Brick a book 346 ✍🏻
Ce lundi, Alexandra du blog Brick a book nous propose de laisser courir nos doigts sur le clavier (ou nos plumes sur le papier, au choix) en regardant l’image ci-dessous et avec la contrainte de ne pas parler de train.
Et voici les mots que cette photo m’a inspirés:
L’accompagnateur
Il m’attendait comme tous les matins, pareil à lui-même. Pareil? Non, aujourd’hui il avait mis des gants blancs. Quelle drôle d’idée! Peut-être voulait-il me dire ce qu’il avait sur le coeur depuis si longtemps ou peut-être qu’il avait un problème de peau et voulait le cacher… Ou peut-être encore avait-il eu à manipuler des choses précieuses à ne pas graisser de ses doigts? Ce serait étonnant quand même, on n’envoie pas de cette manière des choses précieuses et pour les autres, si on met des gants, on ne les choisit pas blancs. Ces gants avaient un petit côté suranné qui me laissait perplexe. Non c’est certain il avait mis ses gants pour me parler et m’avouer ses sentiments. J’avais bien vu qu’il me regardait toujours longuement et était très prévenant à mon égard.
Tous les jours à 7h30 il se trouvait exactement devant la porte vitrée que j’empruntais. Bien sûr que ça m’intriguait, depuis le temps que ça durait! Au début je n’avais rien remarqué mais, à la longue, je ne pouvais pas ignorer son manège et ses regards en coin. De mon côté, j’avais commencé à lui sourire quand je l’apercevais même si lui restait toujours aussi sérieux et professionnel.
J’allai prendre ma place, sortis un magazine dans lequel je me plongeai non sans relever les yeux à intervalles réguliers pour voir ce qu’il faisait. Il déambulait de place en place toujours ganté. Bizarre quand même… Je devenais nerveuse, lisant et relisant sans cesse les mêmes lignes qui sautillaient devant mes yeux.
Le temps passait et il était bien le seul: rien ne se passait d’autre. J’allais bientôt arriver à destination et je me décidai à me rendre au petit coin tout en le cherchant du regard.
Et c’est là que je le vis, en première classe, servant le café aux passagers privilégiés. C’était donc ça et le roman que j’avais élucubré toute seule s’envola avec les nuages…de lait!
Je vous invite à vous rendre, en empruntant le moyen de locomotion que vous préférez, sur le blog Brick a book afin de voir les écrits des autres participant(e)s.
Changez! 🕒
Je suppose que tout le monde a bien mis montres et horloges à l’heure d’hiver et, puisque vous êtes bien reposés, je vous propose un peu d’humour sur le sujet.
Du côté de chez Ma
Cette semaine, Ma nous demande d’illustrer en photo le mot papier. Pour boucler ce défi, j’ai eu l’idée de prendre en photo du papier…photo.
J’aime faire des essais et obtenir des résultats différents voire étonnants quand j’imprime mes photo. Bien sûr j’ai du papier photo normal brillant ou satiné pour les impressions classiques. Pour m’amuser, je suis aussi à l’affût de tout ce qui peut m’aider à personnaliser une impression de photo.
On regarde ces papiers?
Avant d’aller voir chez Ma comment les autres ont illustré ce mot, il me semble incontournable d’écouter cette chanson de circonstance.
La Maison sculpture
Il était une fois, il y a très, très longtemps, une jeune étudiante en chimie qui avait à réaliser un travail de fin d’études pour obtenir son diplôme.
Elle choisit de le faire dans un service d’électrochimie et trouva un accueil sympathique chez le professeur Ivan Gillet dont les locaux se trouvaient, à l’époque, sur le site du Val Benoît (Université de Liège).
Par la suite, elle rencontra également Jojo, son épouse, et leurs chemins se croisèrent souvent au fil des années.
Elle avait entendu parler de leur maison particulière que certains surnommaient “le bunker”. Elle espérait la voir un jour mais ce n’était pas possible depuis la rue. Jusqu’à ce jour d’octobre 2019 où un article dans la presse lui apprit qu’une exposition était organisée justement à cet endroit!
Une occasion à ne pas rater donc 😊
En fait la maison est maintenant propriété d’un architecte, Vincent Servais, qui y a établi ses bureaux mais qui l’a en partie “prêtée” pour un temps limité (jusqu’au 31 octobre) à son épouse Cécile, galeriste, afin d’y organiser une exposition d’art.
Attention, en dehors des heures d’ouvertures de l’expo (du jeudi au samedi de 14.30 à 18.30), il s’agit d’un lieu totalement privé!
Elle est située (…) sur une parcelle de terrain relativement grande, en retrait de la rue et est magnifiquement intégrée à la végétation. D’ailleurs, ses propriétaires la faisaient vivre dans une relative discrétion, pour en conserver l’harmonie. En 1967/68, cette maison-sculpture est née de la complicité de deux frères Ivan (qui l’a habitée pendant 50 ans) et Jacques Gillet et de la collaboration de trois amis: l’architecte Jacques Gillet, le sculpteur Félix Roulin et l’ingénieur René Greisch.
C’est une maison exceptionnelle, dans le sillage de l’architecture organique de l’Américain Bruce Goff, qui s’était lié d’amitié avec son confrère liégeois. La démarche repose sur la recherche d’une harmonie entre l’habitat humain et le monde « naturel » en réalisant des œuvres fonctionnant comme des organismes vivants. (source)
NB: Le bureau Greisch est un des bureaux d’ingénierie et d’architecture les plus pointus d’Europe. Il a, entre autres, participé à l’élaboration du viaduc de Millau.
Pour découvrir les autres photos de la maison et d’une partie des oeuvres d’art qui composaient l’exposition Hors les murs, il suffit de cliquer
ici
Et si vous n’en avez pas encore assez, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous qui vous apprendra de nombreux détails sur cet endroit.
J’espère que vous aurez apprécié, autant que moi, la découverte de cet habitat étonnant…
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