Les murmures des murs

Partie à la découverte de la ville de La Louvière (B) dont le nom vient du passé “endroit de prédilection pour les loups”, j’ai suivi un parcours de Street Art proposé par l’OT.

Ce sont ces réalisations que je souhaite partager.

Le premier mur est réalisé en céramique ainsi que le loup à l’avant-plan.

Ben oui, nous sommes à La Louvière

Le dernier est particulier. Il est constitué de panneaux portant des morceaux de vaisselle. En effet, La Louvière a été, de 1841 à 2011, le siège de la manufacture de faïence fine Royal Boch réputée en Belgique. 

Encore plus particulier, ce travail est l’œuvre de Leon Keer dont l’application sur smartphone permet de voir assemblées et en mouvement les différentes pièces en scannant les vues.

C’était la première fois que je voyais des dessins se mouvoir ainsi 👍.

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Le château du Faing (B)

Le château du Faing
Au centre de la Gaume, en bord de Semois, se dresse, à l’entrée du village de Jamoigne, le château du Faing. Vers la fin du 15e siècle, ses premiers occupants appartiennent à la famille du même nom. Faits barons en 1623, ils occupent les lieux pendant plus de 300 ans. Le château est ensuite habité par plusieurs propriétaires dont, en 1872, le comte Fernand de Loen d’Enschedé. Ce dernier le fait reconstruire en style néogothique. Lieu de mémoire, il devient, au début de la Première Guerre mondiale, une importante infirmerie. Durant la Seconde Guerre mondiale, le château a accueilli et sauvé de l’extermination 87 enfants juifs. Maison de repos, home puis propriété communale en 2000, le château fait l’objet d’une restauration importante en 2010. Il est, depuis, dévolu aux services de l’administration de la Ville de Chiny et au CPAS. (Source)

Pour les très curieux, une histoire plus complète est disponible ici.

A l’avant du château se trouve une oeuvre de l’artiste belge Marie-Paule Haar, hommage aux 87 enfants juifs cachés dans le château. 
Un panneau placé au pied de l’oeuvre nous dit ceci:

Unir dans un même symbole les enfants et leurs protecteurs, suggérer l’enfer, montrer la lumière, telles sont les caractéristiques du mémorial. Il ne s’agit pas de créer une oeuvre mortifère. Le souvenir doit se nourir de l’émotion et du recueillement, il doit aussi montrer le chemin de l’espérance et de la tolérance.

L’oeuvre, de 2012, s’inspire d’un arbre qui s’enroule en spirale dans lequel huit visages d’enfants sont découpés. Parmi ces huit visages, celui de Ruth Salomon, la seule petite fille cachée dans cette école de  garçons.

A quelques pas du château, on complète la découverte en admirant des fresques de l’auteur gaumais Jean-Claude Servais.

Ces fresques font partie du parcours Servais (9 km) qui relie Jamoigne à Florenville.

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L’agenda ironique de février 2023

Ouf, j’ai cru que je ne trouverais jamais le temps de participer à l’agenda de février!

Pour rappel, les souhaits de Carnets paresseux, hébergeur en ce mois de février, se trouvent ici.
C’est en les relisant que la consigne de parler de légumes m’a soufflé une évidence! Bon sang mais c’est bien sûr, j’ai la chance d’habiter dans une commune où les poireaux (qu’on appelle porais en wallon) marchent tout seuls. Bon, c’est une légende mais on est libre d’y croire ou pas après tout 😊.
Et lors de mon intronisation dans cette confrèrie, je me suis engagée à porter leur réputation partout où ce serait possible. Inimaginable donc de faire l’impasse! Et si vous passez dans le coin, n’hésitez pas à venir faire la fête le 19 mars prochain dans ma commune. J’avais déjà évoqué le sujet ici.
Je vous livre mon petit texte sans prétention à la suite de l’image, tout à fait de circonstance, d’Elena Pavlona Guertick (Source).

Les porais tilffois

Les porais se retrouvent souvent le vendredi, le samedi ou le dimanche pour faire la fête. C’est aussi à ce moment qu’ils répètent, avec les Jardiniers mélomanes, les airs entraînants qui feront danser tout le monde lors du prochain carnaval du Laetare.  Au début de chaque soirée, les musiciens s’alignent en rang d’oignons mais ça ne dure jamais longtemps : quand les notes s’envolent, ils commencent eux aussi à gesticuler. Dans les autres endroits du pays, on fête plutôt le mardi gras, aussi gras que le bouillon d’ailleurs, mais pas chez nous. C’est qu’on y tient à cette fête du Laetare dont le nom signifie « se réjouir ». Et, on a beau dire, se réjouir ça permet d’occulter pour un temps les nuages qui s’étirent au-dessus de nos têtes !

Bref, quand les porais sortent, je ne vous raconte pas le tapage qu’ils font en tapant leurs pieds au sol pour bien chasser l’hiver et dégeler la terre !           
Il est impossible de résister à leur bonne humeur qui fait vibrer nos cœurs et, quitte à sentir leurs visages virer au rouge tomate, toutes et tous suivent la farandole et s’amusent en se dandinant comme des dindons sans gêne aucune. Deux mots d’ordre seulement pour ce moment : joie de vivre et insouciance ! Pour ce qui est de se prendre le chou, on verra plus tard !

© Les Porais Tilffois
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Sur les traces des sorcières

Jeudi passé, une balade hivernale, juste avant d’abondantes chutes de neige, nous a menés à Xhierfomont.  Cet endroit blotti au pied d’un dôme rocheux est connu dans le pays sous le nom de “Rofthier” ou “Rouge-Thier”. Cette dénomination provient sans doute de la couleur rougeâtre de la roche schisteuse contenant principalement des minerais de fer et de manganèse (on trouve d’ailleurs sur place le musée du manganèse, propablement un des plus petits au monde puisqu’installé dans une ancienne cabine électrique!).

Mais ce n’est pas pour ça que l’endroit nous a attiré mais plutôt en raison d’un évènement du passé.

Au début de notre promenade nous jouissons de magnifiques paysages sur la vallée tandis qu’à nos pieds le givre sublime la végétation.

Nous passons à côté de la jolie église Saint-Paul entourée du cimetière où se dressent de vieiles croix de schyste. Un mur d’enceinte assure à ce lieu calme et sérénité. Le long de la balade, des poèmes ou des citations nous accompagnent et rythment agréablement le parcours.

Un peu plus loin, la nature nous offre une jolie charmille aux couleurs hivernales.

Nous continuons notre progression en pensant qu’il serait sympa de revenir à la belle saison. L’endroit est charmant mais le tout petit degré affiché par le thermomètre ne nous incite pas vraiment à nous poser sur le banc malgré le texte apposé à côté

Et puis ce n’est pas pour nous geler les fesses que nous sommes ici mais plutôt en mémoire de femmes au destin tragique.

Il paraît que c’est ici que, voici 400 ans, sorciers et sorcières se réunissaient lors du sabbat. Ce n’est hélas pas qu’une légende puisqu’une stèle (contenu basé sur des preuves historique) nous rappelle que 44 personnes (essentiellement des femmes bien sûr) ont été conduites au bûcher.

Il est à remarquer qu’aucun prénom ou nom de ces femmes n’apparaît: elles ne sont identifiées que par rapport à leur époux! Une invisibilité totale des femmes en milieu rural comme il est fort bien expliqué dans ce document.

On n’imaginait pas que le combat des femmes pour trouver leur place durerait encore et encore… 😤

J’espère que vous aurez aimé parcourir ces lieux avec moi et découvrir une partie de l’histoire de ma région.

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L’homme à la tête de chou

En balade cette semaine dans le nord de mon pays, j’ai découvert dans la ville d’Eeklo (Flandre orientale) une légende qui m’a interpellée.

En arrivant dans la ville, on ne peut pas manquer cette grande (et haute) sculpture placée dans un carrefour.

Ne comprenant pas le sens, j’ai demandé à notre hôte (nous passions une nuit sur place) ce qu’il en était.

Il m’a alors montré cette décoration dans sa maison et raconté l’étonnante légende qu’elle représente.

Ce récit fantastique remonterait au début du XVIe siècle… Dans la bonne ville d’Eeklo, un boulanger astucieux se proposait de changer le caractère des personnes, en respectant un processus très précis. Il lui suffisait de découper leur tête, immédiatement remplacée par un chou pour éviter l’hémorragie ; pendant ce temps, les têtes étaient enduites d’une préparation dont il avait le secret, puis passées au four à pain, et enfin, toutes neuves, replacées sur les bustes. On ne sait si elle fut expérimentée, mais la recette a, au moins, inspiré un peintre de l’école flamande du début du XVIIe siècle“. (Source)

Partant de là, il fut facile de découvrir qu’un tableau de l’école flamande, du début du 17ème siècle, inspiré de cette légende a été adjugé fin 2021 au Mans pour une somme assez conséquente! (Source

 

École flamande, début du XVIIe siècle Le Boulanger d’Eeklo, huile sur panneau, 22 x 33 cm. Adjugé : 55 800 €

L’histoire ne s’arrête pas là et je suis certaine que vous y pensez depuis le début de cet article 😉.

Il y a parfois des coïncidences troublantes. C’est ainsi qu’en 1968, la sculptrice Claude Lalanne crée une oeuvre intitulée “L’homme à la tête de chou”.

Gainsbourg voit la sculpture dans la vitrine d’une galerie d’art contemporain et l’achète immédiatement comme le raconte Claude Lalanne ci-dessous

« Ça faisait à peine cinq jours que je l’avais terminée et déjà elle partait. J’étais ravie que ce soit lui qui l’achète parce que je l’admirais beaucoup. Plus tard, il m’a téléphoné pour me demander si j’acceptais qu’il mette la statue sur la pochette de son prochain album. J’étais d’accord et, pour me remercier, il m a invitée au studio d’enregistrement pour me faire entendre l’album “L‘homme à tête de chou” avant qu’il ne sorte. » (Source)

Sculpture de Claude Lalanne, 1968

On ne saura jamais si la sculptrice a vu le tableau ou si elle a pris connaissance de la légende mais ce qui est sûr c’est que c’est à elle qu’on doit l’album et le surnom de Gainsbourg “L’homme à la tête de chou“.

On termine en musique bien sûr même si ce n’est pas son titre le plus populaire.

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Balade à Audenarde (B) 2ème partie

J’avais annoncé une suite à mon premier article sur Audenarde. Je vous ai montré les choses les plus importantes et je vais maintenant partager mes photos de détails, statues, lieux moins centraux de la ville.

Par exemple, à l’arrière de la collégiale, nous voyons ce cloître où se tient une expo de sculptures assez particulières mais plutôt sympas. 

En marchant un peu nous arrivons à l’abbaye Maagdendale (du Val des Vierges) fondée en 1234. On voit ici ce qui était une des plus importantes abbayes de femmes en Flandre. Il ne reste plus grand chose de l’immense complexe: une église basilicale, le quartier des abbesses et un corps de garde.
Les bâtiments ont été réaffectés en Archives de la ville et Académie royale de dessin.

Façade de la maison des abbesses (1663)

L’église Notre-Dame de Pamele (13ème siècle) trône sur les rives de l’Escaut. C’est ici que Marguerite de Parme (fille naturelle de Charles Quint et d’une femme de chambre d’Audenarde) fut baptisée.

Le Palais de Justice de style néo-gothique vaut également un coup d’oeil.

Poursuivant notre balade un peu plus loin, nous arrivons à l’entrée du parc municipal. L’ancien domaine du baron Liedts abrite un château en style néorenaissance flamande (1883). Le parc du château est d’inspiration anglaise et se compose de sentiers sinueux, d’arbres feuillus et de pelouses en pente autour d’un étang.

Quelques statues vues dans la ville

 

La statue suivante est celle du peintre Adriaen Brouwer (1604-1638). Passé maître dans l’art de peidnre les émotions et les états d’âme, il a le don de saisir les émotions. Rubens et Rembrandt étaient, parait-il, impressionnés par la manière dont il arrivait à croquer le quotidien des petites gens.

Son nom a été choisi pour trois excellentes bières.

J’avoue être restée assez perplexe devant la statue suivante posée devant l’ancienne halle aux viandes (Vleeshuis).

Il s’agit d’Universus, une statue en bronze de 5 mètres de haut de Johan Tahon.

 « C’est une figure qui semble s’élever vers le ciel, mais qui est en même temps fortement attirée par la terre », selon le sculpteur meninois Tahon (1965)

Une autre sculpture du même auteur est tout aussi étonnante à mes yeux. Elle s’appelle Titus, mi-homme, mi-cheval.

Nous avions choici de loger hors du centre ville mais suffisament près pour pouvoir nous y rendre à pied. Nous étions dans le charmant quartier d’Ename. Cet endroit comptait jadis une forteresse censée garder les frontières du Saint-Empire Romain Germanique. Par la suite, une puissante abbaye s’est implantée sur les rives de l’Escaut.

A l’ombre de l’église Saint-Laurent (ci-dessous) se trouve un musée archéologique malheureusement fermé lors de notre séjour.

De curieux personnages de pierre sont disposés dans le parc devant l’église. Certains ont les pieds entravés et les autres portent un fardeau. Je n’ai pas trouvé d’explications sur l’auteur ni sur la symbolique. On peut donc imaginer ce qu’on veut…

Je vous laisse en compagnie de ces personnages énigmatiques 😊.

S’ils vous inspirent, faites-moi signe…

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Balade à Audenarde (B) 1ère partie

Audenarde (Oudenaarde en néerlandais) est une ville néerlandophone de Belgique, située en province de Flandre-Orientale, au sud de Gand, sur les rives de l’Escaut. On l’appelle parfois la perle des Ardennes flamandes même si ce terme est une hyperbole qui souligne à la fois la grande modestie de ces reliefs par contraste avec la vraie Ardenne et l’attachement des Flamands pour ces seuls reliefs qui structurent le territoire, contrastant avec les basses plaines plus habituelles dans la région.

Que visiter à Audenarde? En fait, pas mal de choses pour une ville de taille moyenne à commencer par les rues où se trouvent d’anciennes jolies maisons en style flamand (pignons en gradins) et aussi en style Art-déco. Le magnifique hôtel de ville (style gothique brabançon) qui héberge  le MOU (musée d’Audenarde et des Ardennes flamandes) et la collégiale Sainte-Walburge situés sur la grand-place sont des bâtiments magnifiquement ouvragés. 

C’est en visitant le MOU que j’ai appris que le mot “verdure” caractérise une tapisserie dont le fond, et éventuellement la bordure décorative, est entièrement rempli de rinceaux décoratifs.

Le célèbre écrivain français Victor Hugo a exprimé sa fascination par ces mots: « Dans ce bâtiment fantastique, il n’y a aucun détail qui ne vaut la peine d’être regardé. »(Source)

Une image vaut mille mots, je vais donc, comme d’habitude partager quelques photos bien plus parlantes.

Il me reste encore quelques photos que j’aimerais partager. Elles prendront place dans un deuxième article à venir…

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Une initiative bienvenue!

Il y a un peu plus d’un an, je vous parlais de ma découverte d’un nid de cigognes sur un poteau électrique près de chez moi. Fait plutôt rarissime là où j’habite!

Dans les commentaires, certain(e)s étaient inquiét(e)s du risque d’électrocution. Et bien le problème semble réglé: c’est qu’on y tient à nos cigognes blanches!

Je ne sais plus si je vous en avais parlé mais Ferdinand et Antoinette (noms donnés lors de leur baguage) avaient failli perdre la vie lors des inondations meurtrières de juillet dernier en Wallonie. 

On suppose qu’elles ont voulu protéger leurs cigogneaux lors des fortes pluies. Elles n’ont donc pas mangé pendant plusieurs jours et se sont fortement affaiblies.  Les oisillons avaient malheureusement été retrouvés morts au pied du nid.

Une vétérinaire avait récupéré les parents à même le sol, transis de froid et en hypothermie avant de les remettre au centre de revalidation pour animaux sauvages Creaves à Theux.

Je disais, en introduction, que le problème de la sécurité était réglé depuis ce mardi 😊: un aménagement spécifique a été réalisé par la Compagnie qui gère le réseau électrique à cet endroit 👍. Je ne vais pas recopier l’article de presse qui en parle, vous le trouverez

ici

Je vous encourage vivement à regarder la vidéo qui y est présentée. C’est vraiment une très belle intiative et, en ces temps un brin moroses, de telles nouvelles font chaud au coeur je trouve.

J’ai été prendre moi-même une photo de l’installation. Il n’y a plus qu’à attendre le printemps et le retour de Ferdinand et Antoinette qui vont avoir la surprise de cette consolidation de leur logement 😊.

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Gare à la couleur! 👍

Mais en fait c’est plutôt “couleur à la gare” que j’aurais dû écrire 😉. En effet, la magnifique gare de Liège dont j’ai parlé au tout début de mon blog (mars 2016) est actuellement parée d’un éventail de couleurs.

A l’origine, cette gare a été voulue par l’architecte Santiago Calatrava comme une sorte de cathédrale blanche. Actuellement, et pour une période de un an, elle a subi une transformation remarquable imaginée par le plasticien Daniel Buren (oui, oui, celui des colonnes 😉): 5000  vinyles de teintes jaune, bleue, orange ou rose, posés par les grimpeurs d’une société belge, colorent les quais, les rails et les usagers de la gare.

Vue depuis l'extérieur

D’après Buren, ce n’est pas le nez en l’air qu’il faut  regarder le spectacle des couleurs mais c’est vers le sol qu’il faut porter le regard pour en voir l’effet mouvant au gré des ombres et des saisons. Malgré tout, moi j’ai choisi de photographier la tête en l’air 🙃.

Assez bavardé, je vous montre mes photos ci-dessous.

Cette gare, qui comporte un espace muséal hébergeant des expositions internationales (la dernière que j’y ai visitée est toujours en cours et s’appelle “I love Japan“), a déjà été l’objet d’une décoration au mois de mars dernier. Cette décoration était différente de l’actuelle puisqu’il s’agissait de dizaines de mètres de ruban adhésif rouge collés sur le sol devant la gare.

Il s’agissait d’une œuvre éphémère de l’artiste bruxelloise Sophie Whettnall réalisée dans le cadre de son travail “Recording the light” et réalisée avec les élèves de l’Athénée de Fragnée, à l’initiative du Théâtre de Liège, dans le cadre d’EUROPALIA.

Pour réaliser cette performance, il a fallu 5 heures pendant lesquelles l’artiste a surligné au tape grenat les ombres créées par la verrière de la gare. (Source)

Ma photo de cet évènement

Sophie Whettnal est fortement influencée par le paysage. Son matériau principal est la lumière et ses effets insaisissables, désorientants et séduisants.

Initialement commissionnée par la Ville de Barcelone et la Fondation pour l’Architecture, l’oeuvre était donc cette fois « performée » sur l’esplanade des Guillemins. (Source)

Bref, je suis très contente de voir vivre cette gare et le quartier qui la jouxte d’ailleurs. J’y suis passée maintes et maintes fois dans ma jeunesse et, même si c’est un peu perturbant, j’aime voir les importantes rénovations. Je vous montre une dernière photo d’un bâtiment dans la rue face à la gare. Sa géométrie me plaît bien, et vous, ça vous plaît?

Je ne dis pas que j’aimerais vivre là, je parle du point de vue graphique bien sûr 😉.

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Un évènement géant!

Je l’ai évoqué récemment, un évènement festif a eu lieu le dernier dimanche de septembre dans ma commune: le 16ème rassemblement des géants.

La journée a commencé par le montage des géants de manière à oter toutes les craintes des enfants: ce sont juste de grandes marionnettes portées par des hommes, il ne faut pas en avoir peur…

Les géants sont des figures importantes du folklore européen, ils sont présents dans des processions et cortèges de folklore de pays du monde entier. Il s’agit soit de personnages soit parfois de dragons ou d’animaux fabuleux. Les géants processionnels, mannequins d’osier,de bois,de métal ou parfois même de plastique sont promenés dans les cortèges et autres fêtes de villes et villages. Ils sont l’une des bases les plus vivaces du folklore du Nord de la France et de la Belgique. (Source)

Le soleil était au rendez-vous et je peux vous dire qu’il y avait une sacrée ambiance sur la place de Tilff en ce 25 septembre.

Vous vous souvenez peut-être que j’ai déjà parlé de cette fête et du carnaval fêté chez nous en mars: le Laetare.

Quelques photos pour mieux vous rendre compte ça vous dirait?

Pour commencer, parce que sans eux les géants ne seraient rien, un porteur de géant de la province de Liège:

Ensuite quelques-uns des géants présents ce 25 septembre avec les quelques mots d’explications affichés:

Et pour terminer, un “petit” géant qui montre qu’il n’y a pas d’âge pour aimer ce folklore:

Ce même 25 septembre 2022, on célébrait à Ath (B) le mariage des géants Baudouin IV et Alix de Namur.

À Ath, c’était bien la première fois que des géants entraient dans une église pour se marier… suite

Voilà, je vous avais annoncé un article au sujet un peu spécial, j’espère que vous n’avez pas été déçus par le partage d’une partie de  folklore de ma région.

Je vous souhaite une excellente semaine.

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