Voyage, voyage: Lyon (1)

Pendant des années, lors de nos vacances dans le sud, nous avions l’obsession de passer le tunnel de Fourvière à une heure creuse soit environ 3 ou 4 heures du matin… afin de ne pas être englués dans les bouchons interminables de l’endroit.
Actuellement la circulation a été améliorée à Lyon et nous ne sommes plus aussi pressés de courir au soleil. Voilà deux bonnes raisons qui nous ont poussés cet été à faire enfin connaissance avec cette ville qui a tellement à offrir aux vacanciers curieux.

Aujourd’hui je commence donc une série sur Lyon, la ville où est né Guignol.
Il faut dire qu’on l’a vu partout jusque dans notre chambre d’hôtes!

Le premier “personnage” aperçu dans la ville était cette statue de Sigmund Freud (par Georges Faure) tranquillement assis à un arrêt de bus. Cette oeuvre fait partie de la Fresque du demi-millénaire Saint-Jean de Dieu. (Je ne l’ai pas photographiée  celle-là mais je partagerai plus tard des vues de fresques peintes assez exceptionnelles).

Après une visite instructive à l’Office du Tourisme nous étions enfin prêts à arpenter la ville. Mes pauvres pieds ont mis un moment à s’en remettre d’ailleurs tellement nous avons marché dans cette ville immense. Il faut dire que je pense que c’est à pied qu’on prend le mieux l’ambiance d’une ville et qu’on est certain de voir un maximum.
Vous êtes prêts? c’est parti en cliquant juste 

ici

J’espère que vous avez de très bonne chaussures…sinon vous finirez comme moi, ne sachant plus mettre un pied devant l’autre…ce qui n’est pas forcément désagréable pour peu qu’on trouve un endroit propice où se (re)poser.

A bientôt pour la suite.

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Voyage, voyage: le Pays Basque, Banca

Je sens que je vais me replonger avec plaisir dans mes photos de l’été dernier. D’une part, je vais vous parler encore une fois d’une région que j’adore et, d’autre part, ici il neige sans arrêt depuis hier et donc me réchauffer au soleil de juin me fera doublement plaisir. 

Comme je vis depuis toujours dans une région où  la sidérurgie a apporté la prospérité dans le passé, j’étais vraiment curieuse de trouver un haut-fourneau au milieu des paysages montagneux du Pays Basque.

La Vallée des Aldudes c’est avant tout 3 villages: Banca, Aldude et Urepele nichés au creux des montagnes de Basse-Navarre (1 des 7 provinces du Pays Basque)

 

(source)

C’est une petite partie de cette magnifique vallée que je vous invite à découvrir à ma suite en cliquant

ici

Nous découvrirons prochainement d’autres endroits attachants du Pays Basque, si ça vous intéresse…

Je vous rappelle que tous les lieux visités sont repris, avec les liens raccourcis, sur une carte accessible en cliquant sur le smiley “Suivez le guide” dans la colonne de droite.

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Voyage, voyage: Saint-Macaire

Nous l’avons évoquée en parlant des lavoirs, nous nous arrêtons cette fois sur les autres beautés de l’endroit. Située en bord de Gironde, la petite ville de Saint-Macaire nous plonge de manière fort agréable au coeur du Moyen-Âge.

L’hagiotoponyme de la ville vient du grec Makarios qui signifie « le Bienheureux ». Makarios est un moine qui serait venu évangéliser l’Aquitaine sur ordre de saint Martin de Tours en compagnie de Cassien et de Victor. Il mourut au début du 5ème siècle dans la cité de Ligéna, rebaptisée ensuite Saint-Macaire.
Nom latin : Ligéna, de Aliénigena, la « cité des étrangers »
Nom gascon : Sent Macari (source)

Nous nous sentons un peu comme Jacquouille, visiteur étonné parcourant les ruelles hors du temps de la cité médiévale. En flânant nous laissons au hasard le soin de guider nos pas en pensant à la vie qui s’écoulait dans cette cité prospère importante au 14ème siècle. Saint-Macaire avait le « privilège des vins », c’est-à-dire les droits de péage sur le vin cadurcien. Ses relations avec l’Angleterre lui ont même valu d’être inscrite au rang de « ville royale d’Angleterre », en 1341. 

C’est la porte de Bénauge qui nous accueille dès notre arrivée.

Passé la porte, vous pouvez me suivre à l’intérieur de la cité en cliquant simplement

ici

  • Pour vous déplacer dans le montage, il suffit de cliquer sur les flèches de navigation.
  • En général, les mots soulignés mènent à une page d’explications complémentaires.

J’espère que vous avez pris du plaisir à la balade dans cet endroit où même le temps ne passe pas de la même manière qu’ailleurs…

D’ailleurs les chats l’ont bien compris et se reposent au soleil ou à l’ombre suivant les heures de la journée.

 

Et si vous souhaitez voir des propositions de circuits-découvertes, c’est ici que ça se trouve.

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La dernière grande lessive avant les gelées

Je vous ai déjà parlé des lavoirs, ces endroits de rencontre qui pour moi ont tous une âme. Rien à voir avec les laveries automatiques dont les néons  vous donnent le teint blafard.  
Non, ceux dont je vous parle ne nécessitent pas l’achat de jetons à un automate mais ils servaient de lieu de rassemblement aux femmes du village. Un réseau social avant l’heure en quelque sorte puisque c’est là que circulaient les derniers commérages.

Comme Napoléon III a fait un décret le 3 Février 1851 pour aider à la généralisation de points d’eau publics dans les communes, on trouve heureusement de nombreux lavoirs en pierre quand on parcourt la France.

Je vous ai déjà dit combien je regrettais que celui de mon enfance ait été démoli. Peut-être est-ce pour cette raison que je m’arrête toujours pour immortaliser ces lieux du passé que je trouve souvent très beaux.

J’en ai croisé quelques-uns pendant mes vacances en France et ce sont ceux-là que je vous invite à découvrir.

Saint-Macaire

Dans cette petite commune de Gironde, nous  trouvons d’abord le lavoir du Thuron.

Il occupe en partie l’ancien fossé, large bassin de pierre alimenté par une source.
Bien conservé, bien entretenu il forme avec la porte qui le domine à l’est et le jardin implanté sur l’emprise de l’ancien port un ensemble remarquable, plongeant le promeneur dans une profonde méditation sur la vie des habitants à l’époque ou Dame Garonne venait chatouiller les remparts. Avec le temps au XVIIe siècle les alluvions ont bouché le port qui faisait leur richesse. On a préféré le déplacer à l’ouest, vers la porte de Rendesse.(source)

Nous trouvons ensuite ce deuxième lavoir, devant les remparts de Saint-Macaire. Le fait est que, actuellement, la couleur de l’eau qui s’y trouve est peu engageante…

Tardets (Pyrénées Atlantiques)

La commune a érigé en 2006 une stèle des évadés de France, à la mémoire des résistants qui quittèrent la France pour rejoindre l’Armée de la libération via l’Espagne durant la seconde guerre mondiale.
Elle est située près de l’ancien lavoir de la commune. Si ce dernier n’est plus utilisé de nos jours, il demeure entretenu et rappelle le rôle capital des femmes sous l’occupation qui profitaient notamment de ces tâches ménagères pour transmettre des informations essentielles aux « passeurs ».(source)

Banca

Ce village est situé dans la vallée des Aldudes, au Pays Basque.

Un panneau explicatif nous dit ceci:

On dit que dans le lavoir situé au bas de l’escalier, les laminak, personnages mythologiques de petite taille, y lavaient la nuit venue leur linge. Une lavandière du village, sage-femme de surcroît, s’y étant un soir attardée, fut sollicitée pour aider l’une d’elles à enfanter à condition de ne point se retourner quand elle s’en irait chez elle. La femme respecta la consigne. Depuis ce temps-là, le village vit en bonne intelligence avec les laminak qui lui apportent aide et protection.
Il se dit d’ailleurs que certains soirs, en prêtant bien l’oreille, on peut les entendre battre le linge dans ce même lavoir.

Oyrieres (Haute-Saône)

Ce lavoir est appelé sud pour le distinguer de celui qui se trouve à la sortie nord du village par où je ne suis pas passée.

Une véritable construction avec des allures de temple grec, c’est dire l’importance accordée à ce lieu par les anciens non?

Lamarche

Dans cette commune des Vosges, nous voyons le lavoir du Grisfontaine construit en 1838.
Pour bien suivre les règles de l’hygiénisme, cette commune possède encore 3 autres lavoirs ce qui, pour environ 2000 habitants au 19ème siècle était quand même pas mal du tout (source).

  • Fontaine des Sources de 1835 (place Jules Ferry).
  • Fontaine du Rupt du Mai de 1837 (carrefour rue du Colonel Renard / rue Gambetta).
  • Lavoir du hameau d’Aureil-Maison de 1848 (carrefour rue de la Bondisse / rue de la Fontaine).

Bernécourt

Dans ce petit village de Meurthe et Moselle entre Toul et Pont-à-Mousson, nous voyons un magnifique bâtiment élevé en 1866. Une restauration de qualité a redonné vie à ce lavoir et au coeur du village.

Le bâtiment présente un pignon soigneusement composé permettant d’intégrer la surélévation de la partie centrale de la couverture. Une baie centrale en plein cintre avec clef assure le lien entre les modénatures.La surélévation de la partie centrale de la toiture permet un éclairage latéral des deux bassins. Cette recherche de luminosité rend compte du savoir technique des charpentiers et des préoccupations hygiéniques d’apport de lumière. (source)

A l’extérieur, la source alimente deux grandes auges en pierre utilisées à l’origine pour abreuver chevaux et bovins.

Doncourt-lès-Conflans

Commune de Meurthe et Moselle (Lorraine)

Le lavoir avec sa fontaine est un élément majeur de l’histoire de Doncourt-lès-Conflans. Le lavoir actuel fut construit à l’emplacement et en partie avec les pierres d’un ensemble lavoir/auge devenu inutile. Une délibération de l’époque parle d’eau boueuse impropre à la consommation. Ce site était donc le lieu de convergence de la vie du village.
C’est en 1839 que le conseil municipal décida de construire un nouveau lavoir à la demande expresse des habitants. Les cultivateurs s’étaient mobilisés pour transporter gratuitement les matériaux nécessaires. On ajouta une fontaine, qui coule toujours et trois pierres creuses pour abreuver les bêtes. (source)

Voilà, ma collection de photos personnelles de lavoirs se termine ici. Je reviendrai plus tard sur l’un ou l’autre de ces villages que j’ai parcouru avec plaisir et au sujet desquels j’ai encore des choses à vous raconter. J’espère que la balade vous a plu mais n’oubliez surtout pas de toujours bien laver votre linge sale en famille…

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Voyage, voyage: Bourges

Bourges est la capitale de l’ancienne province du Berry. C’est une ville charmante où le souvenir de Jacques Cœur est encore bien présent. La balade y est agréable tant en journée qu’en soirée, de juin à septembre, au cours des Nuits-Lumière.

Il fleure à Bourges, comme un air médiéval quand on se promène dans ses rues. Le décor original de ses plus de 400 maisons à pans de bois et ses rues pavées y sont pour beaucoup. Ils magnifient à merveille les joyaux du Patrimoine mondial et français que sont la Cathédrale et le Palais Jacques Cœur.

Nous quittons Bourges sur la pointe des pieds, dans la douceur des Nuits-Lumière…

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Voyage, voyage: Bordeaux (2)

A garder en mémoire, absolument, cette citation vue au sol…

Nous commencerons la balade d’aujourd’hui par un panorama de Bordeaux. Nous pourrons ainsi nous faire une idée de la hauteur et du nombre des bâtiments longeant le quai.

Ci-dessous, en allant à la Cité du vin, nous voyons le pont Chaban-Delmas sous tous ses profils.

Le pont Jacques-Chaban-Delmas, à Bordeaux, est un pont levant franchissant la Garonne entre le pont de pierre et le pont d’Aquitaine, il se situe dans le prolongement de la rue Lucien-Faure et relie le quai de Bacalan au quai de Brazza, au nord de La Bastide, d’où son nom initial de pont Bacalan-Bastide. Le conseil municipal de la ville de Bordeaux a décidé le 22 octobre 2012 de le baptiser du nom de « Jacques Chaban-Delmas », l’ancien maire de Bordeaux.(Source)

Je regrette vraiment de ne pas avoir vu cet ouvrage d’art en soirée. Il paraît que les illuminations sont très belles.

Ci-dessous, la grande statue de Jacques Chaban-Delmas.

La statue en bronze de 3,20 mètres et d’un poids de 1.100 kilos est l’oeuvre du sculpteur Jean Cardot, auteur des statues de Winston Churchill et de Charles de Gaulle (sur les Champs-Elysées). Elle a été inaugurée par le maire Alain Juppé, aux côtés de Micheline, la veuve de Chaban-Delmas, décédé en 2000 à 85 ans, et en présence d’élus de la majorité et de l’opposition de gauche.
L’oeuvre le représente avançant d’un pas énergique, vêtu de son légendaire imperméable. Elle a été érigée Place Pey-Berland dans le centre-ville contre la cathédrale, symboliquement à deux pas de l’Hôtel de ville que Chaban-Delmas occupa de 1947 à 1995, et du Musée de la Résistance, lui qui fut compagnon de la Libération.(Source)

J’avoue que la situation ci-dessus m’a un peu interpellée… surtout que, quand j’ai vu la statue ci-dessous, j’ai été encore davantage perplexe  Aurais-je changé de coefficient espace-temps sans m’en rendre compte?

Vérification faite, nous sommes toujours bien à Bordeaux, place Picard plus précisément, où se trouve cette statue.

Frédéric Auguste Bartholdi (1834-1904) est le sculpteur de la célèbre statue de la Liberté de New York. Son succès entraîne la création de répliques, de dimensions plus modestes, dans plusieurs villes du monde, dont Bordeaux. (Source)

Nous continuons notre balade et passons devant l’église néo-gothique Saint-Louis des Chartrons.

 

L’église Saint-Louis des Chartrons a été édifiée entre 1874 et 1879. Oeuvre de l’architecte bordelais Pierre-Charles Brun (1825-1902), c’est un édifice typiquement néogothique. Elle abrite, entre autres, des vitraux de Henri Fleur et de Nicolas Lorin, des autels de Bernard Jabourin et de Victor Lambinet, et des fonts baptismaux en marbre de Carrare. Elle possède également une superbe sacristie en bois d’acajou du 18e siècle, ouverte exceptionnellement, notamment pendant les journées du patrimoine en septembre.(Source)

Nous continuons notre balade-découverte et arrivons place des Quinconces où nous voyons de très hautes colonnes.
Il s’agit des Colonnes rostrales (21 mètres de haut) élevées en 1829 par Poitevin  pour accueillir les marins. elles sont ornées de quatre proues de galères et coiffées par les statues du Commerce, Mercure et son chapeau ailé, et de l’Industrie…

Détail

A un jet de pierre de là, nous retrouvons le monument aux Girondins que nous avions vu de loin dans l’article précédent sur Bordeaux. Nous allons nous intéresser cette fois essentiellement à la fontaine ouvragée impressionnante qui se trouve à sa base.

Après ce bain de fraîcheur agréable, ben oui il faisait chaud ce jour-là, j’aimerais vous parler de ce que j’appelle “bouilles” d’habitude mais qui, dans certains cas, s’appellent en réalité des mascarons.

 

Le mascaron est un ornement qui a marqué l’architecture de nombreuses villes françaises à l’époque classique. Représentant la plupart du temps un visage humain, un dieu ou un animal, on peut souvent avoir l’impression qu’ils nous observent… Souvent loufoques et tordus, ces visages étranges et mystérieux suscitent bien des questions à ceux qui prennent le temps de les observer.(Source,que je vous invite à consulter pour en savoir davantage sur les mascarons en général)

Vous le savez, c’est mon cas, je me balade souvent tête en l’air et je fais souvent de chouettes découvertes 

Avouez quand même que ça a de la gueule comme façade…

Nous arrivons ensuite à la jolie Porte Cailhau.

 

Dans quartier, les immeubles sont hauts et souvent ouvragés…

…même si certains font la moue quand on ravale leur façade! 

Nous nous éloignons un peu du centre de Bordeaux pour prendre de la hauteur et nous rendons à Cenon dans le parc Palmer sur la rive droite de la Garonne.

C’est un endroit où il est très agréable de se balader et on y jouit d’un panorama incroyable sur Bordeaux.

C’est sur cette dernière photo que nous quittons Bordeaux pour une autre découverte à venir…

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Voyage, voyage: Bordeaux (1)

Il y a quelque temps, je vous faisais découvrir la cité du vin de Bordeaux. Même si j’ai beaucoup apprécié cette visite, Bordeaux c’est quand même bien plus que ça évidemment.

Si pour vous, comme pour moi il y a peu, Bordeaux c’est juste une étape pour descendre dans le Sud-Ouest, alors je vous invite à me suivre dans la découverte de cette grande ville que j’ai trouvée fantastique, il suffisait de décider de s’y poser et de la parcourir à pied pour que je revoie ma copie!

La première chose qui attire le regard quand on arrive au centre de Bordeaux, ce sont ces statues d’hommes nus qu’on rencontre à différents endroits.

Il y en a même qui s’amusent à les customiser!

Je vous invite à me suivre pour regarder quelques photos de la belle grande ville de Bordeaux.

Dans la présentation, le texte souligné mène à des explications sur le sujet, clic ci-dessous

C’est parti!

 

 

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Voyage, voyage: Ardèche (11), Alba-la-Romaine

Ben oui, après Albi il est logique pour moi de vous parler d’Alba puisque les deux noms trouveraient (suivant Wikipedia) leur origine dans la racine Alp- désignant colline, place forte ou ville. Même si, question architecture, et donc aspect de ville, c’est vraiment très différent!
On est ici très loin du décor de briques rougeâtres d’Albi.

À l’intérieur des fortifications du village, datées du XIIIe siècle, un labyrinthe d’étroites ruelles pavées et voûtées nous dévoile le charme d’une architecture bicolore, tel un damier de pierres de basalte noir et calcaire blanc. La plupart des maisons ont été construites aux XVIe et XVIIe siècles, mais certaines sont plus anciennes encore. Inscriptions, linteaux de porte décorés ou reliefs bibliques murmurent chacun leur histoire au promeneur attentif.(source)

On est vraiment surpris quand, après avoir visité d’autres villages d’Ardèche, on arrive à Alba-la-Romaine. Plus de maisons aux tons chaleureux mais, comme dit ci-dessus, un véritable damier noir et blanc. C’en est presque austère je trouve…mais néanmoins très beau et atypique. Bref, à découvrir assurément.

Je compte sur les remarques de Messire Géhem s’il constate une ou l’autre irrégularité et je précise, dès à présent, que les photos datent de 2011 et que la qualité est d’époque elle aussi.

Déambuler dans ce labyrinthe de ruelles étroites permet d’y découvrir voûtes, arches, cours intérieures, petites chapelles…

Le château d’Alba-la-Romaine

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Voyage, voyage: Albi

Un petit tour à Albi, ça vous dit?

Omniprésente, la brique rouge d’Albi donne le ton. Rose délicat le matin, orange puissant sous le soleil plombant d’été ou rouge garance le soir. La brique offre une palette aussi vivante que l’histoire de la ville.
La cité épiscopale d’Albi est inscrite au Patrimoine culturel de l’Humanité par l’Unesco depuis Juillet 2010. La cathédrale Saint Cécile est la plus grande cathédrale de briques au monde. Majestueuse et imposante elle est visible de partout. Un ensemble architectural incontournable, un must du Tarn !
L’ambiance de la ville se découvre au détour d’une vieille ruelle étroite, d’une terrasse de café ensoleillée ou d’une pause déjeuner au bord du Tarn. (source)

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Les fêtes de Bayonne

Elles se sont terminées il y a quelques jours mais je n’y étais pas cette année. Je le regrette tant l’ambiance de ces fêtes est formidable. J’ai déjà eu l’occasion d’y participer et je peux dire que c’est inoubliable! On a envie de chanter et de danser, on se sent libéré et on pense juste à s’amuser sans se prendre la tête.
La pratique festive des fêtes de Bayonne est inscrite à l’
Inventaire du patrimoine culturel immatériel français, c’est dire si c’est sérieux…

La marionnette du roi Léon, veille attentivement sur ses ouailles durant toutes les fêtes.
Héros d’une bande dessinée de Jean Duverdier, ce personnage est inspiré d’une figure de la vie bayonnaise, Léon Dachary (Raphaël Dachary à l’état-civil), réputé à l’époque pour ses frasques.
C’est lui qui lance les fêtes en jetant, du balcon de la mairie, les fameuses clés de la ville, avec une personnalité invitée. (source)

Le roi Léon au balcon

C’est la fête dans tous les quartiers de la ville. Des bars avec musiques festives sont installés pour faire la fête tandis que des bandas jouent de la musique dans les rues. La danse tient une grande place également, qu’elle soit folklorique (en rue ou sur estrade) ou moins conventionnelle partout où on en a envie.

L’identité basque est bien présente…

Les géants bayonnais sont de sortie pour l’occasion, pour le plaisir des petits et des grands.

C’est clair qu’il vaut mieux ne pas être agoraphobe si on veut se sentir bien.

Un quai de Bayonne bien garni par les festayres
Non, ce n’est pas moi mais ces deux danseurs folkloriques ont pris gentiment la pose pour moi
Tous les jeux sont permis du moment qu’on s’amuse

Les régates des fêtes ( courses d’aviron) sont aussi organisées pendant ces fêtes au ponton de l’Aviron Bayonnais et sur la Nive.

J’espère que ces quelques vues vous auront donné envie de participer un jour à ces fêtes du sud-ouest à l’ambiance généralement bon enfant. En tout cas, c’est très chouette l’après-midi parce que, en fin de journée, c’est parfois moins évident pour certains…

Un dernier conseil, comme vous l’aurez compris, si vous voulez vous fondre dans la foule des festayres*, il vaut mieux être habillé en blanc en portant au moins un foulard rouge mais, mieux encore, une écharpe en ceinture (rouge également), sinon vous vous ferez chambrer gentiment (je le sais, ça nous est arrivé, depuis on a notre tenue).

*:  Dans le sud-ouest, le mot festayre (du gascon hestaire) désigne les fêtards des ferias. La feria est une fête taurine (courses landaises ou autres, personnellement je n’ai jamais assisté à ce volet de la fête et je n’aime pas les corridas!) (source)

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