Découverte: l’Atomium

Comme Paris a la tour Eiffel, Bruxelles a l’Atomium. C’est un symbole de grande taille, visible de loin et qui caractérise la capitale de la Belgique.
L’Atomium a été installé en 1958 à l’occasion de l’Exposition universelle de Bruxelles, j’y reviendrai en détail dans un autre article.
Cette sculpture architecturale en acier représente un cristal de fer agrandi 165 milliards de fois et elle pèse 2.400 tonnes.


Installé au départ pour six mois, l’Atomium fête à présent ses 60 ans même si, en 2013, CNN l’a classé en tête des monuments les plus bizarres d’Europe.
J’ai toujours pensé que ce cristal avait été choisi pour symboliser les 9 provinces belges à l’époque mais, depuis 1995, il y a 10 provinces…cette théorie ne tient donc plus la route.

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Découverte: le cimetière de Laeken

Non loin du château royal de Laeken, résidence officielle de la famille du roi des Belges, se trouve l’endroit appelé familièrement “le Père Lachaise bruxellois”. Ce cimetière de l’ancienne commune de Laeken à Bruxelles est le plus ancien des cimetières bruxellois encore en fonction. Il est aussi le plus connu internationalement pour la richesse du patrimoine funéraire qu’il contient.
C’est également le dernier cimetière de la région bruxelloise du type « paroissial », établi autour d’une église suivant l’ancienne coutume chrétienne d’ensevelir les morts à proximité des vivants.

Un des premiers édifices que l’on voit en approchant du cimetière est la majestueuse église Notre-Dame de Laeken (19ème siècle), de style néo-gothique.

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Le Lætare, kesako?

Le lætare est une fête traditionnelle, de type carnavalesque, célébrée principalement en province de Liège. C’est une tradition multiséculaire remontant à 1502. 

Lætare signifiant «réjouis-toi» en latin, c’était donc hier la fête dans la commune où je vis. En effet, le carnaval de Tilff se fête au mois de mars depuis 67 ans mais les différents groupes préparent leurs chars et leurs déguisements pour le grand cortège, en toute discrétion, pendant les mois précédents.

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Bruxelles, ma belle… (2)

En mars 2016, je partageais quelques photos prises à la volée dans la capitale de mon plat pays encore meurtri par les blessures consécutives aux attentats qui venaient de le toucher.

Mardi passé, l’info sur la sortie du roman d’Isabelle Corlier, dont l’action s’y déroule justement, m’est parvenue alors que je rentrais justement de Bruxelles. Quel meilleur motif pour partager de nouvelles photos des incontournables de cette ville magnifique?

On y va? 

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Mini découverte de Tongres (Belgique)

Je vous propose aujourd’hui de nous balader un peu dans ce qui est probablement une des 3 plus vieilles villes de Belgique (les autres étant Arlon et Tournai).

La ville de Tongres est située dans la province du Limbourg, à l’est de la Belgique. On y parle essentiellement néerlandais même si on y rencontre beaucoup de francophones.

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Découverte de petits coins de Liège en Belgique (3): l’Opéra, André Grétry, Mady Andrien, le Trocadéro

Je vous ai déjà montré quelques coins de Liège, la ville la plus proche de mon domicile. Je vous propose aujourd’hui de continuer la découverte.

L’Opéra de Wallonie

Inauguré en 1820, en tant que théâtre de Liège, ce bâtiment fut construit avec des matériaux de récupération provenant de la destruction de nombreuses églises lors de la révolution de 1789.
La première pièce qui y fut présentée était Zémire et Azor“, inspiré de la Belle et la Bête, de André Grétry dont nous parlerons plus tard.
Au fil du temps, le bâtiment a subi de nombreuses transformations. La dernière restauration en date, tant de l’intérieur que de l’extérieur, a pris fin il y a  seulement quelques années.

  • L’extérieur a été agrandi en hauteur d’un espace d’apparence moderne qui est doté d’une salle polyvalente.
  • La machinerie de scène en fait un des théâtres les plus modernes au monde
  • La magnifique salle de spectacle à l’italienne de plus de 1000 places a retrouvé son lustre d’antan.

On remarque la parfaite symétrie du cadre de scène.

C’est un très bel endroit dont le restaurant mérite également que l’on s’y pose avant de se laisser emporter par le spectacle 
J’ai eu la chance d’y voir quelques opéras et celui qui m’a le plus marquée est sans hésiter Madame Butterfly. Comme j’aime beaucoup l’Allemagne, j’ai bien sûr apprécié également l’Anneau des Niebelungen, bien que très différent. 
Pour une visite virtuelle de l’Opéra Royal de Wallonie, cliquez ici

 

André Grétry

André Grétry, ami de Voltaire et protégé de Napoléon, a été enterré, suivant ses volontés, au cimetière du Père Lachaise mais son coeur a été rapatrié à Liège en 1842. Il se trouve dans l’urne (photo ci-dessous) nichée dans le socle de sa statue en bronze juste devant l’Opéra.

Les danseurs

Pas étonnant qu’à deux pas de l’Opéra se trouve une galerie commerciale appelée Galerie Opéra. C’est en arrivant dans celle-ci qu’on replonge dans l’art avec la sculpture de Mady Andrien.
Cette sculptrice bien connue dans la région a embelli de ses oeuvres de nombreux endroits de la ville de Liège.

Le Trocadéro

Poursuivons notre balade-découverte jusqu’au théâtre du Trocadéro, une autre salle à l’italienne qui accueille des oeuvres moins prestigieuses mais fait partie de la vie liégeoise depuis longtemps.

Le Trocadéro est un théâtre belge situé à Liège. C’est le plus parisien des cabarets liégeois. C’est  aussi  le dernier théâtre de Wallonie à proposer le concept de revue, ce genre théâtral bien connu qui associe la musique, la danse et les sketches,  joyeuses satires des mœurs de notre époque.
Les revues ont bâti sa réputation et son succès mais le Trocadéro accueille aussi chaque année des comédiens, des humoristes et des concerts de qualité. Un défi toujours renouvelé pour ce théâtre privé qui fonctionne sans le moindre subside public.
Surnommée la bonbonnière de la rue Lulay, la salle est entièrement décorée de velours rouge et de peinture à la feuille d’or. Le Trocadéro est un véritable théâtre à l’italienne en miniature. Il peut cependant accueillir près de 650 spectateurs. Le théâtre a la particularité de se situer en plein centre de la Cité ardente.

Historique

Le premier établissement ouvert sur les lieux de l’actuel  Trocadéro  s’appelait le Strass ou plus exactement l’Eden-Strasbourg. En 1903, cette salle de spectacle sera rebaptisée “La Renaissance”. En 1917,  les nouveaux directeurs décident, en pleine guerre, de jouer tous les jours de la semaine alors qu’auparavant les représentations n’étaient que bihebdomadaires. C’est à cette époque que La Renaissance devient le Trocadéro.

Pourquoi Trocadéro?

Aucune raison valable n’explique le choix de ce nom surtout quand on sait que le terme ‘‘ Trocadéro désigne… un fort de la baie de Cadix, pris par l’armée française en 1823. Le terme a été donné également au palais oriental construit par Davioud et Bourdet pour l’exposition universelle de 1878 mais qui sera démoli en 1937 et remplacé par l’actuel palais de Chaillot abritant les musées de l’Homme, de la Marine, des Monuments français et du Cinéma. Allez trouver le lien avec le théâtre de la rue Lulay à Liège…
Le Trocadero reste une salle magique, un lieu de fête incomparable, c’est un peu de Paris en bord de Meuse qui nous offre ses lumières en ces temps gris.
(Source)

Détails de la façade

Nous compléterons probablement la découverte de cette ville à d’autres occasions 😉.

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Balade automnale à Saint-Hubert (Belgique) 1ère partie

La petite ville ardennaise de Saint-Hubert se trouve dans le sud-est de la Belgique, dans la province du Luxembourg.

Elle porte le titre de « Capitale européenne de la chasse et de la nature » depuis 1991. Je n’entrerai pas ici dans le débat du pour ou contre la chasse, ce n’est pas le but. Sachez cependant que la chasse et tout le cérémonial qui l’entoure font partie intégrante de la renommée de la ville qui est également la capitale internationale de la trompe de chasse.

Dès qu’on met un pied à l’office du tourisme, on comprend que l’attachement au cerf a perduré depuis que Hubert, simple chasseur, se serait converti lorsque un cerf portant une croix sur la tête lui serait apparu.

Son culte se répand dès le 13ème siècle, de la mer du Nord aux Alpes, du Rhin à la Loire. Hubert qui fut évêque du diocèse de Tongres-Maastricht au 8ème siècle est rapidement devenu un saint, 16 ans après sa mort. Puis la légende en fait un chasseur converti et un guérisseur de la rage. Son corps est transféré au 9ème siècle, de Liège jusqu’à la forêt d’Ardenne, au monastère d’Andage (la future ville de Saint-Hubert).
C’est là que ses reliques seront vénérées par des milliers de pèlerins. De telle sorte que, grâce aux offrandes des fidèles, le monastère devient un centre religieux, intellectuel et artistique renommé. Au 12ème siècle, Andage perd son nom au profit de Saint-Hubert. Et bien que les reliques du saint disparaissent lors du saccage de l’abbaye par les Huguenots français en 1568, le monde de la chasse reste fasciné par ce héros. (source)

Le rond-point d’entrée dans la ville affiche fièrement ses symboles

Parmi les édifices intéressants à voir dans la ville, j’ai choisi de commencer par l’abbaye bénédictine et la basilique abbatiale  qui se trouvent toutes les deux sur la grande place du marché, en centre ville.

L’abbaye de Saint-Hubert

La basilique

L’hôtel de ville

Inscrit au patrimoine civil public de Wallonie, cet immeuble communal “dessiné”, tranchant très nettement avec les volumes traditionnels qu’il côtoie, est inspiré du néoclassicisme. Il a été construit entre 1864 et 1873 sur les plans de l’architecte Bouvrie. La façade a été réalisée en pierre de taille granitique d’Ecaussines. Il est flanqué d’un impressionnant escalier à double volée qui a remplacé le perron monumental.(source)

La plaque commémorative, que nous voyons ci-dessous, est apposée sur le soubassement de l’hôtel de ville et rappelle aux jeunes générations qu’ici a eu lieu la bataille des Ardennes.

Restons encore un peu dans le souvenir…

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Le château de Seneffe (1)

Le château de Seneffe, de style néo-classique est un magnifique bâtiment datant de la fin du XVIIIème siècle. Il est situé en Région wallonne dans la province du Hainaut et, depuis 1980, il appartient à la Communauté française de Belgique.

Dès l’entrée dans le château, on ne peut que s’émerveiller devant le travail de marqueterie réalisé sur l’escalier menant à l’étage. On comprend directement pourquoi on nous demande de chausser des patins par-dessus nos chaussures!

On retrouvera sur tous les sols du parcours un travail du bois aussi soigné et impressionnant.

Je vous invite à chausser les patins et à me suivre pour la visite en cliquant

ici

Dans un prochain article, nous irons prendre l’air dans le parc du château.

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Charleroi et l’Art Nouveau (2)

Plus sobre que l’Art Nouveau bruxellois à la « Horta », l’architecture de Charleroi s’inspire plutôt de Paul Hankar.

On retrouve de nombreux sgraffites sur les façades, dont plusieurs de l’atelier de Paul Cauchie.

Le mot vient de l’italien «sgraffito» signifiant «griffure». Cette technique de décoration murale date de l’Antiquité. Longtemps oubliée et revenue à la mode à la fin du XIXe siècle, elle consiste à recouvrir d’enduit clair une première couche de mortier sombre. Un dessin est ensuite créé en gravant l’enduit
clair encore frais pour laisser apparaître l’enduit foncé sousjacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. Ensuite, la couche d’enduit clair est mise en couleur.(Extrait de la brochure du circuit découverte Art Nouveau)

Si vous souhaitez voir quelques-unes de ces façades joliment décorées, il suffit de cliquer

ici

J’ai pensé que deux maisons de style Art Nouveau méritaient d’être mises en évidence parce qu’elle sortent manifestement du lot.

La première est la Maison des Médecins où la chance était de notre côté le jour de la visite puisque le nouveau propriétaire, présent sur place pour évaluer les travaux de rénovation, nous a ouvert sa porte 

Je vous invite vivement à regarder cette merveille en cliquant

ici

La deuxième est la Maison Dorée qui serait la première oeuvre d’Art Nouveau à Charleroi.

Alors, vous le croyez toujours Noir le Pays de Charleroi après ces balades?  

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