Les murmures des murs d’Angoulême (1)

La période des vacances laisse moins de temps pour publier des articles construits mais par contre elle me donne la possibilité d’aller voir en d’autres lieux s’il s’y trouve quelque découverte intéressante. Et quand on aime les murs peints, décorés, graffés,… comme moi et qu’on se trouve dans des villes prolifiques c’est un vrai bonheur 🤗.

Je vais donc partager aujourd’hui avec vous une partie de ce que m’ont murmurés les murs d’Angoulême.

Avant toute chose, au cas où vous l’ignoreriez, il faut savoir qu’Angoulême est le siège de la manifestation bédéphile la plus importante au monde: le Festival de la BD. Il n’est donc pas étonnant d’y rencontrer des personnages de BD sur les murs, les dispositifs de tri ou tout autre support adopté par les dessinateurs.

Je ne les ai pas tous vus, photographiés, répertoriés étant donné que d’autres l’ont fait avant moi et de manière plus systématique comme vous pouvez le découvrir ici. Par contre, je ne me suis pas limitée aux murs peints “officiels” mais j’ai immortalisé toute trace dessinée se trouvant sur un support public.

Commençons par la crème des murs peints de cette ville:

Avec bien sûr une fierté particulière pour Natacha, l’hôtesse de l’air belge la plus célèbre et un 😉 à Walthéry qu’on croise souvent par chez nous le crayon à la main.

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Ardèche (10): Chambonas et Lagorce

Chambonas

Chambonas est situé en Ardèche à proximité de Joyeuse. C’est un village pittoresque aux maisons anciennes, établi sur un socle rocheux non loin du Chassezac. Il dispose d’une situation particulièrement favorable et d’un patrimoine historique exceptionnel. Le château éblouit avec les cinq terrasses étagées de son parc à la française du milieu du XVIIIe.(source)

L’église Saint-Martin

Le château

La mairie

Le charme des ruelles avec leurs arcades

Lagorce

Lagorce, placée au milieu des vignes, est la plus vaste commune du département.

Le beffroi féodal construit en 1240, domine la place de la Dîme. Il a été orné d’un cadran solaire et du blason du premier seigneur de Lagorce, Dalmas de la Gorce (1238). Sa cloche sonne toutes les heures.

Le cadran solaire

 

Un endroit très intéressant à visiter, outre les jolies rues et ruelles de Lagorce, est le musée de la Magnanerie.

Le musée-magnanerie de Lagorce constitue un témoin majeur de la sériciculture : il retrace l’histoire fabuleuse de la soie commencée en Chine il y a près de 5 000 ans, ainsi que celle des ardéchois, éleveurs de vers à soie, producteurs de cocons et de “graines”.(source)

Ci-dessous, quelques photos prises à l’intérieur du musée. C’est vraiment passionnant de voir d’où provient la soie que nous portons si volontiers…

Il est important de surveiller le taux d’humidité pendant que les vers se nourrissent de végétaux frais

Les cocons

L’étape finale, le bombyx mori

Nous faisons une dernière petite balade dans les rues de ce joli village médiéval avant de le quitter pour d’autres découvertes…

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Ardèche(9): Joyeuse

C’est dans la petite commune de Joyeuse que je vous propose de m’accompagner aujourd’hui.

Selon la légende, sa fondation remonterait à l’an 802. L’empereur Charlemagne, revenant d’Espagne, aurait établi son campement tout près de la Beaume. Au cours d’une partie de chasse, il aurait perdu son épée, la Joyeuse. Il promit alors une forte récompense à qui la retrouverait. Après maintes recherches, un de ses soldats la lui rapporta et Charlemagne tint sa promesse en lui déclarant : « Ici sera bâti un domaine, dont tu seras le seigneur et maître, et ta descendance portera le nom de ma glorieuse épée Joyeuse. » (Source)

La première chose qu’on aperçoit en arrivant à Joyeuse, c’est la place où se trouve la tour de la Recluse: une recluse y aurait vécu de la charité publique dans une prison volontaire et perpétuellement close.(source)

C’est ensuite l’église Saint-Pierre qui nous attire en raison de la décoration de la façade basse, l’intérieur étant, somme toute, assez banal.

Nous poursuivons notre balade à travers les rues et ruelles charmantes de cette localité au nom si plaisant.

Le jour où nous y sommes allés, il y avait justement d’anciens jeux en bois que les enfants, les petits et les grands d’ailleurs, prenaient plaisir à essayer en pleine rue tandis qu’un marché d’artisans se tenait sur la place.

Les Joyeusains aiment bien rigoler comme on le voit sur les deux photos qui suivent…

Et ce n’est pas ce Joyeusain reconstitué qui nous dira le contraire 

Je me souviens avoir également visité le Musée de la caricature à Joyeuse, visite agréable et amusante mais où je n’ai pas pu prendre de photos contrairement à l’expo artistique ci-dessous.

 Bref, une chouette commune à visiter en vacances!

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Ardèche (8): le bois de Païolive

Le bois de Païolive, forêt de roches pétrifiées et de chênes blancs, est un véritable labyrinthe naturel dans lequel la balade ombragée est fort agréable et les rencontres, à chaque tournant, de formes identifiables à des animaux fantastiques (il suffit d’un peu d’imagination) ne manquent pas d’étonner les promeneurs.

Malgré son nom, dont l’origine reste inexpliquée à ma connaissance en tout cas, le bois de Païolive ne contient pas d’olives mais est le deuxième site le plus visité en Ardèche (plusieurs milliers de personnes chaque année) après le Pont d’Arc.

Un petit clic sur les miniatures ci-dessous:

Le bois est un territoire naturel remarquable et possède une biodiversité exceptionnelle (arbres, flore, faune). Restez discrets lors de vos balades afin de ne pas trop perturber les différents habitants de cette zone naturelle sensible. Il est important de veiller à ne pas bouleverser ce que nous offre la nature. 

L’alliance de la roche et du végétal dans ce lieu sauvage et mystérieux, suscite l’imagination chez les petits comme les grands… Façonnées par les eaux de pluie à l’époque jurassique et crétacée, les roches blanches du “Bois des fées” forment un chaos calcaire surprenant et mystérieux où vous aurez le plaisir de rencontrer une ” tortue “, un ” éléphant “, un ” ours ” ou encore un ” lion ” au cours de vos aventures (Natura 2000).
Le Bois de Païolive fut sous Richelieu un refuge pour les protestants et les bandits de grand chemin.
Gardez à l’esprit que vous vous trouvez sur un site classé et sur des propriétés privées, discrétion et respect seront votre meilleur pass.(source)

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Ardèche (7): Banne

Je pourrais aussi chanter comme le grand Félix Leclerc  “Moi mes souliers ont beaucoup voyagé…” alors je vous propose de poser vos pas dans les miens et de poursuivre  la découverte de l’Ardèche commencée il y a quelque temps…

Aujourd’hui c’est à Banne que je vous entraîne. Ce village de caractère mérite un détour car il est très beau, comme souvent les villages ardéchois, mais aussi parce qu’il abrite les preuves d’une histoire très ancienne.
Je vous propose de découvrir, à ma suite,  les écuries du fort, des vestiges du château et l’église Saint-Pierre (12 ème s).

Les écuries du Fort

L’entrée des écuries

L’église

 

Balade dans les vieilles rues du village

Panorama des environs

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Ardèche (6): Aiguèze

Je vous propose cette fois de me suivre à Aiguèze, un des plus beaux villages de France. 

Les ruelles caladées de galets de rivière sont remplies de charme et c’est un vrai plaisir de s’y balader.

La chouette enseigne du café ci-dessous en convaincrait plus d’un de s’y rafraîchir un instant. 

Nous poursuivons notre découverte du village avec la maison dite “l’Atelier du sculpteur”. 

La plaque, sculptée elle aussi précise, Atelier d’Art Robert R. Wittelsbach de Traxel, Montespérant. 
Sur un parchemin, il définit Montespérant comme “patrie des hommes de toutes cultures, doués d’Intelligence, de Courage et de Cœur”.C’est un illuminé, mais on a bien envie d’être de sa patrie.(source)

NB: Il serait en fait un lointain descendant de l’impératrice Elizabeth d’Autriche (Sissi).

Comment ne pas évoquer également la très belle église dédiée à Saint-Roch?

La façade de l’église

Construite en même temps que le château à l’extrémité Sud du village fortifié, l’église constitua longtemps le prieuré Saint Denis avec la maison claustrale accolée.
Le portail Renaissance date du XVIè siècle.
Le clocher date de 1910, surmonté d’une pointe type “basilique de Lourdes” lors des travaux d’embellissement par l’archevêque de Rouen, Mgr Fuzet, originaire d’Aiguèze et qui ne l’avait pas oublié.
Il fera rajouter les statues de Saint Denis et de Saint Roch, un autel en marbre blanc de Carrare, des peintures dans le style Notre Dame de Paris. Il offrit 3 cloches sur les 4 installées, avec l’empreinte de saint Roch.(source)

Un peu plus loin, nous voyons cette rue au nom curieux…y aurait-il un lien avec cette anecdote: 

Sur l’ancienne place de la ville fortifiée, une plaque murale commémore le séjour entre 1706 et 1777 d’Honoré Agrefoul, inventeur supposé de l’absinthe et personnage fictif né de l’imagination d’un plaisantin d’Arles qui inaugura l’inscription en 1985 déguisé en François Mitterrand. (source)

Voici ce que j’ai pu trouver sur ce plaisantin qui a pour nom Michel Bertet:

Je suis à l’origine, depuis une quinzaine d’années, de plusieurs gags et farces diverses, suivi par quelques amis humoristes pour les mises en scène. Pour l’histoire d’Agrefoul, le nom m’est venu comme ca, sans recherche spéciale, mais j’ai trouvé que le agr faisait bien terrien — agraire, agriculture. Ce n’est pas non plus en pensant spécialement à la Fée verte qui j’ai fait cela. Je me suis rendu compte après de l’erreur commise, car l’absinthe et le pastis n’ont rien à voir. Nous avons inauguré la plaque en 1985, un lundi de Pentecôte, à onze heures. Nous sommes arrivés avec une Citroën traction avant; j’étais assis à l’arrière déguisé en Mitterrand, avec un masque, petits drapeaux sur les ailes, numéros de l’Elysée sur les plaques, dépôt d’une gerbe, discours en imitant le Président, mains serrées. J’ai reçu un bouquet de fleurs, même une pancarte revendicatrice: Mitterrand, pas de discours, des sous!… Pour la petite histoire, un monsieur très âgé avait vu une affiche sur laquelle était inscrit que “Monsieur le Président de la République viendrait inaugurer une plaque destinée à un bienfaiteur de l’humanité”, et il nous a fallu user de beaucoup d’arguments pour le dissuader de venir. Je dois vous dire que pour faire plus, la vrai, les gendarmes étaient là! Le hasard, à cette époque, a voulu que je sois un copain, du chef de brigade de Point-Saint-Espirit, et il m’a dit: – Je t’enverrai une 4L avec deux gendarmes, un de deux mètres et l’autre d’un mètre soixante-cinq. C’etait marrant. Ils étaient quand même assez éloignes de la plaque pendant la cérémonie, vu que ce n’était pas officiel, mais par contre ils étaient présents pour boire le pastis.
Un an plus tard, pour Pentecôte, je me suis amusé à sculpter le buste. Chaque année depuis, on fête la Saint-Honoré, à des dates variables pour arranger chacun. Les gens d’Aiguèze et quelques autres des environs font un repas en commun sur la place où figure la plaque; nous sommes environ cent vingt et après le repas, chansons, contes, histoires de toutes sortes sont débitées, quelques guitares, un tambourin, des harmonicas accompagnent le souvenir de l’homme qui n’a jamais existé.” (source)

Comme je suis Belge, et fière de l’être, le surréalisme je connais et, franchement, cette histoire me réjouit et j’irais volontiers participer à la  fête.

J’ignore si c’est le même plaisantin qui a posé la plaque mentionnant “Andris Nali, Professeur d’Expansiologie, diplômé de Harvard”. Une discipline totalement fictive et un professeur dont l’identité est en fait l’anagramme du nom d’un habitant d’Aiguèze…

Plus sérieusement, parcourons d’autres rues du village…

Les ruines du château-fort d’Aiguèze dominent toujours les falaises. L’extérieur se visite mais l’intérieur est privé.

Si vous en voulez encore, je vous invite à vous rendre ici et, si vous souhaitez prendre de la hauteur, regardez ci-dessous 😉 

A bientôt pour d’autres découvertes…

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Ardèche (5): Vallon Pont d’Arc et les gorges

Nous retournons en Ardèche pour ce qui fait la renommée principale de la région: les gorges de l’Ardèche.

N’étant ni sportifs ni casse-cous (un peu casse-c… parfois mais c’est une autre histoire 😂) nous avons sagement suivi la route qui permet de profiter de panoramas fabuleux sur ce site hautement touristique.

Nous partons de Vallon-Pont-d’Arc pour cette balade qui nous emmènera jusqu’à Saint-Martin d’Ardèche.

L’hôtel de ville de Vallon

Un coin sympa

Nous empruntons donc la route des Gorges et, assez rapidement, nous voyons l’endroit qui a donné son nom à la ville de Vallon: le Pont-d’Arc, (60 m de long et 54 m de haut) arche naturelle enjambant la rivière Ardèche. Le site est classé depuis 1982.

Comme on le voit ci-dessous, de nombreux vacanciers pratiquent le kayak, même si tous n’osent pas la descente des gorges.

Nous commençons enfin à parcourir cette route où nous nous arrêtons très souvent pour ne rien perdre de la beauté qui est offerte à notre vue . De nombreux belvédères sont d’ailleurs aménagés pour les touristes et, nous avons de la chance, il n’y a pas foule.

On se sent tout petit devant une telle grandeur…

On suit bien les méandres de la rivière Ardèche.

 La nature offre décidément de bien beaux cadeaux aux hommes qui la remercient bien mal en la saccageant trop souvent  😢

Cirque de la Madeleine

Ci-dessus on voit bien le cercle tracé par la rivière et qui forme le site du Cirque de la Madeleine, isolé et difficile d’accès. C’est en raison de cet isolement que, au XIIème siècle, une maladrerie y accueillait les malades de la peste revenus des croisades.

La vidéo suivante, trouvée sur Youtube, nous montre fort bien la grandeur du site.

Le Pont de la Madeleine nous amène au terme de notre balade du jour.

Au cours de mes recherches sur la région, j’ai trouvé ce site très bien fait et bien documenté, agrémenté de nombreuses photos. Je vous invite à passer y faire un tour…

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Voyage, voyage: l’Ardèche (3), Montréal

Pour faire plaisir à Géhem, et j’espère aux autres visiteurs également, je vous entraîne à Montréal. Nous avons déjà été ensemble à Montréal au Québec mais cette fois nous allons visiter l’ardéchois dont vous pouvez consulter l’histoire si le coeur (fidèle, en souvenir d’Ardéchois, coeur fidèle) vous en dit…

Perché sur les crêtes du Mons Régalis (le mont royal) et dominant Largentière, Montréal, dans le Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche, est un petit village médiéval aux maisons bâties en moellons de grès.(source)

Je vous invite à cliquer juste ici pour voir la présentation de mes photos. N’hésitez pas à commenter ou à donner votre ressenti sur “l’émolytic”   en bas à droite de l’écran.

pour la suite et

à tou(te)s

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Voyage, voyage: le Pays Basque (13), Garris

Garris est une très ancienne bourgade d’environ 300 habitants située en Basse-Navarre.

Chaque année, une foire traditionnelle aux animaux a lieu sur la grande place de Garris: on peut y trouver le 31 juillet, les équidés dont bien sûr les fameux pottoks (les petits chevaux basques) et le 1er août les bovins.

Dans la “Nouvelle toponymie basque”, Jean-Baptiste Orpustan indique que Garris signifie “arrête rocheuse”.

Le panneau explicatif devant le bâtiment nous informe sur l’usage de cette construction massive.

Ci-dessous, quelques maisons typiques de Garris.

L’église Saint-Félix

L’église paroissiale Saint-Félix voit ses murs changer au fil de l’histoire agitée de Garris. Elle demeure par sa permanence un symbole de cette ville autrefois connue dans la région pour être un bastion catholique.

Un siècle après sa construction, au XIe siècle, l’église est vendue à l’abbaye de Sorde par les deux seigneurs qui en sont propriétaires.
Figure de proue du catholicisme dans la région, Garris n’est pas épargnée par les guerres de Religion et l’église est détruite en 1569. Sa reconstruction au XVIIe siècle est la première d’une longue série, puisque l’église est de nouveau dévastée par la Révolution.
Deux périodes de travaux jalonnent ensuite le XIXe siècle. Les dernières traces d’exactions révolutionnaires s’effacent entre 1824 et 1826 et le retable est déplacé dans le porche. Entre 1887 et 1891, un projet plus ambitieux voit le jour, qui prévoit une reconstruction totale du bâtiment. Celui-ci se résume finalement à l’ajout d’une abside ogivale et à la transformation du chevet.
L’église Saint-Félix de Garris présente aujourd’hui une allure basque typique, avec son fronton surmonté d’un clocher-porche (Source disparue du web).

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Voyage, voyage: le Pays Basque (12) Ossès

Ossès (900 habitants environ) est situé en Basse-Navarre à 10 km de Saint-Jean-Pied de Port et au nord-ouest de Jatxou.

La commune fait partie de la zone de production du vignoble d’Irouléguy, seul vignoble du Pays Basque français, et de celle de l’ossau-iraty, de quoi se rassasier agréablement 😋 même si, personnellement, je trouve l’Irouléguy très typé et à ne pas boire avec n’importe quel plat.

L’église d’Ossès

L’église Saint-Julien date des XIIe et XVIIe siècles. Vers 1556, sous Jeanne d’Albret, les habitants d’Ossès estimant « que ladite église paroissiale de Saint-Julien est petite et ruinée tellement qu’à cause de sa petitesse le peuple de ladite paroisse quand il y est assemblé pour entendre les offices ne peut y être commodément ni avec l’honnêteté nécessaire », demandèrent « que ladite église soit réédifiée et agrandie et ornée »(source).

Le cimetière champêtre se trouve au pied de l’église…

…et le fronton est juste à côté.

Ossès offre des vues magnifiques sur les reliefs avoisinants de toute beauté, mais non je ne suis pas partiale

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