Il y a un peu plus de trois mois, je vous emmenais visiter le très beau cimetière de Laeken.
Parmi les monuments dont j’avais partagé les photos se trouvait celui du couple Evrard dont j’ignorais, à l’époque, la charmante particularité. En effet, quand son épouse mourut, Léonce Evrard a souhaité pouvoir continuer à lui déclarer sa flamme chaque année aux environs du solstice d’été.
Un ingénieux architecte a donc construit le petite temple hexagonal en y réalisant une ouverture ronde au sommet. Quand le soleil pénètre par cet orifice, il dessine un coeur de lumière dorée sur les parois dont les courbures ont été calculées astucieusement.
Il paraîtrait même que la pleureuse sculptée dans le monument touche du doigt cette “apparition”.
Je trouve l’histoire très belle et, même si je regrette de ne pas avoir pu prendre de photo personnelle de ce phénomène “architecturo-lumineux”, j’avais envie d’en parler ici en saluant la mémoire de ce monsieur qui a su si bien faire rimer amour avec toujours…
Pour voir au moins une photo et découvrir plus d’infos, je vous invite à cliquer ici.
Si vous aimez lire et que vous avez un peu de mémoire, vous vous souvenez peut-être de mon billet de fin janvier dernier sur le premier polar d’Isabelle Corlier.
Depuis je l’ai lu, que dis-je je l’ai dévoré (le livre pas l’auteure) et j’ai aimé son style d’écriture
Il se trouve que hier, à quelques kilomètres de chez moi, les propriétaires d’une chouette librairie avaient organisé une soirée polar. Il faut dire qu’ils aiment les livres et leurs auteurs, partagent leurs avis, leurs goûts et leurs analyses de différents types de littérature ( ils ne différencient d’ailleurs pas forcément littérature enfantine ou adulte mais bien bonne ou mauvaise) de manière très pertinente et très convaincante à mon avis.
Hier donc, j’ai passé une excellente soirée àl’Oiseau-Lireface à trois jeunes auteures belges de polar présentant leur ouvrage dans une atmosphère très plaisante grâce au propriétaire qui a conduit la discussion d’une main de maître.
Je ne connaissais que Ring Est au départ mais j’ai bien sûr succombé à l’attrait des deux autres romans que j’ai achetés sur place, fait dédicacer et je me réjouis déjà de faire la connaissance des personnages qui m’ont été présentés hier.
Je vous offre une photo de la soirée prise pendant qu’Isabelle nous lisait un extrait savoureux de son roman avec beaucoup d’expression (belge évidemment!)
Je repasserai probablement vous donner mon avis sur les deux autres romans.
Comme quoi, je ne fais pas que me promener la tête en l’air pour voir ce qui se trouve sur les toits ou ailleurs
De g à dr: le propriétaire de la librairie, Isabelle Corlier, Sara Berti et Caroline De Mulder
Petite ville touristique des Ardennes belges, La Roche est située dans la province du Luxembourg, province qui jouxte…le Luxembourg.
Le château féodal, situé sur une arête rocheuse surplombant une boucle de l’Ourthe et dont les origines remontent à un oppidum celte, fait la réputation de cette ville.
On peut dire avec certitude qu’à la période néolithique, soit 20 siècles avant notre ère, la région de La Roche était habitée.
Sur l’éperon rocheux, à l’emplacement du château actuel, les anciens Belges construisirent un oppidum. En l’an 57 avant JC., partageant le sort de la Gaulle, l’Ardenne dut se soumettre au joug romain. Ceux-ci construisirent un fortin à la place de l’oppidum. Lors de fouilles, on découvrit à la Roche des pièces de monnaie de l’Empereur Domitien (81-96) et de Constantin II (337-340). (source)
Au cours de la seconde Guerre mondiale, les allemands ont occupé le château de La Roche, amenant ainsi les forces alliées à le bombarder. Surnommée la Perle des Ardennes, La Roche est une ville agréable à visiter. On y trouve unMusée de la bataille des Ardennes, un char américain et un char britanniqueet, à 2km, un parc à gibier.
A l’heure actuelle, ce sont surtout les sports d’eau pratiqués dans l’Ourthe qui attirent les nombreux touristes.
Pour ma part, ce qui m’a incitée à aller une fois de plus dans cette ville, c’est qu’elle se trouve, comme Comblain-au-Pont dont je vous ai déjà parlé, sur la Route des Sculptures. J’aime la pierre et j’admire ceux qui sont capables de lui donner des formes abstraites ou représentant des êtres vivants. Dans les photos que je partage plus loin, ce sont donc ces sculptures qui occupent la plus grande place.
Mais, pour se souvenir du passé et être moins dans le concret, La Roche a sa légende qui vous est contée ci-dessous.
Le fantôme
Certains soirs, vers la tombée de la nuit (en juillet et d’août vers 22h), on voit rôder sur les ruines du château, à l’endroit même de sa mort, la Comtesse Berthe de La Roche….
Mais qui est donc Berthe?
Un Sire de La Roche, n’ayant pour recueillir son puissant héritage qu’une fille unique, Berthe, organisa au château un grand tournoi. La main de la riche héritière appartiendrait au Chevalier qui, dans un loyal combat, serait demeuré vainqueur de tous les rivaux.
Le premier Chevalier qui se présenta était le Comte de Montaigu, un colosse, fier de sa force, que nulle lance adversaire n’était jamais parvenue à désarçonner. Aussi, nul autre champion ne se présenta.
Pourtant c’était à la Comtesse Alix de Salm que le Comte de Montaigu avait engagé sa foi.
La limite du temps étant presque atteinte, un cavalier fit son entrée dans la cour. Quel singulier adversaire! C’était un tout petit chevalier, presque un enfant, et à la vue de ce chétif champion, le Comte de Montaigu fut saisi d’un formidable accès de rire.
Devant les chevaliers et les Dames, l’inégal combat commença.
Dans un formidable bruit de fer, au lourd galop de son cheval de bataille, le Comte de Montaigu se précipita contre son faible adversaire; celui-ci n’était armé que d’un harnois léger et son cheval n’était protégé d’aucune armure. Avec une adresse merveilleuse, enlevée d’une main alerte, d’un seul bond, cette souple monture évita le choc violent du Comte.
En un instant le Comte s’était retourné et marchait de nouveau, avec plus de lenteur et de méthode cette fois, contre son adroit rival. Mais il avait beau multiplier ses coups, tout demeurait sans effet et il commençait à avoir terriblement chaud. Modérant alors les bonds de sa monture, le petit Chevalier s’arrêta et attendit en une attitude droite et provocante.
Profitant de cet instant, le Comte accourut ; l’épée du colosse tournoya en l’air et, avec un éclair d’acier, s’abattit en sifflant sur l’imprudent jouvenceau …
Mais déjà le petit Chevalier n’était plus là, tandis que, entraînée par son élan, la lourde masse du Comte, perdant l’équilibre et désarçonnée, s’abattait avec un fracas de fer brisé sur le sol. Le petit chevalier, introduisant sous la jointure du heaume la mince lame de la légère épée, trancha d’un seul coup la gorge du redoutable comte…
Un instant après, l’heureux père conduisait tout en haut du donjon les nouveaux époux vers la chambre nuptiale.
Le lendemain, à la première heure, impatient de constater et de partager le bonheur des jeunes époux, le père attendait dans la cour du château. Mais le soleil montait toujours et toujours sans que le père les vît apparaître. Las de cette longue et vaine attente, il escalada les marches du donjon, courut à la porte de la chambre nuptiale et frappa à l’huis. Point de réponse… Impuissant à réprimer ses paternelles inquiétudes, le père poussa la porte; elle céda, mais la chambre était vide et la fenêtre ouverte. D’un bond, le père affolé s’y précipita, scrutant le vide avec terreur: au fond de l’abîme, sur le rocher, au bord de l’Ourthe, deux points faisaient tache: l’un était noir, l’autre blanc.
Le mystérieux Chevalier n’était autre que la comtesse Alix de Salm qui, sous ce déguisement et après avoir fait un pacte avec le diable, s’était vengée du Comte de Montaigu et de la belle Berthe de La Roche …
Bon, j’ai assez joué avec vos nerfs, vous avez bien compris que c’est aux Pays-Bas que j’ai passé 2 jours agréables entourée d’eau et de canards, de magnifiques maisons aux toits de chaume et sans utilité de la voiture garée dans le parking de l’hôtel.
Vous avez cité plusieurs endroits mais pas le bon même si je croyais que certains y penseraient parce qu’il y a des diaporamas qui circulent sur internet avec des photos de cet endroit, c’est d’ailleurs ce qui m’a donné envie d’y aller.
Dernièrement une balade dite “ludique et poétique” était organisée dans une commune proche de chez moi appelée Comblain-au-Pont.
La vallée de l’Ourthe a longtemps été, et est encore, jalonnée de carrières de pierres: moellons de grès et pierres bleues. Il y a donc depuis très longtemps de nombreux ouvriers carriers mais également de chouettes sculpteurs. C’est l’un d’entre eux, et pas le moins connu dans la région, qui guidait la promenade dont je souhaite partager quelques photos Il s’agit dePhilippe Ongena.
Ci-dessous, une courte vidéo de présentation de l’artiste comblennois pour qui j’ai beaucoup d’admiration.
Comme Paris a la tour Eiffel, Bruxelles a l’Atomium. C’est un symbole de grande taille, visible de loin et qui caractérise la capitale de la Belgique. L’Atomium a été installé en 1958 à l’occasion de l’Exposition universelle de Bruxelles, j’y reviendrai en détail dans un autre article.
Cette sculpture architecturale en acier représente un cristal de fer agrandi 165 milliards de fois et elle pèse 2.400 tonnes.
Installé au départ pour six mois, l’Atomium fête à présent ses 60 ans même si, en 2013, CNN l’a classé en tête des monuments les plus bizarres d’Europe.
J’ai toujours pensé que ce cristal avait été choisi pour symboliser les 9 provinces belges à l’époque mais, depuis 1995, il y a 10 provinces…cette théorie ne tient donc plus la route.
Non loin du château royal de Laeken, résidence officielle de la famille du roi des Belges, se trouve l’endroit appelé familièrement “le Père Lachaise bruxellois”. Ce cimetière de l’ancienne commune de Laeken à Bruxelles est le plus ancien des cimetières bruxellois encore en fonction. Il est aussi le plus connu internationalement pour la richesse du patrimoine funéraire qu’il contient. C’est également le dernier cimetière de la région bruxelloise du type « paroissial », établi autour d’une église suivant l’ancienne coutume chrétienne d’ensevelir les morts à proximité des vivants.
Un des premiers édifices que l’on voit en approchant du cimetière est la majestueuse église Notre-Dame de Laeken (19ème siècle), de style néo-gothique.
Le lætare est une fête traditionnelle, de type carnavalesque, célébrée principalement en province de Liège. C’est une tradition multiséculaire remontant à 1502.
Lætare signifiant «réjouis-toi» en latin, c’était donc hier la fête dans la commune où je vis. En effet, le carnaval de Tilff se fête au mois de mars depuis 67 ans mais les différents groupes préparent leurs chars et leurs déguisements pour le grand cortège, en toute discrétion, pendant les mois précédents.
Nous restons en Normandie pour évoquer la tapisserie de Bayeux. Je me souviens l’avoir vue, l’avoir photographiée même mais probablement était-ce avant l’ère du numérique
Bref, puisque c’est juste pour faire la transition, si vous voulez vraiment des détails sur la tapisserie de la reine Mathilde (comme la reine actuelle des Belges), sachez que
La Tapisserie de Bayeux (70 mètres de long sur 50 centimètres de haut) vous invite à découvrir la conquête du trône d’Angleterre par Guillaume le Conquérant, de 1064 jusqu’au dénouement de la bataille d’Hastings.(source)
Quand il fait froid mais sec et qu’en prime on a un beau ciel bleu , très vite me viennent des envies de balades-découvertes. A moins de 60 km de mon domicile se trouve la ville allemande de Stolberg (dans l’arrondissement d’Aix-la-Chapelle, ville où fut enterré Charlemagne en 814).