Le lætare est une fête traditionnelle, de type carnavalesque, célébrée principalement en province de Liège. C’est une tradition multiséculaire remontant à 1502.
Lætare signifiant «réjouis-toi» en latin, c’était donc hier la fête dans la commune où je vis. En effet, le carnaval de Tilff se fête au mois de mars depuis 67 ans mais les différents groupes préparent leurs chars et leurs déguisements pour le grand cortège, en toute discrétion, pendant les mois précédents.
Nous restons en Normandie pour évoquer la tapisserie de Bayeux. Je me souviens l’avoir vue, l’avoir photographiée même mais probablement était-ce avant l’ère du numérique
Bref, puisque c’est juste pour faire la transition, si vous voulez vraiment des détails sur la tapisserie de la reine Mathilde (comme la reine actuelle des Belges), sachez que
La Tapisserie de Bayeux (70 mètres de long sur 50 centimètres de haut) vous invite à découvrir la conquête du trône d’Angleterre par Guillaume le Conquérant, de 1064 jusqu’au dénouement de la bataille d’Hastings.(source)
Quand il fait froid mais sec et qu’en prime on a un beau ciel bleu , très vite me viennent des envies de balades-découvertes. A moins de 60 km de mon domicile se trouve la ville allemande de Stolberg (dans l’arrondissement d’Aix-la-Chapelle, ville où fut enterré Charlemagne en 814).
Le 21 février, lors de la soirée inaugurale de la Foire du livre de Bruxelles 2018, aura lieu la sortie officielle de Ring Est d’Isabelle Corlier (Ker Editions).
Isabelle Corlier est née à Namur en 1977 et vit depuis plus de vingt ans à Bruxelles. Elle nourrit une tendresse particulière pour le ciel plombé, les pavés mouillés, le peuple bigarré et la langue bizarre de son pays natal.
C’est ainsi que l’on présente l’auteure dans la presse mais j’avoue que je ne vois pas bien ce qu’on entend par “langue bizarre”…
Pour ce roman, Isabelle Corlier a obtenu le prix Fintro. Créé en partenariat avec la Foire du livre de Bruxelles, ce prix récompense un polar inédit d’un auteur belge (ou résidant en Belgique) francophone qui n’a encore jamais été publié à compte d’éditeur. Ce prix offre l’édition, la distribution et la diffusion du roman. Chouette non?
Pourquoi je vous en parle? Parce je lis beaucoup (pas que des polars mais quand même), parce que c’est un premier livre, et donc un événement, parce que c’est une compatriote dont le roman se passe à Bruxelles et surtout parce que son bouquin a l’air drôlement bien (comme elle)
L’histoire: Bruxelles, automne 2009. En lisière de forêt, Aubry Dabancourt, jeune juge d’instruction, assassine dans un moment de rage le chauffard qui vient de lui couper la route à l’entrée du Ring. Lorsque le corps est découvert et qu’il se retrouve chargé de l’enquête, Aubry y voit la chance de sa vie. Un chassé-croisé s’engage…
Si vous voulez en savoir un peu plus, je vous propose la vidéo ci-dessous
Isabelle Corlier dédicacera son roman le 24 février à la Foire du livre de Bruxelles.
Elle se définit elle-même ainsi (ne se prenant pas plus au sérieux que la plupart des Belges):
Scribouillard (n.m.) – animal vertébré et bizarrement cortiqué vivant essentiellement en imaginaire. Signe distinctif : obsession compulsive de la page blanche. Féminin : scribouillasse
Oui je sais, ça peut surprendre surtout quand on dit que mourir est vraiment la dernière chose à faire 😉 mais quand je vous aurai dit que je ne vous emmène pas dans n’importe quel cimetière vous comprendrez mieux mon invitation…à me suivre rue du Repos à Paris.
Si vous n’avez pas encore trouvé où on va, je vous propose un indice ci-dessous
Bon, maintenant que vous avez compris, je vous invite à me suivre dans cette visite un peu particulière en cliquant justeici
En ce qui me concerne, pas de tombe, ni modeste ni majestueuse, mais, comme il parait que j’ai la bougeotte, j’aimerais qu’on place mes cendres dans un sablier et qu’on le retourne souvent
Mais surtout que ça ne vous plombe pas le moral , c’est pas pour tout de suite