland)
  8. Et maintenant (Bécaud)
  9. Tout doucement (Bibie) (mais aussi « doucement », de D. Guichard)
  10. Chez moi (S. Lama)…
  11. Petit papa Noël (Noël)
  12. Y a des hauts, y a des bas (A. Cordy)
  13. Croire (Martin Deschamps, chanteur québécois)
  14. Ça ira mieux demain (encore Annie Cordy)
  15. Même si (Marc Lavoine),
  16. Aujourd’hui (Frida Boccara),
  17. Il est où le bonheur (Christophe Maé)
  18. Dès que le printemps revient (H. Aufray)
  19. Foule sentimentale (Souchon)
  20. La tendresse (Bourvil mais aussi D. Guichard) 
  21. Un trou dans les nuages (Michel Rivard)
  22. Laisse entrer le soleil (Julien Clerc mais aussi G. Lenorman, Hair)
  23. La Madrague (sur la plage abandonnée, Brigitte Bardot)
  24. Les filles du bord de mer (Adamo) 
  25. La fille du Nord (H. Aufray)
  26. La fille du Sud (Vianney)
  27. N’attendons pas (Vianney)

J’avoue que le 3, le 13 et le 16 je ne les connaissais pas, c’est mon ami québécois qui les a relevées. En gros, je les ai placées dans mon texte sans savoir que c’était des chansons 😏. Et je dois bien avouer que je n’ai pas vraiment accroché, avec un bémol pour Frida Boccara que j’aimais bien à l’époque.

Un tout grand merci aux brillants participants peu nombreux mais de qualité (même si Géhèm est hors concours 😉).

Je vous dis à l’année prochaine en vous souhaitant , un peu à l’avance

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L’agenda ironique de décembre

En ce dernier mois de 2020, c’est le Flying bum qui nous donne ses consignes pour l’agenda ironique.

Le thème: l’Annus Horribilis avec comme particularité qu’il faut obligatoirement utiliser au moins un régionalisme (mot), au moins une expression ou locution régionale et un juron régional.

Forte de ces consignes/contraintes, je me suis attelée à la rédaction du texte ci-dessous non sans avoir souffert pendant un long moment de leucosélophobie.

Après avoir tergiversé j’ai choisi de poursuivre l’histoire commencée le mois dernier et je vous propose un court résumé de la chose:

Anapodoton est le pseudo choisi par un jeune homme devenu cul-de-jatte suite à un accident. Il a retrouvé le goût de vivre en réalisant des livres illustrés par les photos de ses nombreux voyages.

Anapodoton (que ses amis appelaient familièrement Ana) avait toujours de nombreux projets de voyages sous le coude et n’était jamais à court d’idées quand il s’agissait de vivre de nouvelles expériences. Il avait bien rebondi, si j’ose dire, malgré l’amputation qui avait changé profondément sa vie. Il croyait que rien ne pourrait désormais se mettre en travers de sa route et était toujours heureux de se poser quelques jours dans son village d’origine. Il venait de rentrer d’un voyage dans l’Oural et travaillait d’arrache-pied, comme il se plaisait à le dire avec beaucoup d’humour, à son prochain livre.

On lui avait bien parlé de quelques problèmes de santé en Chine mais l’info entrée par une oreille était ressortie par l’autre tout aussitôt. Il était comme ça Ana,  la vie lui avait joué un très mauvais tour en le privant de ses jambes et il était certain d’avoir épuisé son quota de malheurs.

Quittant son ordinateur, il roula jusqu’à la place du village où son ami François tenait la baraque à frites. Il s’installa à une table proche du comptoir de manière à pouvoir babeler un peu avec son ami. François était une bonne nature, le roi des petits arrangements. Tout le monde savait que, au chômage depuis longtemps, il n’avait pu faire rénover son commerce qu’en stoemelings. Les deux amis plaisantaient volontiers ensemble et François avait l’habitude de taquiner Ana à propos de Sandrine, la fille du cantonnier.

— Ne fais pas l’idiot, lui disait-il, on voit bien qu’elle n’aspire qu’à froucheler avec toi. 

— Arrête avec ça, lui dit Ana, il faut vraiment que tu n’aies pas toutes tes frites dans le même sachet (ce qui est quand même un comble dans le cas présent 😉) pour imaginer que je puisse m’intéresser à elle alors que je fais de magnifiques rencontres dans tous les pays que je visite.

Redevenant tout à coup sérieux, François lui demanda s’il avait entendu parler du  drôle de virus qui se propageait un peu partout et qui poussait  les pays à fermer leurs frontières.

Nom di Djoss, j’espère que ça ne va pas m’empêcher de voyager cette année sinon je deviendrai fou. Il n’y a que quand je circule très loin d’ici que j’arrive à me sentir presque normal. C’est déjà assez pénible d’être devenu “anapode”, je ne vais quand même pas maintenant souffrir d’annus horribilis! Tu as de la chance que je n’aie pas perdu mon humour en perdant mes jambes, j’aurais pu mal le prendre: on ne balance pas des infos sans fondement à un cul-de-jatte voyons!

Pour vous aider si nécessaire:

Voilà ce que j’avais à ajouter sur la vie d’Anapodoton. Vous en dirai-je davantage sur lui? Je l’ignore, même si je m’y attache un peu. Ce serait quand même dommage, alors qu’il a fait des pieds et des mains (Oups!) pour continuer à trouver de l’intérêt à vivre, que je le jette comme une vieille chaussette désormais inutile non?

On verra qui pilotera l’agenda ironique de janvier prochain et quelles seront les consignes. Dans l’immédiat, ce que je vous suggère c’est d’aller voir les autres participations sur le blog du Flying bum. Je vous promets que vous ne serez pas déçus.

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L’agenda ironique de novembre

J’ai découvert cet exercice il y a peu et la date de dépôt est le 26 novembre. Bon, c’est un peu juste comme délai mais l’organisateur m’invite à faire preuve rapidement d’imagination, les votes n’étant pas encore ouverts.

Bref, de quoi s’agit-il exactement?

Il nous est demandé de produire un texte inspiré du thème « Un temps pour chaque chose », comme il est dit dans l’Ecclésiaste III.
Comme contrainte, nous devons faire un (ou plusieurs) anapodotons, ainsi qu’’employer l’expression « Bretzel liquide »!

Pas de panique, moi non plus je ne connaissais ni anapodoton ni anacoluthe jusque là mais ce n’est pas ce petit détail qui va m’arrêter 😄.

J’ai été lire les textes envoyés par les autres participant(e)s et j’ai vraiment apprécié leur diversité, la distraction que ça m’a procurée et les sourires qu’ils ont provoqués.

Comme on sait depuis longtemps que le ridicule ne tue pas et que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, j’ai décidé de me lancer modestement, pas  pour le meilleur mais pour le rire.

J’étais ce qu’on appelle un bon vivant. J’étais connu comme le loup blanc dans mon petit village des Ardennes belges. A Hotton, j’étais de toutes les fêtes, toutes les réjouissances quelles qu’elles soient. Comme j’étais plutôt beau garçon, les filles se battaient pour tournoyer dans mes bras au bal du village. J’étais heureux, insouciant et libre. 

Un jour, alors que je me baladais à proximité de la place du Chat, je vis débouler un camion à toute vitesse. Nous ne pûmes nous éviter, ni l’un ni l’autre. J’appris plus tard que ses freins avaient cédé et que le conducteur n’était que légèrement blessé. Quant à moi, il paraît qu’on me ramassa littéralement à la petite cuiller. J’étais heureusement inconscient et mon esprit se trouvait dans un état semi-comateux, ouaté et ma foi pas désagréable.

La suite l’est moins puisqu’il fallut m’amputer des deux jambes: je devins alors cul-de-jatte ou, comme disent les latinistes un anapode (de ana et pode bien sûr).

Les experts de l’assurance mirent en évidence que non seulement les freins avaient lâché mais aussi que les roues du camion avaient glissé dans une espèce de bretzel liquide géant répandu sur la chaussée! La responsable était bien connue, c’était un ersatz de pâtissière alsacienne installée dans la région depuis longtemps. Ses ratages culinaires étaient connus et on ne passait jamais devant sa maison sans craindre de la voir ouvrir la porte pour balancer rageusement son dernier exploit sur la route!

Oserai-je dire que ça me faisait une belle jambe que les médecins considèrent que j’étais un miraculé? Plus de bals, de filles, d’insouciance. Heureusement que j’étais d’un naturel optimiste et que, trouvant plus de pitié que de  plaisir à Hotton, j’avais décidé de prendre le large en m’offrant un véhicule adapté. Changer d’air et enfin découvrir le monde, c’était ça mon nouveau but. Oh ça ne s’était pas fait en un jour mais un matin je m’étais éveillé en pensant qu’il y avait un temps pour pleurer et un temps pour vivre. C’est celui-là qui m’intéressait maintenant.

De mes voyages, je fis des livres illustrés par mes photos personnelles. J’y racontais mes aventures et je gagnais plutôt bien ma vie tout en m’amusant. J’avais l’impression d’enfin vivre pleinement.

Je me souviens encore de l’air ébahi de mon premier éditeur me demandant quel était le pseudonyme que j’avais choisi.
Pensant à ma nouvelle vie depuis l’accident et à mon village, je suggérais très vite “anapode d’Hotton”. Il comprit “Anapodoton”, resta perplexe mais accepta ma lubie, il en avait vu d’autres… 😉

Voilà c’est tout ce que j’ai pu produire dans un temps aussi court. J’essayerai peut-être de faire mieux une prochaine fois. Le principal pour moi étant de m’être amusée à pondre cette histoire…belge.

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En avant la musique 🎵

Un proverbe populaire dit que la musique adoucit les mœurs.

Je me souviens avoir bénéficié de musique classique lors d’un examen d’histoire la prof ayant entendu dire que les vaches donnaient plus de lait si on mettait de la musique dans leur étable! Depuis ça a été démontré maintes fois, par exemple ici mais je ne me souviens plus si le taux de réussite à cet examen a été plus élevé que d’habitude….même si nous étions parfois un peu vaches entre nous. Il faut dire que ça remonte à un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître 😉.

Récemment j’ai vu à la télé que diffuser une liste musicale choisie par un proche d’un malade Covid en soins intensifs diminue sa tension et son rythme cardiaque de manière profitable 👍.

Quoi qu’il en soit, je gardais sous le coude depuis un moment cette petite animation musicale et, l’ambiance générale étant un peu morose actuellement suite à la pandémie, j’ai pensé que, à défaut d’adoucir ou de produire quoi que ce soit, ça vous distrairait au moins pendant un peu plus de deux minutes 😊.

Et si ça ne vous plaît pas, libre à vous de faire le ménage 🙃.

Source inconnue

Je vous souhaite une agréable journée tout en douceur…

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Faut rigoler…

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Je ne sais pas vous mais moi je suis soulagée du résultat de l’élection aux USA. J’ai failli dire l’élection américaine avant de me rappeler que  ça choque mon ami québécois qui ne veut absolument pas être assimilé à ceux qu’il appelle les Etats-Uniens 😉. 

Alors, une fois n’est pas coutume, et, même si je publie rarement le dimanche, j’ai eu envie de partager 2 dessins récents qui traduisent à mon avis le sentiment général en Europe. J’enchaînerai avec une vidéo, d’actualité elle aussi, du jeune humoriste belge GuiHome. Ce sera peut-être une découverte pour certain(e)s d’entre vous.

Ce sera mon petit cadeau pour aujourd’hui: trois occasions de sourire parce que c’est un domaine dans lequel l’excès est fortement conseillé 😊.

Bon dimanche à tout le monde, gardez le moral.

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Le 22 septembre…

Il ne vous aura pas échappé qu’après un été assez spécial en raison, entre autres, des nombreux projets annulés, nous voici arrivés tout doucement en automne.

La situation sanitaire perdure, on ne sait pas quand on pourra revivre normalement mais, heureusement, certains gardent leur humour et en abuser est, à mon avis, très bon pour le moral et n’entraîne que des effets secondaires positifs 😄.

Positivons, en automne on va pouvoir faire de belles photos avec les couleurs chaleureuses de la nature qui nous entoure, préparer de bons moments au coin du feu en soirée, un chat sur les genoux et un bon bouquin en main.

Je ne dirai pas que c’est ma saison préférée, loin de là, mais on n’a pas le choix, c’est comme le reste, il faut attendre que ça passe…

On peut aussi décider qu’être le 22 septembre a finalement peu d’importance 😉

Et pour finir, parce que le principal c’est de sourire et de se dire que ça ira mieux…demain, je partage cette chanson improbable qui est pour moi un souvenir d’adolescence, et je vous souhaite une belle journée d’automne.

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Faut rigoler…😄

  • Post category:Humour
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La sinistrose actuelle n’étant pas près de s’arrêter, je pense qu’il faut traquer toutes les occasions de faire fonctionner nos zygomatiques dès que possible pour ne pas perdre l’habitude.

Et, comme je suis toujours en mesure de dégainer rapidement…mon appareil photo, je partage ci-dessous mes dernières trouvailles.

Vu sur le gps en vacances et du coup je me suis demandé si dans le fond elle était vraiment aussi conne… (pour info, c’est près de Bergerac).

J’ai bien aimé l’humour de ce vétérinaire mais je ne sais pas si le “Chat doc”  pompe comme le “Shadok”.

Dans la salle d’attente, je me suis sincèrement demandé si ce docteur n’était pas un peu…cochon 😊.

Là, je suis sûre qu’ils restent de bois face au handicap!

La dernière photo est plus ancienne, elle a été prise au Maroc où ils écrivent parfois de manière phonétique 😉. 
Et non, je ne sais pas si le lion est mort ce soir….

J’espère vous avoir offert au moins une occasion de sourire, quant à moi, je porte mon masque de circonstance 😊.

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⚠ Quelques panneaux de signalisation étonnants

J’ai toujours un appareil photo avec moi et, vous le savez, j’aime dégainer très vite quand je vois quelque chose que je trouve étonnant ou drôle.

C’est les cas des panneaux partagés ci-dessous 😃.(Utilisez les flèches ou les points pour les voir tous)

Les derniers, je vous les montre à part parce que je pense qu’ils méritent  réflexion 😊

 

En voyant ça, j’hésiterais quand même 😂

  

Et, pour ce dernier, je me demande vraiment à quoi pensait l’artisan quand il a préparé la gravure de ce nom de rue… 🤔

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