Voyage, voyage: l’île de Kalymnos (GR)

Cette île est située entre Kos et Leros dans le sud-est de la mer Égée, sa superficie est seulement de 111,14 kilomètres carrés et elle est la quatrième plus grande île du Dodécanèse

Un peu d’histoire

Le Dodécanèse a été occupé par le royaume d’Italie lors de la guerre italo-turque de 1912.  Après la capitulation de l’Italie en , l’archipel italien devient l’enjeu de la campagne du Dodécanèse: les États-Unis ayant refusé d’épauler les Britanniques, ce sont les Allemands qui sortent vainqueurs des combats et, même après la retraite allemande de Grèce continentale en 1944, le Dodécanèse reste occupé jusqu’à la fin du conflit, en 1945. Une fois la Seconde Guerre mondiale terminée, les îles sont brièvement occupées par le Royaume-Uni. Finalement, le Traité de Paris de 1947 permet le rattachement de l’archipel au royaume de Grèce.(source)

La pêche aux éponges

L’île de Kalymnos (’île des “Sponge Divers”) jouit d’une réputation mondiale grâce à ses plongeurs et à sa pêche aux éponges. La pêche aux éponges a une longue tradition sur l’île et contribue à la prospérité économique de l’île.
Kalymnos ainsi que Karpathos, Kasos, Nisyros, Symi et Halki sont les principaux lieux d’où sont originaires les soi-disant «Voutichtadon» (plongeurs qui pêchent des éponges), dont les activités s’étendent à l’ensemble de la Méditerranée orientale. Récemment, ils ont développé leur «métier» même dans des pays tels que l’Amérique, le golfe du Mexique et la Floride. Jusqu’à il y a quelques décennies à peine, les plongeurs dodécanésiens plongeaient nus (plongée sous-marine), ce qui signifiait ne pas porter d’équipement de protection et donc apprendre par l’expérience. C’étaient les fameux Voutichtades. De nos jours, ils utilisent des combinaisons de plongée spéciales et d’autres équipements modernes et s’entraînent entre-temps à la Divers Public School de Kalymnos Island, la seule école de plongée en Grèce qui offre à ses diplômés un diplôme de plongée professionnel. Les plongeurs de l’île de Kalymnos sont célèbres dans toute la mer Méditerranée non seulement pour leurs compétences en matière de pêche aux éponges, mais également pour toute opération liée à la plongée. Pour mémoire, les plongeurs traditionnels ont cessé de plonger en 1895. Depuis lors, tout le monde utilise des combinaisons de plongée et respecte toutes les mesures de sécurité.(source)

A bientôt pour d’autres balades dans le Dodecanèse ou ailleurs…

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Voyage, voyage: Bretagne (5)

Aujourd’hui je vous emmène prendre le bon air en Bretagne, plus précisément dans le Morbihan.

Nous commencerons notre balade par Sainte-Anne d’Auray puis Auray et nous terminerons par Carnac.

Sainte-Anne d’Auray

Principal lieu de pèlerinage de la Bretagne, ce village est situé  dans le Morbihan. 

Il s’agit d’un ancien hameau d’une quarantaine d’habitations situé dans la paroisse de Pluneret qui portait le nom de Ker Anna, et qui en breton signifie village d’Anne. Une tradition orale, diffusée par les fidèles chrétiens de cette région, voulait que Ker Anna fût appelé ainsi en référence à sainte Anne mais cette toponymie résulte d’un syncrétisme entre le vieux fond païen de la déesse Dana et le culte des saints chrétiens (source)

Si Dana vous évoque vaguement quelque chose, c’est peut-être en raison de cette chanson du groupe celtique Manau :

Auray

Nichée au creux de la rivière d’Auray, cette cité médiévale de caractère séduit au premier regard avec son centre-ville animé et le port de Saint-Goustan. Les siècles ont passé et les ruelles du cœur historique ont conservé leur charme d’antan.(source)

Carnac

Les célèbres mégalithes de Carnac, haut lieu de la Préhistoire européenne, font partie des incontournables. Plus de 3 000 menhirs alignés sur 4 km de long…(source)

Je vous invite à regarder les quelques photos partagées 

ici

sans oublier de cliquer sur les termes soulignés pour en apprendre bien davantage.

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Voyage, voyage: Arras

Comment parler d’Arras sans débuter par cette chanson venue du fond de ma mémoire et qui fait que je sais depuis très longtemps situer cette ville dans l’hexagone…

Malgré ça je n’avais jamais pris le temps de m’arrêter dans cette ville. C’est maintenant chose faite et je ne regrette pas. 

Au XVIème siècle, l’édit de Philippe II interdit de « bâtir dans la ville d’Arras, à moins que les murs ne soient faits de pierre ou de brique sans aucune saillie sur les rues ». Ces contraintes architecturales sont mises en place par mesure de sécurité mais aussi dans un souci d’embellissement. Elles ont donné naissance à un ensemble unique en Europe de 155 façades de style baroque flamand. Construites perpendiculairement aux places, les maisons étroites de façade sont nombreuses et permettent à davantage de commerces d’avoir “pignon sur rue”.(source)

Je vous ai montré le poids public lors d’un récent défi de Ma mais il y a bien d’autres choses à voir dans cette ville du Nord.

En résumé, étant donné que je n’ai fait qu’y passer, d’Arras je retiendrai surtout

A bientôt pour d’autres découvertes…

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Francfort

Après vous avoir emmenés à Corfou, nous continuons à nous balader mais bien moins loin puisque je vous propose de découvrir Francfort qui est la ville la plus riche d’Allemagne paraît-il.

C’est une ville qui nous a étonnés par les contrastes entre bâtiments massifs typiques de l’architecture allemande et constructions modernes en verre et métal qui s’élancent vers le ciel. Une ville où il est agréable de se balader, le nez en l’air bien sûr pour voir toutes les décorations de façades. Même si elles nous paraissent parfois outrancières, elles adoucissent souvent la rigueur et le poids visuel des constructions anciennes en pierre.

Une ville à découvrir assurément, en prenant son temps…

Je vous en donne un petit aperçu ci-dessous, sans quitter votre fauteuil.

 

Même si vous vivez à Francfort ou que vous connaissez bien cette ville, je pense quand même vous surprendre en vous suggérant d’aller voir   

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Voyage, voyage: Corfou

Comme la météo n’est pas au beau fixe ces derniers jours, j’ai pensé à vous emmener au soleil virtuellement pour vous réchauffer un brin.

Je vous ai déjà parlé de Corfou précédemment mais je n’ai pas vraiment fait le tour du sujet et j’aimerais continuer à partager quelques photos des très beaux sites qu’on y trouve.

Aujourd’hui donc je vous emmène au Mont Pantokrator qui est le point culminant de l’île. On n’y trouve pas grand chose si ce n’est un monastère et un centre de télécommunications mais la vue y est intéressante.

Pour y arriver on passe par le petit village de Strilinas:

Le village de Stirinas est situé à 28 km au nord-ouest de la ville de Corfou et bénéficie d’un emplacement fabuleux perché au sommet de la plus haute montagne de Corfou. Le village tire son nom de l’ancien mot grec strinis, qui signifie exactement dur. Dans ce village, les touristes peuvent admirer ses caractéristiques architecturales uniques qui sont spécifiquement différentes de celles trouvées ailleurs dans l’île de Corfou. Aussi, vous pouvez essayer l’étonnant vin local Moschato, élaboré selon une recette ancienne. Une promenade autour du village est une expérience incroyable pour les amoureux de la nature.(source)

Après la découverte du Mont, nous visiterons également le vieux village de Perithia.

Un saut en arrière dans le temps. Le village protégé au patrimoine mondial de l’Unesco renaît de ses cendres. Il était à l’époque une des meilleures cachettes lors des attaques de pirates, et l’un des villages les plus riches de l’île. Historiquement, il était habité par plus de 1 200 personnes mais cela fait des siècles qu’il n’y avait plus aucune personne qui y résidait. Cent-trente maisons le composent, toutes construites à la main, dans une architecture influencée largement par l’époque vénitienne. Tombant en ruine, elles sont en train d’être rénovées dans leur style authentique, afin que le village soit reconstruit exactement comme lors de sa fondation, au XIVe siècle. Cela en fait le ” plus vieux ” exemple des villages traditionnels de la montagne corfiote et il transmet à merveille les histoires de ses habitants. L’atmosphère qui règne dans ses rues conserve le parfum particulier du passé malgré la réouverture de quelques tavernes et boutiques pour redonner vie au village – qui, l’hiver, ne sont ouvertes que le week-end. Aujourd’hui, il compterait six habitants. Parmi les huit églises de la ville, dont chacune appartient à une ancienne famille du village, seule la jolie Aghios Iakovos Persis, à l’entrée du village, est en restauration. (source)

Et nous terminerons la balade de ce jour à Kassiopi.

C’est un petit village de pêcheurs situé dans la partie nord de l’île, à 38 km de la ville de Corfou. Le plus célèbre de ce beau village est le château byzantin de Kassiopi , un port pittoresque avec de petits bateaux et l’église Panagia Kassiopitra.(source)

Maintenant que vous connaissez l’histoire de tous ces sites, je vous invite à les découvrir via mes photos en cliquant juste

ici

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C’est Pâques, oui mais “pas que” 🤭

C’est aussi l’occasion de vous souhaiter un bon dimanche pascal (quel que soit votre prénom d’ailleurs 😉 ) en vous proposant de découvrir un artiste que j’ai moi-même découvert sur le blog de Géhèm et dont l’illustration ci-dessous me semble fort à propos.

Le chant des oiseaux.

Redmer Hoekstra est un illustrateur hollandais avec un univers bien particulier. Il crée des dessins hybrides et réussit à instaurer une parfaite harmonie entre deux choses totalement opposées. Sous son trait un train se transforme en rhinocéros, un violon en brosse à dent ou encore une gueule de chien est imaginée comme une pince à linge.(source)

Comme c’est férié aujourd’hui et demain je vous invite à prendre le temps de découvrir son imagination sans limite sur son site personnel.

C’est original mais malgré tout plutôt sobre, pas comme cette maison décorée vue en France. Mais après tout, ne dit-on pas que tous les goûts sont dans la nature…

 

Quoi qu’il en soit, je vous souhaite une joyeuses fête de Pâques en évitant la crise de foi(e) 

 

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Le château de Eijsden

Découvert un peu par hasard en revenant d’avoir été dans une jardinerie néerlandaise, le château d’Eijsden est situé en bord de Meuse, dans le Limbourg néerlandais: dans l’extrême sud des Pays-Bas, juste à la frontière belge et à douze kilomètres au sud de Maastricht. 

Le château actuel, (également appelé Caestertburg et De Borg), a été construit en 1636, reconstruit en 1767 et restauré de manière historique en 1881-1886.
Le château est construit dans le style Renaissance mosane, un style architectural typique de la région, situé dans le triangle Liège-Maastricht-Aachen. La combinaison de la brique rouge, de la pierre de taille et de la marne est une caractéristique de ce style architectural.
Le parc, construit vers 1900, est librement accessible. Il a été créé par le célèbre architecte paysagiste français Achille Duchêne (1866 – 1947) source

L’entrée vue depuis la route
L’entrée vue depuis la cour intérieure
Le château est entouré de douves

Ce n’est pas un château de conte de fée bien sûr mais l’ensemble est plaisant et le parc paisible, bien entretenu et accessible à tous.
Comme quoi nos voisins néerlandais ont aussi leurs châteaux 

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Voyage, voyage: Thines, Ardèche (12)

Nous refaisons cette fois un saut en Ardèche pour évoquer le petit village de Thines. 

Perché en haut d’un promontoire rocheux, le village de Thines, havre de paix situé sur la commune de Malarce-sur-la-Thines, dans le Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche, abrite un joyau de l’art roman classé Monument Historique par Prosper Mérimée : l’église Notre-Dame du XIIe siècle, remarquable par son portail monumental, son chevet et ses chapiteaux sculptés. À découvrir également, les ruelles étroites et les maisons aux toits de lauze qui, avec l’église romane, font de Thines un lieu authentique et plein de charme.(source)

L’église Notre-Dame

Cette église romane, construite par les bénédictins au 12ème siècle, est proche des grandes voies du pèlerinage du Puy-en-Velay et de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle possède un très beau linteau sculpté ainsi que quatre statues colonnes qui ont été défigurées lorsque les Huguenots ont voulu s’emparer du fort de Thines au 16ème siècle. (source)

Le linteau sculpté
Les statues colonnes

La Maison du Gerboul

La maison du Gerboul était, au 19e siècle, la maison du maréchal-ferrant. Depuis 2006, une convention lie le Parc des Monts d’Ardèche et l’association des “Amis de Thines” pour que La Maison du Gerboul, “antenne sud” de la Maison du Parc, soit une vitrine du Parc et de ses actions sur le territoire. (source)

Le monument à la résistance

Un autre endroit remarquable dans ce village est cette sculpture originale. 

La réalisation, se voulant être une œuvre d’art, fut confiée au sculpteur Marcel Bacconier (fils du Professeur Ludovic Bacconier, Président du Comité de Libération, puis maire de Privas). Le sculpteur et son épouse (institutrice) créèrent un remarquable cénotaphe gravé au burin sur un assemblage de pierres de granit. L’ensemble est accolé au rocher qui domine le piton sur lequel est érigé le très pittoresque village de Thines. On peut déceler dans les motifs sculptés l’évocation des différentes phases de la tragédie. (Source)

Je vous invite vivement à regarder l’album de photos relatif à cette oeuvre.

Un panonceau nous apprend ce qui suit:
Ce bas-relief est dédié aux événements tragiques de Tastevin (commune de Thines). 
Le 4 août 1943, les Allemands attaquent le maquis constitué au fond de la vallée de la Thine: 6 jeunes résistants sont massacrés mais l’un d’entre eux réussit à se sauver tandis que 3 innocents paysans des alentours sont fusillés. La maire de Thines est arrêté puis emprisonné à Marseille pour y subir un “interrogatoire musclé”. Ce sera le premier et le plus sanglant épisode de résistance dans le sud de la France sur dénonciation d’un agent de la Gestapo venu de l’extérieur.

 

Nous allons quitter l’Ardèche sur ces dernières photos de la vallée de la Thines et d’un magnifique toit de lauzes (plaques de pierre dont on se sert pour couvrir les toits) comme on en trouve à foison dans la région.

 

Je vous offre le petit film ci-dessous en cadeau tant il est difficile de quitter le calme de ce hameau…

A bientôt pour d’autres découvertes.

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Séquence nostalgie…

Samedi dernier pour illustrer le mot “ancien” chez Ma, j’ai utilisé une photo d’une expo sur les années ’80 que j’ai visitée il y a peu. J’ai pris d’autres clichés que celui de l’ordinateur personnel (révolutionnaire en ce temps-là) et j’aimerais les partager pour voir si nous avons les mêmes souvenirs…ou pas. C’est juste une question d’âge après tout et comme le vintage fait fureur c’est le bon moment pour montrer aux jeunes qu’on savait vivre bien à l’époque même si certaines évocations leur sembleront ante-diluviennes.

Ce qu’on en a dit à la télé est à voir ici ou

Et le montage de mes propres photos vous est proposé

ici.

Comme d’habitude, un clic sur la photo l’agrandit et les termes soulignés sont des liens…

Bonne promenade dans les années ’80 et, si vous en avez l’occasion, je vous conseille vivement d’aller sur place voir cette exposition dont la muséographie m’a impressionnée.

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Découverte: la tour d’Eben-Ezer

Il y a quelque temps j’ai lu un article sur une construction étonnante dont je n’avais jamais entendu parler et qui se trouve à peine à 1/2 heure en voiture de chez moi: la tour d’Eben-Ezer dans la commune de Bassenge (B) 

Mais que signifie ce nom?
ében-ézer (= pierre du secours en Hébreu), est la pierre commémorative dressée par Samuel, pour marquer le lieu où Dieu aida Israël à mettre en déroute les Philistins, au nord de Jérusalem.
La tour, dans sa globalité, représente le Genre Humain, symbolisé dans l’Apocalypse par la Jérusalem céleste. Les références bibliques sont légions à l’intérieur de la tour.

Le dépliant fourni à l’entrée dit ceci:

Un site exceptionnel d’harmonie, d’unité, de poésie et d’interpellation.
Une atmosphère où se mêlent le symbolisme des oeuvres, des idées, le réalisme du travail et le charme de l’environnement.
Un espace dédié à la fraternité entre les peuples, qui ouvre ses portes afin de partager les découvertes archéologiques, paléontologiques, historiques et la pensée universelle de Robert Garcet.
Une incitation à la détente, l’amitié et la sympathie.

Première vue de l’édifice, le ton est donné

Cette tour de 33 mètres de haut, sur un puits profond également de 33 mètres, est formée de 7 niveaux, formé d’un grand quadrilatère de 12 mètres de côté et il est soutenu par 4 tours.
L’escalier monumental est constitué de 4 paliers, séparés entre eux par 7 marches. Toutes les mesures sont symboliques.
La construction est en pierre de silex du pays et est située dans une ancienne carrière. On y trouve d’ailleurs un Musée du silex.

Apprêtons-nous à entrer dans  cette tour étonnante…

Au rez-de-chaussée, 4 chérubins soutiennent l’édifice sur leurs ailes étendues (le Taureau,  l’Homme,  le Lion et l’Aigle).

Au sommet de la tour, 4 animaux à l’image des Chérubins sont dressés aux 4 vents.

À la base de la tour, un cromlech dresse ses douze stèles entre les taillis; chaque pierre dressée est distante de l’autre de 3,33 mètres.

A l’intérieur, la scène du livre a été ébauchée en 1958 et s’est terminée en 1968. L’écriture du livre a été réalisée par le pinceau d’un ami imprimeur.

En haut de la tour, on trouve de nombreux symboles dont voici quelques exemples:

Vous l’aurez compris, il est impossible en quelques mots de transmettre tout ce qui se trouve dans cette tour qui évolue encore de nos jours.
Je veux simplement dire que c’est vraiment étonnant à voir en plein milieu de nulle part et qu’on peut y passer un certain temps à découvrir les idées de Robert Garcet très bien expliquées sur des panneaux ou sur des PC’s mis à disposition sur place lors de la visite.

Si vous voulez encore d’autres informations vous pouvez cliquer ici.

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